Chapitre 60 : Pourquoi je hais les hopitaux...

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Chapitre 60 : Pourquoi je hais les hôpitaux...

Je pensais que j'avais passé le pire, mais j'avais oublié ce que j'avais peu de temps après... Je ne sais plus quand c'était exactement mais j'avais du prendre un autre rendez-vous à l'hôpital, avec une gynécologue cette fois. J'ai dit à ma mère que je ne voulais pas y aller toute seule, que je voulais que Natacha soit là (ma cousine). 

C'était un j

eudi matin. Je suis entrée dans l'hôpital, ma mère était devant et je la suivais, ma cousine à côté de moi. Elle essayait de me rassurer mais c'était mon 1er rendez-vous chez une gynécologue donc déjà c'est stressant mais en plus vu les circonstances... On s'est assises dans la salle d'attente et la gynécologue est venue. J'ai regardé ma cousine d'un air suppliant, je voulais qu'elle vienne avec moi mais ce n'était pas possible alors elle m'a sourit et m'a dit d'un ton encourageant « t'inquiète pas ça va aller »

J'ai suivi la gynécologue. En entrant dans son bureau, j'ai vu qu'une autre femme était assise derrière le bureau. La gynéco m'a fait signe de m'assoir et elle s'est installée à côté de l'autre femme. Elles se sont présentées. L'autre femme était psychologue, elle était là pour évaluer si j'avais besoin d'un suivi ou pas. Après de nombreuses questions, j'ai du me déshabiller et m'installer pour l'examen.

J'étais vraiment stressée, la gynéco n'arrêtait pas de me demander de me détendre... Et la psy continuait de me poser des questions pendant l'examen « pour me changer les idées ». C'est sûr que ça me changeait vachement les idées, entre les questions de la psy et l'examen de la gynéco ! Une fois de plus j'avais seulement envie de partir très loin, c'était vraiment horrible, pire que le rendez-vous filmé... Je me sentais mal, autant physiquement que psychologiquement.

Une fois l'examen fini, la gynéco m'a appris avec plaisir que j'étais « physiquement toujours vierge » ce qui voulait dire que le mec ne m'avait pas violée mais agressée sexuellement. Elle m'a expliqué qu'à la différence du viol, il n'y avait pas de pénétration dans l'agression sexuelle. En gros, je n'avais aucune séquelle physique, ce qui était une bonne nouvelle. Sauf que je ne réagissais pas, je suis restée assise sur ma chaise sans rien dire à regarder par la fenêtre...

La psy m'a conseillée de me faire suivre en disant que ça pourrait peut-être m'aider à retrouver d'autres souvenirs. Je ne réagissais toujours pas donc elle a fini par me demandé si ça allait, je lui ai juste répondu que j'avais du mal à réaliser mais que ça allait (ce qui était totalement faux). Elle a acquiescé puis m'a dit que c'était bon, que je pouvais y aller. J'ai juste dit « merci, au revoir » et j'ai suivi la gynéco qui m'a ramené dans la salle d'attente pour retrouver ma mère et ma cousine.

Elles m'ont demandé comment ça avait été, j'ai expliqué rapidement et ma mère m'a demandé si je voulais aller en cours. Ma cousine a répondu à ma place qu'elle n'avait pas pris une journée pour rien et qu'elle passerait l'après-midi en ville avec moi. J'étais contente, ça faisait super longtemps que je n'avais pas discuté avec elle et ça m'a fait énormément de bien qu'elle s'occupe de moi.

J'ai passé un après-midi génial, malheureusement cette journée d'enfer n'était pas terminée contrairement à ce que je croyais...

Suite au prochain chapitre ! Chanson :http://www.youtube.com/watch?v=VMaNmalbEU0 ♥

Chronique d'une vie legerement differente des autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant