Chapitre 16 : Libération
Le lendemain, samedi, je repensai à la rentrée et à la veille. Je ne fis que ça de tout le week end en fait. J'attendais le lundi avec impatience, j'aimais pas le week end à l'époque.
Lundi, il ne s'est rien passé de spécial, je n'ai pas croisé Élisa, avantage (ou inconvénient ?) de mon collège où les 6èmes ne changent de salle que pour la SVT et l'allemand (c'était ma 1ère langue). Le soir, c'était pas vraiment la joie, j'étais toujours perdue par rapport à ma « meilleure amie », et en fait, je commençais surtout à être sur les nerfs à cause de ça...
Heureusement, le lendemain, c'était la vraie rentrée : basket ! La journée a été loooooooooooooooongue, pourtant j'avais sport (avec mon super prof qui faisait peur !) et vu que c'était endurance, j'aurais du être crevée, mais pas du tout ! Quand je suis arrivée à l'entraînement je pétais la forme !
Au début, réunion au milieu du terrain, comme à chaque rentrée. Il y avait une nouvelle, qui n'avait jamais fait de basket. J'aimais pas les nouvelles, j'avais toujours peur qu'elles savent pas jouer. Bref, je tenais pas en place, dès que l'entraîneur nous a lâchées, j'étais la 1ère à aller faire mes empreintes.
Vous pouvez même pas imaginer à quel point j'ai couru ce jour-là. Je faisais que ça, l'entraîneur m'a même fait faire des suicides (tu pars du bout du terrain appelé la ligne de fond, tu cours jusqu'à la ligne de lancer-franc, tu reviens à la ligne de fond, tu cours jusqu'au milieu de terrain, tu reviens à la ligne de fond, tu repars jusqu'à la ligne de lancer-franc de l'autre moitié de terrain, tu reviens, tu repars à la ligne de fond de l'autre côté, et tu reviens à la ligne de fond du début, tout ça en courant le plus vite possible) pour me calmer.
Le nombre de fois où j'ai claqué le ballon par terre en essayant de le faire rebondir le plus haut possible... Qu'est-ce que ça fait du bien ! C'est vraiment là que j'ai compris qu'il n'y avait rien au monde qui pouvait plus me calmer que ce ballon magique.
Le soir, autant vous dire que je n'ai pas traîné pour aller dormir. Et le lendemain aïe aïe aïe j'avais mal partout ! Oui je m'étais étirée, avant et après l'entraînement, mais faut dire que l'été, je n'avais pas beaucoup joué (c'était mieux de rester avec Baptiste) du coup, reprendre aussi fort c'était pas une très bonne idée... Mais bon, au moins j'étais calmée.
Le mercredi, j'avais que des cours de merde (allemand, musique, arts plastiques) donc autant vous dire que je me faisais très beaucoup chier. Je me souviens super bien de ce 1er cours d'arts plastiques. La consigne ? Dessiner autant de situations possibles pouvant être décrites par « le petit Poucet ». Par exemple, le petit Poucet (garçon qui laisse des pierres), le petit poussait (un petit pousse quelqu'un), le petit poussé (un petit garçon est poussé), le petit pouce hait (un pouce qui n'aime pas quelque chose, ça n'a aucun sens mais ça fonctionnait !). Bref, que des trucs comme ça, le but étant d'en dessiner le plus possible. Étant douée en français, j'avais été la meilleure de la classe. J'en avais dessiné plus de 20 si je me souviens bien.
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Chronique d'une vie legerement differente des autres
RomancePour plus d'infos, en particulier sur les personnages --> https://www.facebook.com/pages/Chronique-dune-vie-l%C3%A9g%C3%A8rement-diff%C3%A9rente-des-autres/186149218157837 Cette page a ete cree pour parler de ma vie, l'histoire est REELLE, rien n'es...