R E - E C R I T U R E
septembre 2024 -
"Et que ressentez-vous encore aujourd'hui ?"
Emma Williams, jeune parisienne au destin exceptionnel va voir sa vie basculer le jour où une voiture la renverse à la sortie d'une boite de nuit.
Dans le coma pe...
"We used to have it all, but now's our curtain call so hold for the applause, oh and wave out to the crowd, and take our final bow. Oh, it's our time to go, but at least we stole the show, at least we stole the show"
*** Julian ***
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J'étais devant leur hôtel de luxe les attendant, un peu à l'écart de l'entrée principale. Je rabattis ma capuche sur ma tête et chaussa mes lunettes de soleil quand je les vis tous les deux enfin quitter le groupe. J'avais décidé de les prendre à part, ayant du respect pour leur capitaine pour éviter un scandale devant l'équipe complète, car après tout j'avais quand même échangé mon maillot avec lui. Alors qu'ils tournaient tous les deux dans une ruelle sur leur droite je passais tête baissée entre eux et les bouscula d'un coup d'épaule chacun. L'argentin réagis le premier :
« Oh mec tu ne peux pas faire gaffe ? »
Je ne lui répondis pas ce qui le mit rapidement en colère :
« Espèce de connard va ! On ne bouscule pas des personnes sans s'excuser... Je vais t'apprendre la politesse et... »
Je me retournais alors rapidement et me saisit du français par la gorge avant de le plaquer contre le mur. Au passage j'en avait profité pour tacler l'argentin qui se trouva au sol, face la première sur le bitume. Mon visage se trouvait à quelque centimètre de celui du français, ma capuche venant de retomber me dévoilant. Le français me souris et de sa main droite retira mes lunettes de soleil :
« Salut Julian... »
« Julian ? »
L'argentin venait de cracher mon prénom et je me retournais pour lui faire face. Ses yeux étaient remplis de haine et je reportais mon visage sur le français :
« Ta meuf ne te suffit plus ? Maintenant tu t'attaques à d'autres filles ? »
« Oh ! Tu es là pour Emma Williams ?
Je refermais ma prise autour de son maillot et Rami éclata de rire. Je fini par le lâcher, le laissant libre de rejoindre O'campos pour l'aider à se relever :
« Je te prévient Rami... Approche encore une fois d'Emma... Je te jure qu'on va s'occuper de te casser la gueule c'est clair ? »
Alors qu'il me souriait en marmonnant un « oui oui » je ne vis pas Ocampos derrière moi, et ce dernier en profita pour m'envoyer un grand coup par derrière. Je me retrouvais au sol pendant que l'Argentin en profita de nouveau pour m'envoyer son pied dans les côtes et de se pencher vers moi pour m'en coller une... enfin plusieurs même. Je poussais alors un gémissement.
Rami s'approcha de moi en se baissant :
« On en reparle en Coupe de France Draxler... »
Et les deux marseillais partirent me laissant au sol en éclatant de rire...
