P.D.V. Léon:
Le trajet au côté de mon père se faisait en silence. J'étais encore sous le choc de l'annonce de Violetta mais également très en colère. Comment pouvais elle pensé que nous n'étions pas fais pour être ensemble après tout ce que nous avions traversé. Mon père me parlait mais j'étais trop énervé pour répondre ou alors je lui aurait mal parlé et je m'en serais pris plein la figure en rentrant. Les heures furent interminable lorsque au coin de la voiture, j'aperçus la maison. Mon père se gara et je descendis de voiture, ouvris la porte avec grand fracas et la referma aussitôt. Je ne saurais dire si ma rage avait pris le dessus sur la tristesse mais je voulais tout dévaster autour de moi. Je monta dans ma chambre et referma la porte en la claquant entendant juste le cri de mes parents à l'étage inférieur. Je savais que je ne m'en sortirais pas comme ça mais j'étais bien trop en colère pour faire le moindre effort. Je sortis mon téléphone et attendu désespérément un coup de fil de Violetta les yeux rouges aux bords des larmes. Je ne sais pas combien de temps je suis rester à attendre devant mon écran mais rien ne vint. Je le lança de l'autre côté de la pièce. Comment pouvais elle décider du sort de notre relation pour nous deux. Je me dirigea vers le bureau et donna un coup dans la pile qui s'effondra au sol éparpillant les feuilles un peu partout dans la pièce. Mon regard fit le tour de la chambre et je tomba nez à nez avec la photo que j'avais faite avant de partir avec Violetta. Je ne sais pas si cette photo signifiait quelque chose pour elle à présent mais je me devais d'éclaircir cette histoire. Je récupéra mon téléphone et composa le numéro de Fédérico. Je tomba bien évidemment sur le répondeur. Je lui laissa un message lui demandant de me rappeler dès qu'il aurait eu le message. Je reposa le téléphone sur la table de chevet et m'assoupis avec la photo de Violetta dans les mains. Au milieu de la nuit, je ne dormais toujours pas. Je revoyait sans cesse la manière que Violetta avait dit pour en arriver à cette situation. Une lumière m'éblouit. Je regarda d'où pouvais provenir cet éclaircissement. Une sonnerie me ramena à la réalité et je rejoins tant bien que mal mon téléphone espérant que ce serait celle que j'attendais. Le contact de Fédérico s'afficha sur le téléphone et j'eu un soupir de soulagement. Espérais-je au fond de moi ne pas avoir eu Violetta car je n'étais pas près à l'entendre. Je ne décrocha pas assez rapidement et on sonna une nouvelle fois. Je répondis à l'appel.
Moi : Allo.
Fédérico : Léon j'avais peur que tu ne me répondes pas.
Moi : Je devrais selon toi ? Tu ne m'as rien fais toi que je sache. Tu es au courant de la nouvelle je présume ?
Fédérico : Je l'ai appris par Violetta... Tu sais, elle va mal.*
Moi : Pardon ? Et tu crois que je devrais me sentir comment après ce qu'elle m'a annoncé ? C'est elle qui à voulu la situation pas moi.
Fédérico : Je comprends que tu sois énervé.
Moi : Je ne suis pas énervé au contraire. Je suis déçu et je pensais que tu me soutiendrais Fédérico.
Fédérico : Comprends moi aussi Léon. Vous êtes tous les deux mes meilleurs amis. Je ne la soutient pas plus que toi. Je n'allais tout de même pas laisser Ludmilla aller la chercher toute seule ?
Moi : Tu veux dire qu'elle est chez vous la ? Quoique je ne veux même pas le savoir.
Fédérico : Oui elle est chez nous et je peux t'assurer que je ne l'ai jamais vu dans l'état ou elle est actuellement.
Moi : Tu m'as déjà vu dans l'état dans lequel je suis ? Après Stéphie je pensais que l'histoire que j'avais avec elle était sincère. Je me suis voilé la face car elle à fait pire que Stéphie. Comment j'ai pu aimer une personne comme elle Fédérico ?
Fédérico : Léon... Ne dis pas ces mots je sais pertinemment que tu ne les penses pas. Essayes de te reposer et tu y verra surement plus clair demain.
Moi : Tu as sans doute raison. Je vais suivre ton conseils. Merci Fédérico.
Fédérico : Je t'en prie.
Je raccrocha et était rassuré. Violetta était donc rentré chez Ludmilla et Fédérico. Je fus soulagé qu'elle soit avec eux car je n'aurais pas aimé qu'elle reste seule dehors mais toujours autant déçu de ses paroles. Je me remis dans mon lit et songea à mn avenir sans elle à mes côtés. Le lendemain je me réveilla. Je regarda mon reflet dans le miroir. J'avais les traits cernés par la fatigue et on voyait que je n'avait pas assez dormi. Je descendit rejoindre mes parents, leur dis bonjour puis m'assit à ma place sans dire un mot. Je n'avais pas le gout de faire grand-chose depuis que Violetta m'avais demandé de faire une pause dans notre relation. Je fus dans les nuages lorsque un bruit me fit sursauter. Je chercha d'où il pouvait venir lorsque je vis en face de moi, mon père rouge de colère m'appelant pour la troisième fois de la matinée.
Mon père : Léon à quoi tu penses en ce moment à la fin ?
Moi : Pas à toi en tout cas. Tu m'as bien assez répéter que je devais faire ma vie seule.
Mon père : Parles moi sur un autre ton Léon. C'est la fille d'hier soir qui te met dans cet état ?
Ma mère : Une fille ? Quelle fille ?
Elle se retourna vers moi interrogatrice de ma réponse.
Moi : Il n'y a pas de fille.
Mon père : Arrêtes Léon. Je te l'ai déjà dit elle n'est pas de ton rang.
Il avait un don pour m'agacer. Je serra les poings et me leva en lui disant.
Moi : Tu peut arrêter de parler d'elle alors que tu ne sais rien. Ce n'est pas parce qu'on est plus ensemble que je te laisserai la rabaisser. Elle n'est peut être pas de notre rang mais moi je l'aime alors si vous voulez mon bonheur vous feriez mieux de me laisser vivre ma vie à ma manière.
Je me dirigea vers la sortie. Mon père me retient le poignet et je me dégagea aussi sèchement. Ce n'est pas pour autant qu'il me mit une gifle et je le regarda méchamment avant de sortir et de claquer la porte. Je sortis dans la rue et l'air me fit du bien. Je m'aventura sur les chemins pensant à tout et rien lorsque je vis une silhouette se rapprochant dangereusement de moi. Je l'aurais reconnu entre mille. Il s'agissait de Violetta. Que venait elle faire dans mon quartier. Avait elle décider de me reconquérir ? Je continua faisant l'indifférent et la laissa passer à mes côtés. Je fit encore quelques mètres lorsque je me retourna pour voir ou elle était. Je la vis s'être arrêté et pensive. J'entendis des talons claquer sur le sol venant dans ma direction alors je marcha plus vite. Les talons allait de plus en plus vite et je ne voulait pas croiser Violetta enfin pas maintenant. J'entendis le hurlement de mon prénom mais ne me retourna pas. Puis plus rien. Je pensais qu'elle avait abandonné alors je voulu reprendre ma marche. Je me retourna voulant descendre la rue mais mon regard croisa celle que je voulais éviter. Elle avait les bras croisé sur ses côtes et haletait après avoir couru pour me rattraper.
Violetta : Léon il faut qu'on parle.
Je ne devais pas montrer qu'elle me touchait alors j'essaya de passer. Elle me retient le bras et je me retourna vers elle. Elle était déterminer à me parler. Je devais l'écouter autant le faire et être indifférent à son histoire.
Violetta : Et c'est non négociable.
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Our story, our battle tome 1
RomanceNouvelle histoire Léonetta, je vous laisse la découvrir