# Sia - Chandelier

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"1,2,3 1,2,3 drink throw 'em back, till I lose count... I'm gonna swing from the chandelier, from the chandelier, i'm gonna live like tomorrow doesn't exist like it doesn't exist

I'm gonna fly like a bird through the night, feel my tears as they dry i'm gonna swing from the chandelier, from the chandelier and I'm holding on for dear life, won't look down won't open my eyes. Keep my glass full until morning light, 'cause I'm just holding on for tonight. Help me, I'm holding on for dear life, won't look down won't open my eyes keep my glass full until morning light, 'cause I'm just holding on for tonight...On for tonight"

*** Emma ***

« Segure minha linda »

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« Segure minha linda »

[Tiens ma belle]

« Vous parlez Portugais ? »

La dénommé Rosa, cuisinière du PSG leva les yeux vers moi en souriant :

« Tu crois quoi ma jolie ? Bien sûr que je parle portugais ! Je suis Brésilienne ma belle ! »

Je souris en regardant le plat qu'elle avait posé devant moi. Mon assiette contenait un morceau de poulet qui sentait bon un mélange d'épice et il y'avais également du riz pour l'accompagner. J'en pris une bouché... Délicieux... ça me rappelait la cuisine de Julian...

Mon petit ami était latino du côté de l'Amérique du Sud. Et même si lui parlait plutôt l'espagnol (ce qui expliquait sa passion pour le réal Madrid), je retrouvais dans la cuisine et l'accent de la cuisinière des notes familière.

« Hum... C'est trop bon.... Vive le Brésil ! »

La vieille femme ria aux éclats :

« Il y a bien longtemps pourtant que je n'y ai pas mis les pieds ! »

« Depuis combien de temps vivez-vous ici ? »

« 25 ans... »

« C'est mon âge... Et le Brésil vous manque ? »

« Bien sûr ! Tous les jours ! Mais c'était la pauvreté là-bas alors qu'ici... Mais c'est dur surtout depuis que je suis ici au PSG... Avec les deux autres macaco (macque) dans les pattes je ne peux m'empêcher de penser chaque jour à ma patrie... »

Je riais comprennent que les « macaco » c'était Neymar et Thiago Silva. Rosa souri également et me tendis une petite bouteille d'eau :

« Tiens, tu en aura besoin minha querida (ma chérie) ... Quand on ne connaît pas les plats de fêtes de Rosa on a toujours soif par la suite... mais tu t'y habitueras... »

***

Effectivement, il était 1h00 du matin et je mourais de soif... J'avais fini ma petite bouteille d'eau depuis déjà plus d'une heure et je me tournais et retournais dans mon lit... J'avais soif et par-dessus le marché on m'avait dit que l'eau des salles de bain n'était pas très bonne... J'avais quand même essayé après tout et elle avait un goût infect ! Oh misère... En plus, demain à 10h00 j'assistais à mon premier entrainement avec l'équipe du PSG... Mon rêve devenait enfin réalité bordel de m.... J'allais m'entrainer avec... Oh attend Em' qu'est-ce que tu racontes ? Tu ne vas pas t'entrainer pauvre cloche ! Tu vas jouer les larbins auprès d'Emery et les meilleurs joueurs du championnat français.

Oh misère.... Non, il fallait vraiment que je me lève... Et que je rejoigne les cuisines.... J'ai soif !

***

Enfin ! J'avais déjà bu ½ litre d'eau et je venais de piquer deux bouteilles d'un litre chacune au cas oùà la cuisine... J'ai bien cru que j'allais mourir de soif ! Je regardais l'heure sur la grande pendule de la cuisine de Rosa : 1h20... Ça allait être dur demain... Toujours dans le noir, je sortie de la cuisine en souriant, toute guillerette mais soudain je tapais dans quelque chose de dur :

« AHHH »

Je m'écroulais par terre et sentis peu après une présence à mes côtés. Quelqu'un venait de me prendre la main gauche, essayant de me relever et demanda rapidement :

« Estas bien ? no te lastimaste? »

[Est ce que ça va ? Tu ne t'es pas fait mal ?]

Espagnol ? J'avais à peu près compris que la personne me demandait si je ne m'étais pas fait mal...

« Euh oui oui. »

Je relevais la tête et soudain la lumière s'alluma ce qui m'éblouie un instant :

« Oh... Emma c'est ça ? Je voulais te voir en plus... »

Oh mon dieu... Son accent était trop mignon... Il parlait plutôt bien français... Cavani, face à moi en pleine nuit...Je devais rêver...

Ah bas non... Et j'étais même en pyjama (short de l'équipe de France et débardeur blanc) devant lui...La honte ! Je me sentis rougir furieusement...

« Emma ? »

Oh c'était trop mignon la manière dont il prononçait mon prénom.

Je frissonnais tandis que sa main se posa sur mon bras. Nos regards se croisèrent un instant et il me montra le plan de travail de la cuisine : Un paquet y était posé portant l'adresse du centre d'entrainement du PSG mais c'était mon nom qui figurait en entête.

« Gracias... » je lui souris en attrapant le paquet

Cavani me souris en entendant sa langue maternelle puis (à mon grand regret) il quitta la cuisine. En sortant il me regarda une dernière fois en murmurant :

« Buenas noches Emma »

« Bonne nuit... Edinson... »

***

Les larmes menaçaient de couler le long de mes joues tellement j'étais ému par cette attention à mon égard. J'étais assise en tailleur sur mon lit face au carton que Cavani m'avait donné dans la cuisine. Le carton comprenait deux objets qui m'avais été très cher autrefois : Mes crampons et mes protège tibia... Mon dieu... Une petite carte les accompagnait.

« Croire en ses rêves c'est pouvoir se relever, avancer pour ensuite les vivres... Fais le pour toi, fais-le pour Julian... Ta meilleure amie pour toujours, Jess »

▪️Seconde Chance » CAVANIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant