P.D.V. Fédérico :
Nous arrivâmes à l'hôpital, une demi heure plus tard. Violetta s'était endormie sur mon dos et Ludmilla la regardait inquiète. Il fallait se l'avouer je l'étais tout autant pour elle avec les séquelles que mon frère à du lui laisser. La route avait été plus silencieuse que je ne l'aurait cru. Nous passâmes les portes coulissantes de l'entrée et nous dirigeons vers l'accueil. La femme avait l'air beaucoup plus absorbé par son magazine. Ludmilla s'avança à ma place voyant le malaise que j'aurais pu causer. Elle s'assit face à la dame et attendit souriant face à elle. Je ne savais comment elle faisait pour garder autant son calme. Quelques secondes plus tard, sentant sans doute le regard sur elle, elle releva la tête et vit Ludmilla la regarder. Elle la dévisagea de son air odieux et voulant en dire long. On la dérangeait surement dans sa lecture. Si elle était peu satisfaite de son travail, elle devrait en changer. Après tout elle portait en elle l'image de l'hôpital et si tous était comme elle on était pas sorti de l'auberge.
La dame de l'accueil : C'est pour quoi ?
Ludmilla : BONJOUR d'abord.
La dame de l'accueil : Oui bonjour. C'est pour quoi ?
Ludmilla : Nous aimerions que vous preniez en charge notre amie. Elle est mal en point et à besoin de soins.
La femme releva la tête vers moi. Elle regardait Violetta et revint sur Ludmilla.
La dame de l'accueil : Peut être. Vous savez ce qui lui est arrivé ?
Comment pouvait elle perdre du temps avec ses futilités ? Nous aurions largement le temps de le faire une fois qu'elle serait installé sur un lit. Je perdais mon sang froid à mesure que les minutes défilèrent. Un médecin passa dans le couloir et me vit. Il se rapprocha de nous et dit:
Médecin : Bonjour, que se passe t'il ici ?
Moi : Bonjour monsieur, mon amie à besoin de soin et je pense qu'il sont assez important. Nous essayons de faire son entrée mais cette femme n'est pas si agréable qu'elle n'en a l'air.
Elle me regarda et me défia du regard.
Médecin : Enfin Irène vous voyez bien qu'elle n'a pas l'air bien. Il faut la faire passez en urgences. Qu'est ce qui vous prends ses derniers temps ? Je ne retrouve plus la passion que vous aviez lors de vos débuts. Il va falloir vous ressaisir.
Le médecin se retourna vers moi et prit Violetta dans ses mains. Il la plaça sur un Brancard et l'emmena dans un couloir. En partant, il se retourna vers la femme qui le regardait s'éloigner.
Médecin : Irène, Complétez moi son dossier et renseignez vous aux maximum. Ne me décevez plus.
Irène : Oui, ... Oui monsieur.
Elle se rabattit dans son fauteuil et nous regarda. Je fis signe à Ludmilla que je la laissa et attendrait dans le couloir les résultats d'examens de Violetta. Elle avait beaucoup plus de patience et de calme que moi. Vu le regard que me lançait cette femme, je pense que j'était de trop dans cette conversation. Je pris le chemin que le médecin avait emprunté quelques minutes plus tôt et ne tarda pas à croiser Violetta. Elle était toujours endormi mais portait un tube à oxygène. Je me surpris à la regarder et les larmes me montèrent aux joues. Je pris sa main.
Moi : Si tu savais comme je m'en veux Violetta. J'aurais du arriver plus tôt et rien de tout ça ne serait arriver. Tu mérite d'être heureuse avec Léon et je l'ai gâché. Je ne sais pas si je mérite d'être ton meilleur ami.
??? : Bien sur que si. Tu n'as pas honte de dire ça. Si Violetta t'entendrais elle serais déçu de toi.
Je me tourna vers la voix qui parlait. Je découvrit Ludmilla, elle aussi aux bords des larmes. Elle avait l'air aussi en colère que déçu. Ludmilla se rapprocha de moi et se mit derrière mon dos, mis ses mains autour de ma taille. Je sentis sa tête dans mon dos. Je ne voulais inquiéter personne, c'était peine perdue. Des bruits de pas se rapprocha de nous. Un médecin se mit fac à nous, il avait l'air désolé pour nous. Je pense que je n'étai pas près à entendre ce qu'il me disait. Heureusement que Ludmilla était la car je pense que j'aurais sombré depuis longtemps.
Médecin : Bonjour, je suis le docteur Erwan Giter, je suis venue vous parler de votre amie.
Ludmilla : Dites nous qu'elle va bien ?
Médecin : Elle va bien oui, mais elle à été traumatisé des derniers événements. Je pense que c'est compréhensible. Nous allons lui conseiller un suivi psychologiques dès qu'elle se sentira mieux. Vous savez, ce n'est pas simple pour elle au jour d'aujourd'hui. Entourez la le plus possible. Elle n'est pas enceinte non plus.
Je souffla de soulagement.
Médecin : Nous allons l'installer dans une chambre. Si tout va bien et que sa condition est stable nous pourrons la laisser sortir dès la fin de la semaine, bien évidemment sous une étroite surveillance.
Je remercia le médecin et attendit patiemment dans la salle d'attente avec Ludmilla. Mon regard se posa sur la pièce ou Violetta était installé. Je me perdis dans mes pensées. Si Luna, ne m'avais pas demander de laisser mon frère tranquille je lui aurais surement rendu la pareille. Comment peut on faire souffrir les gens comme ça et n'avoir aucun remords. Je me rendis pas compte que je m'étais dirigé vers la machine à café. Je frappa un grand coup, sentant la douleur et souffrant en silence. Je m'appuya contre et sorti toute la rage que j'avais contre lui jusqu'à présent.
Ludmilla : Fédérico, ça ne va ? arrêtes de souffrir seule je veux t'aider.
Moi : Ru ne peut rien pour moi ma chérie.
Ludmilla : Ecoutes, je ne sais pas ce que ton frère à pu te faire mais on doit porter plainte contre lui.
Moi : Non.
Ludmilla : Fédé... Je ne te comprends pas. Il s'en est pris à ta meilleure amie.
Moi : Je sais tout ça mais je ne peut pas porter plainte contre lui. Je l'ai promis à Luna qui s'occupe de lui. A cet heure ci il doivent avoir quitter le pays.
Ludmilla : Comme tu voudras mais ne viens pas te plaindre si ça recommences. Au fait tu as prévenu Léon qu'on avait réussi à sauver Violetta et qu'on était à l'hôpital ?
Moi : Mince Léon! J'ai carrément oublié.
Je sortis mon téléphone et écris un message à mon meilleur ami.
" Salut Léon,
Nous avons réussi à sauver Violetta, je suis désolé de ne pas t'avoir envoyé un message de suite. Je sais que tu as du être inquiet mais avec la tournure des évènement j'ai carrément oublié de t'écrire. Heureusement que Ludmilla était la. Violetta va bien mais les médecins jugent qu'elle aura besoin d'un suivi psychologique. Elle devrait sortir en fin de semaine si tout va bien. Pour le moment, elle dort mais je pense que ça lui ferait du bien de te voir une fois qu'elle sera réveillé
Nous t'attendons à l'hôpital avec impatience alors dépêche toi.
Fédérico "
Sa réponse ne tarda pas à arriver sur mon téléphone.
"..."
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Our story, our battle tome 1
RomanceNouvelle histoire Léonetta, je vous laisse la découvrir