Chapitre 42 : the return of the dynamic duo, a new song

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P.D.V. Léon :

Je quitte cet appartement et rentre chez moi. Pourquoi je rentre, je n'en ai pas la moindre idée. Je passe la porte et remarque que personne n'est là. Ma mère doit être à l'un de ces nombreux cours, quand à mon père, n'en parlons pas. On ne le vois jamais. Je me demande encore aujourd'hui pourquoi ma mère l'a choisit. Je ferme la porte et entre dans ma chambre. Je jette mon sac et une pile de photo dégringole. Je m'agenouille et les récupère. Deux retiennent mon attention. Ma rencontre avec Fédérico et une photo devant l'hôtel lors de notre périple. Je me permis dans mes pensées et repensais à Fédérico.

*Flash back *

C'était il y à 4 ans. Je suis parti en voyage seul, pour penser à mon avenir. Le film avait été un réel succès, plus que je ne l'avais imaginé. Lorsque j'avais parlé à mes parents de mon voyage, mon père s'était déjà montré réticent à l'époque mais je ne l'avais pas écouté. Je suis donc parti de chez mois quelques jours plus tard. Je suis arrivé en Italie et naviguait dans le centre ville. Je me suis dirigé dans les boutiques et j'avais acheté des souvenirs pour mes parents. Je suis sorti de la musique et est repris mon chemin. En sortant de la ville, j'avais aperçu quelqu'un qui était assis sur le bas côté, recroquevillé sur lui-même et qui avait l'air de pleurer. Je me suis donc approché de lui est ai mis ma main sur son épaule. Il sursauta à mon contact et releva la tête. Je vis la peur dans ses yeux. Il sécha ses larmes.

Moi : Tu vas bien ?

??? : Oui.

Moi : Tu en as l'air en tout cas ? Tu peux me dire réellement ce qu'il t'arrives ?

??? : Si tu connaissais ma vie, tu me fuirais comme le font la plupart de mes amis.

Moi : Tu n'as pas l'air dangereux pourtant. Je ne partirais pas d'ici.

Il relava la tête vers moi et fut surpris de ma réponse.

??? : Disons que j'ai pas mal de problèmes mais que je ne suis pas l'auteur de ses problèmes. Jai un frère jumeau. On se ressemble évidemment comme deux goutes d'eau mais au niveau du caractère nous somme différents. Je me suis enfui de chez moi car je viens de retrouver mon frère tuant ma petite amie devant mes yeux. Il a pris un malin plaisir à se faire passer pour moi et je sais que son but et de m'en vouloir à vie.

Moi : Ton frère est horrible ? Tu sais ce qui as pu le mettre dans cet état ?

??? : Si seulement...

Il se remit à pleurer devant moi. Je le pris dans mes bras et essaya de le rassurer du mieux que je pouvais. Quelque minutes plus tard il s'apaisa.

??? : Au fait et toi que fais tu par ici ?

Moi : Moi ? Et bien disons que je fuis un peu mon pays ?

??? : A cause de quoi ?

Moi : J'ai participé à un film qui est devenu un succès au jour d'aujourd'hui mais je ne veut pas de se succès. Ma petite amie m'as largué il y a deux jours n'en pouvant plus de mon "caprice". Disons qu'il n'y a plus rien qui me retient chez moi.

??? : Tu t'es donc dis pourquoi ne pas partir et rencontrer peut être ton âme sœur ailleurs ?

Moi : Non... non je rigola à sa phrase. Je veux juste changer de vie.

??? : Je te comprends. Au fait je m'appelle Fédérico.

Moi : Je m'appelle Léon.

Je lui serra la main.

Fédérico : Tu n'as pas peur de trainer avec moi ?

Moi : Et toi tu as peur de trainer avec moi ou avec toi-même ?

Fédérico : Je t'aime bien toi.

