Chapitre 48 : Le cauchemar devient réalité

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Chapitre 48 : Le cauchemar devient réalité

Le cauchemar continuait, et c'est vers le mois de février que je me suis rendue compte que ce n'était pas un rêve mais un souvenir... Tout ça, c'était vraiment arrivé, ce n'était pas le fruit de mon imagination, c'était mon inconscient qui se réveillait. Comment je l'ai su ? Quand les sensations ont commencé à revenir. Je n'avais pas juste les images, je

 me souvenais de ce que je pensais, de ce que je sentais à ce moment précis. Assez de suspense, maintenant il faut que je vous raconte ce cauchemar...

J'ai environ 6 ans. Je suis à une fête avec mes parents, sûrement chez des amis mais je ne sais pas où, je ne m'en souviens pas. Au début, je suis avec d'autres enfants de mon âge, je joue comme tout le monde. Et puis un garçon plus grand, d'environ 13/15 ans s'approche de moi et me demande de le suivre. Je ne le connais pas mais il me dit que c'est ma mère qui veut que je le suive donc je le fais.

On monte à l'étage et il m'emmène dans la salle de bain. Il me demande de me déshabiller, au début je ne comprends pas pourquoi mais il me dit que ma mère veut que je me douche. Donc je le fais. Et là, je vous laisse deviner ce qu'il a fait... Je suis désolée mais je ne peux pas raconter en détails ce qu'il a fait, c'est trop dur...

Par contre, je peux vous dire ce que j'ai ressenti... D'abord je ne comprenais pas, et puis j'ai eu extrêmement mal. J'étais terrorisée, j'avais envie de hurler de douleur pour que quelqu'un vienne, je pleurais, j'avais froid à cause du carrelage. Au début je me débattais mais ça faisait encore plus mal, je l'ai supplié d'arrêter mais il s'en foutait, donc j'ai fini par me laisser faire, je ne faisais pas le poids à 6 ans contre un adolescent. Je ne pouvais rien faire, donc je n'ai rien fait...

Quand il a eu fini, il s'est rhabillé et m'a dit de faire pareil. Je pleurais encore, je voulais partir le plus vite possible mais il a retenu la porte au moment où je partais. Il ne m'a presque rien dit, mais le peu qu'il a dit a suffit

« Arrête de pleurer tout de suite, et si tu en parles à quelqu'un, je reviendrai et je recommencerai, où que tu sois je te retrouverai »

J'ai arrêté immédiatement de pleurer et il m'a laissée sortir. J'ai rejoins les autres enfants et j'ai fait comme si de rien n'était. 

Quand je me suis rendue compte que c'était un souvenir, j'étais perdue, j'avais l'impression d'être folle. Je refusais d'y croire même si je savais que c'était la vérité, un souvenir. Je ne savais pas à qui en parler, je n'avais personne sur qui me reposer. 

Le 19 est arrivé. Ça faisait 3 ans mais toujours aussi mal. Ce jour-là, je ne pensais qu'à Sylvain et à cet événement dans la salle de bain. Peyton n'était plus là. Justine essayait de monter toute ma classe contre moi. Je n'étais pas assez proche d'Élodie et de Mégane pour leur parler. Ma mère était déjà mal à cause de la date. Je n'avais personne.

Ce soir-là, le soir dans mon lit, je pleurais, j'avais mal. J'ai avalé du doliprane, de l'efferalgan, du paracétamol et tout un tas de médicaments. Pour vous ça n'aurait probablement pas fait grand chose, sauf que moi je suis allergique au paracétamol, qui est le composant de base du doliprane et de l'efferalgan.

Je suffoquais, j'avais les yeux explosés entre les larmes et la réaction au paracétamol. Je n'arrivais plus à respirer, j'étouffais. Et d'un coup, le noir m'a envahie et j'ai sombré. 

Suite au prochain chapitre. Je vous mets cette chanson qui me parle vraiment beaucoup... :http://www.youtube.com/watch?v=RK9GjqjuQSQ ♥

AIMEZ si vous avez lu que je voie combien lisent vraiment et n'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis, ça fait toujours plaisir ! ♥

Chronique d'une vie legerement differente des autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant