R E - E C R I T U R E
septembre 2024 -
"Et que ressentez-vous encore aujourd'hui ?"
Emma Williams, jeune parisienne au destin exceptionnel va voir sa vie basculer le jour où une voiture la renverse à la sortie d'une boite de nuit.
Dans le coma pe...
"With or without you. With or without you. I can't live with or without you. And you give yourself away and you give yourself away and you give and you give, and you give yourself away..."
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
*** Emma ***
Je l'attrape par le bras le forçant à regagner les vestiaires tandis qu'il continue à jurer en espagnol. Nous croisons plusieurs membres du staff mais rien de comparable au regard noir qu'Unai ma lancé pendant que j'essayais de raisonner Cavani...
« Non mais tu es malade ou quoi ? »
« J'ai perdu la tête je sais... Jamais je n'aurais dû calotter Casemiro de la sorte mais il avait insulté Julian ! »
« Je ne te parle pas de ça Cavani ! On s'en fou de Casemiro ! Mais... Je te parle de ton baiser crétin ! Devant ta mère ! Tes gosses ! Unai... Le parc entier merde ! »
Il baissa la tête pendant que je me passais la main sur le visage. Je retirais ma veste de tailleur, il faisait beaucoup trop chaud ici. Il releva enfin la tête et me demanda doucement :
« Comment tu sais qu'il y a ma mère ? »
« Figure toi que je l'ai croisé en tribune ! Elle m'a reconnu et elle est venu me saluer ! Ta mère... Merde ! »
Je me mis alors à pleurer, secoué de sanglot, les nerfs à vif se relâchant de toute cette pression accumulée... Il se leva et s'approcha de moi par derrière et me pris dans ses bras, collant l'arrière de mon crane contre son torse. Je commençais à me laisser aller quand je me souvenu...La blonde... Angelica...
Je me dégageais violement de lui et le repoussa en le frappant au torse :
« Tu n'es qu'un pauvre crétin Edinson ! »
« En quel honneur ces insultes ? »
« Parce que tu te ramènes au bras d'une blondasse contre l'OM et là tu m'embrasses ! J'en peux plus de toi ! »
Je m'écroulais au sol en pleurant de nouveau et il resta figé face à la violence de mes propos. Il finit par s'approcher et pris mon menton dans sa main droite me forçant à relever la tête vers lui :
« Dis-moi que tu ne sors pas avec Thauvin ... »
« Quoi ? »
Il inspira profondément :
« Dis-moi que tu ne sors pas avec Thauvin... »
« Mais... »
« Je t'ai vu avec lui... Je l'ai vu en tribune... Et... »
« Je te coupe... On ne sort pas ensemble ! On est juste ami ! »
Il relâcha mon visage et s'éloigna de moi, me tournant le dos. Je me relevais et m'essuya les yeux :
« Et toi ? Tu sors avec Angelica ? »
Il me tournait toujours le dos et j'avais envie que d'une chose : le frapper !