Nous rions à ne plus en pouvoir. Puis Fédérico à décider de m'accompagner sur mon voyage. Nous avions beaucoup parlé de nos vies respectives et n'avions plus de secret l'un pour l'autre. Je me sentais bien avec lui. Malheureusement nos vies à Buenos aires respectives ne nous permettraient sans doute plus de nous voir. Mais au jour d'aujourd'hui nous avons toujours trouvé un moyen malgré mes parents. Plus j'y repense et plus je me dis que nous en avons fait du chemin.

*Fin du flash-back*

Je regardais la photo longuement lorsque la sonnerie de mon téléphone se fit entendre. Je le trouva rapidement et vis le contact de Fédérico. Je soupira, déverrouilla le téléphona et lis le message.

"Mon cher Léon, je me rends compte que je suis allé trop loin dans mes paroles. J'ai été un idiot incapable de bouger lorsque j'ai vu mon frère alors que j'aurais du tout tenter. A l'heure qu'il est je m'en veut toujours autant. Je sais que les mots ne changeront rien mais je ferais tout pour sauver Violetta. Tu me manques et j'espère que c'est aussi le cas de ton côté. Plus je me regarde, plus je m'en veux d'être faible. Tu as toujours été un pilier pour moi depuis que je t'ai rencontré. Tu as été mon héros, mon idole, mon modèle. J'ai toujours eu une certaine admirations pour toi. Si je perdais ce pilier aujourd'hui je ne m'en remettrais pas car tu fais partie intégrante de ma vie. Je m'en veux de cette dispute. J'espère qu'elle n'aura rien cassé dans notre relation.

Je pense que je n'ai jamais eu un meilleur ami comme toi, qui m'a apprécié dés la première minute. Tu m'as accepté tel que j'étais lorsque je t'ai parlé de mon passé. Tu as brisé mes barrières Léon. Tu es plus qu'un frère pour moi et je ne supporterais pas qu'on s'éloigne. Je sais que c'est sans doute trop tard aujourd'hui mais il vaut mieux tard que jamais.

J'espère que tu répondra à mon message.

Fédérico "

Plus je m'attardais sur le message plus je comprenait les paroles de mon meilleur ami. Je pensais trop à Violetta ces derniers temps et je l'avais négligé. Je souriait à son message.

Moi : Espèce d'idiot, toi aussi tu me manques.

Je regarda le téléphone et vis :

"Léon, on doit se parler"

J'hésita de longues minutes avant de lui répondre.

" Qui te dis que je veux te voir ?"

"Ton cœur, et je ne pense pas me tromper."

"Soit on va se voir et se dire quoi ? Les choses que tu m'as dis en messages ? Tu ne trouves pas que c'est trop facile Fédérico ?"

"Peut être mais j'ai besoin de te voir ? Peut on se retrouver demain au parc ?"

"Si tu le souhaites."

"Merci Léon."

Je coupa court à la conversation. Je réfléchis beaucoup sur notre discussion du lendemain que je dormis peut cette nuit là. Les rayons du soleil traversèrent mes vitres. Je regarda l'heure sur mon réveil et remarqua qu'il était 11h. Je ne me rappelle pas que n'ayons fixés une heure particulière mais j'espérais au fond de moi que Fédérico n'attendrait pas la journée. Je regroupa mes affaires et sortit en trombe de la maison. Je marcha d'un pas nonchalant. La buée sortait de ma bouche et je sentais le froid. Je pensais à Violetta lorsque j'arriva au point de rendez vous et reconnu mon meilleur ami de loin. Je le regarda regarder sa montre puis scruter toutes les horizons possibles. Il me faisait rire. Nos regards se croisèrent et Fédérico vint à mon encontre. Je le vis courir et se mettre devant moi. Il avança ses bras et voulu resserrer notre étreinte mais je me recula d'un pas. Il me regarda interrogateur. Je croisa les bras et attendit ses explications, riant de l'intérieur car pour moi il était déjà pardonné.

Moi : Alors de quoi voulais tu me parler ?

Fédérico : ...

Our story, our battle tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant