Chapitre 15 : Bad new, a new song

187 7 0
                                    

Cela faisait quelque temps que j'attendais dans le couloir. La mère de Léon me dévisagea de haut en bas et me fit un sourire qui aurait pu me paraître sincère s'il n'avait pas été forcé. Elle m'invita à entrer mais je préférais attendre que Léon termine la discussion avec son père et que l'on soit ensemble. D'ailleurs il me semble que j'entende des bruits s'échapper du bureau ou est ce seulement mon imagination ? Pourvu que Léon n'est pas d'ennui à cause de moi.

P.D.V. Léon :

Je me suis précipiter dans le bureau de mon père laissant Violetta seule mais je ne pouvais pas lui infliger cette conversation. Mes parents ne le comprendrait pas et je ne suis pas prêt à ce que Violetta entre dans leurs monde. Mon père referma la porte derrière nous et se retourna vers moi. Il croisa les bras signe qu'il attendait une réponse de ma part mais je me devait d'attendre qu'il fasse le premier pas.

Mon père : Tu peut m'expliquer ce que tu fait mon fils ?

Moi : T'expliquer ce que je fais ?

Mon père : Expliques moi ce que tu fais avec cette fille. Elle n'est pas de ta classe sociale et elle ne devrait pas représenter la moindre signification à tes yeux. Elle n'a plus rien Léon tu m'entends ? La seule chose qu'elle va faire c'est s'en prendre à notre fortune. Je ne supporterais pas votre relation.

Moi : Ce n'est pas à toi de décider père. Je l'aime et ça tu ne pourra pas changer le sentiments que j'ai pour elle. Violetta n'a certes plus rien mais il n'empêche qu'il n'y a qu'avec elle que je me sentes bien et si tu ne veux pas me revoir triste je te conseille vivement de revenir sur tes paroles.

Mon père : Laisses moi rire Léon, tu t'entends parler mon fils ? Elle t'a retourné le cerveau.

Moi : Elle ne m'a rien retourné du tout. Je suis juste conscient de la chance que j'ai de l'avoir et si tu arrêtais d'être autant borné comme mère dans votre travail, vous sauriez ce qu'est l'amour.

Mon père avança vers moi et me mis une gifle. Le coup fut tellement violent que je tomba au sol. Mon père me regarda de haut avec cet air supérieur que je lui trouvait hautain. Je n'osait même plus le regarder mais il devait savoir la vérité et rien ni personne ne me ferait quitter Violetta.

Mon père : Comment oses tu me parler de la sorte Léon ?

Moi : Je ne dis que la vérité.

Mon père : Avant tu n'étais pas comme ça mon fils. C'est depuis que tu t'es entiché de cette fille que tu es devenu comme cela. Je vais t'annoncer quelque chose qui va peut être te ravir.

Moi : Quoi donc ?

Mon père : J'ai réussi à t'obtenir une place à l'université de Buenos Aires. Tu commences des demain. Bien sur, j'ai pris le soin de te désinscrire du studio.

Moi : Mais tu n'as pas le droit !

Mon père : Ce n'est pas ce que tu voulait ?

Moi : Non.... Bien sur que non. De quel droit te permets tu de faire ça ?

Mon père : Je le fais pour ton bien Léon.

Moi : Non tu le fais pour tes propres intérêts. Je m'en vais. J'en ai assez entendu comme ça.

Je me redressa et me dirigea vers la sortie. Au moment ou j'allais ouvrir la porte, je sentit une pression sur mon bras. Mon père me retient en arrière. Lorsqu'il faisait ça ce n'était jamais bon signe et j'étais loin d'imaginer l'ampleur des propos qu'il avait eut envers moi.

Mon père : Au fait, ton mariage est arrangé, alors fais moi le plaisir de ne pas tout gâcher Léon.

Moi : Mariage ? Quel mariage ? Il n'a jamais été question de mariage et dans tout les cas je ne serais jamais d'accord tant que je serais avec Violetta.

Mon père : Tu fera ce que l'on te dis Léon. La seule chose que tu fais c'est jouer avec elle.

Moi : Jamais, je ne jouerais avec ses sentiments et je ne suis pas quelqu'un comme ça.

Mon père me frappa une nouvelle fois mais je ne me laissa pas faire et sortit du bureau en trombes. En sortant, je croisa son regard. Elle avait l'air inquiète mais lorsqu'elle me vit son visage parut encore plus inquiet. Je me dirigea lentement vers elle et lui empoigna le poignet pour que l'on quitte cet endroit le plus vite possible. Je n'avais pas l'envie de croiser à nouveaux ses personnes dans ma vie. Comment osaient il me séparer de Violetta ?

Mon père : Léon, je t'interdis de sortir de cette maison.

Je m'arrêta et plaça Violetta devant moi en lui tenant ferment la main. Elle sentit mon inquiétude et cherchait à me réconforter sans parler du mieux qu'elle pouvais. Si je pouvais l'emmener en dehors de cette maison je le ferais et le plus tôt serait le mieux.

Moi : Tu n'as rien à m'interdire du tout. Tant que tu n'approuvera pas ma relation avec Violetta je ne remettrais jamais les pieds ici.

Mon père : Jeune fille donnez moi raison. Vous n'aurez aucun avenir tous les deux. Vous ne faites pas partis du même monde.

Moi : Ne mêles pas Violetta à nos histoires.

Mon père : De toute façon vous serez bientôt séparés.

Violetta : De quoi il parle Léon.

Je la sentit inquiète et le son de sa voix ne présageait rien de bon. Elle avait la voix enrouée comme si elle avait pleurer mais ne voulais pas me le montrer. Je me rapprocha de son oreille et lui dis qu'elle ne devais pas s'inquiéter. Je trouverais une solution à mon problème et que je prévoyait de tout lui raconter à mon retour. Je la mis face à moi souleva son visage et l'embrassa. Je lui dis que je l'aime plus que tout et lui dis de rejoindre l'appartement. Je devais régler un détail pendant le diner et que ce ne serait pas long. Violetta quitta l'appartement sans dire un mot me laissant seul avec mes parents. Je me tourna vers ses derniers et leur décocha un regard qui pouvait en dire long.

Mon père : Tu as fais le meilleur choix Léon.

Je ne pris pas la peine de leur répondre et monta dans ma chambre. Violetta m'a envoyé un message me disant qu'elle était rentré et qu'elle m'aimait. Je lui répondis que moi aussi je l'aimais et que je lui promettait de tout lui raconter une fois mon retour. Je rangea mon téléphone. On frappa à ma porte et me demanda de descendre car le repas était servit. Je rejoignis mes parents et l'ambiance n'était pas au beau fixe.? On sonna à la porte, surement des amis de mes parents. Mon père se dirigea vers la porte. Il revins quelque seconde plus tard. Je mélangeais mon assiette et pensait à ce que j'allais pouvoir dire à Violetta lorsque j'entendis:

Mon père : Léon, je te présente ta future épouse et sa famille.

Je ne pris pas la peine de lever la tête mais une voix familière vint tout bousculer.

??? : Mon Léon, je t'avais dis qu'on allais se revoir bientôt.

Our story, our battle tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant