Chapitre 12 : Un ete parfait

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Chapitre 12 : Un été parfait

Il continuait de me serrer contre lui, de m'embrasser. Je ne sais pas du tout combien de temps ça a duré, au moins 10mn je dirais ! Ensuite, il m'a tirée sans dire un mot dans notre petit coin rien qu'à nous, un endroit dans la haie qui bordait le camping qui formait un petit carré avec un tout petit passage pour y accéder (je pense que Baptiste et Grégory étaient les seuls à connaître cet endroit). Je lui suivais sans rien dire, m'accrochant à sa main comme si c'était le plus beau diamant du monde...

Une fois arrivé, il s'assit par terre. Je le regardai choquée et lui dit qu'il allait salir son pantalon en bégayant (oui j'avais beaucoup de mal à parler et à réfléchir après ce qui venait de se passer ^^). Il me répondit que c'était pas grave et me fit tomber sur lui (le pauvre, il a du avoir mal ^^). Je me calai sur ses jambes, et il m'embrassa encore *-* Vous pouvez pas imaginer à quel point j'adorais quand il m'embrassait sans prévenir *-*. J'avais les bras autour de son cou et il avait une main sur ma joue et l'autre derrière mon dos pour être sûr que je tombe pas en arrière et pour me maintenir proche de lui. Me demandez pas comment il avait appris tout ça, je n'en ai pas la moindre idée ^^. Il était parfait et savait parfaitement s'y prendre avec moi *-*. Je l'aimais tellement *-*.

Entre 2 bisous, et toujours sans me lâcher, on parlait de ce qui c'était passé dans nos vies depuis 1 an. Lui pas grand chose, il était pressé d'entrer au collège mais était triste en même temps de perdre ses potes, il m'a dit qu'il avait pas arrêté de penser à moi et que je lui avais beaucoup manquée, etc... De mon côté, quand je lui racontai pour la séparation de mes parents, je pleurai... Il me serra fort contre lui, me dit qu'il était désolé de pas avoir été là, mais que maintenant il était là, que je ne devais pas y penser, que si ça s'arrangeait tant mieux sinon tant pis j'aurai plus de cadeaux à Noël et à mon anniversaire (cette remarque m'avait faite rire entre mes larmes...). Il avait le don de me rassurer et de me calmer comme personne... Il me dit de sécher mes larmes et me les enleva d'un revers de main. Il me dit qu'il préférait quand je souriais et m'embrassa pour que je souris. Il savait parfaitement qu'un bisou de sa part et j'étais heureuse...

Je le connaissais pas depuis longtemps, c'était un amour de vacances, seulement 3 semaines l'été d'avant, mais il me connaissait mieux que je ne me connaissais... Je me suis toujours demander comment il faisait pour être aussi génial avec moi... D'ailleurs, je me pose encore la question !

Bref, une fois que j'étais calmée et que mes yeux n'étaient plus rouges, il me raccompagna à mon emplacement (oui je dormais en tente --'). Un peu avant d'arriver, on passa dans une petite allée entourée d'une haie (qui servait à séparer les emplacements). Alors que j'avançais normalement, il s'arrêta net et me tira une nouvelle fois contre lui pour m'embrasser. Qu'est-ce que j'aimais ça *-* (je crois que vous avez compris mais je peux pas m'empêcher de le dire :x). Puis il me lâcha, y compris la main qu'il me tenait depuis le début du trajet pour pas que mes parents posent de questions. Ça par contre, j'aimais pas du tout, savoir qu'il était à quelques centimètres de moi et pas pouvoir le toucher, une torture !!

Donc on arriva, il dit bonjour à mes parents puis partit, à mon grand désespoir... En partant, il me lança un regard que je n'oublierai jamais. On dit souvent « le regard est le reflet de l'âme », et bien croyez-moi quand j'ai vu son regard, c'était comme s'il m'offrait son âme sur un plateau... Il y avait tellement d'amour dans ses yeux, c'était comme si j'étais la seule à exister pour lui, et lui pour moi... Plus rien autour de nous, comme quand on s'embrassait... Je ne sais pas si on vous a déjà regardée comme ça, mais je l'espère pour vous parce qu'il n'y a rien de plus merveilleux !

Tous les jours c'était pareil : réveil, p'tit déj', Baptiste (piscine, salle télé, pétanque, ping pong ou pêche), midi, Baptiste (comme le matin), séparation, soir, dodo (rêve de Baptiste) et ça recommençait, avec bien sûr des bisous et des câlins à en perdre la tête. D'ailleurs, il me faisait complètement perdre la tête, j'étais au paradis avec lui. Je ne m'étais jamais sentie aussi bien, c'était que du bonheur !

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et la fin de l'été était déjà arrivé...

Chronique d'une vie legerement differente des autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant