# 30H3 - We are Young

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"We are young ! We are young ! We drink and we fight and we love just because we are dumb. We're on the run and you're never gonna chase us down. We are young !"

 We are young !"

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*** Emma ***

« Non de... On ne pouvait pas tomber aux Parc pour le match allé ? Pas envie de fêter nos 31 à Madrid moi ! »

Je me tournais, un plateau à la main vers mon Angel qui râlait... Encore une fois depuis le matin !

Julian arriva et balança une Despé à l'Argentin :

« On le sait déjà Angel ! Tu l'as répété pendant tout l'entrainement ! »

« Et avant l'entrainement » soupira Neymar

« Et après » renchéri Marco Verrati

« Bref tu fais que ça depuis ce matin » Conclu Alphonse en secouant la tête.

Angel continua à râler en espagnol pendant que je souris en repartant dans la cuisine. Je regardais l'heure : 19h45. J'avais dit aux filles 20h30.

J'avais décidé de fêter mes 26 ans en double soirée. D'une, pour qu'il n'y est pas trop de monde dans le loft de mon père et de deux, la plupart des garçons vis-à-vis de leurs femmes ne se voyaient pas faire une grosse soirée avec 5 filles (mon amie Eva avait confirmé sa venue !). D'un côté ce n'était pas plus mal, j'avoue que cela me faisait plaisir d'avoir les gars du PSG juste pour moi ! Même si je ne savais toujours pas si leurs femmes étaient au courant de mon existence ou non... Un jour il faudrait que je leur pose la question ! Mais bon, j'aimais le fait de trainer avec eux.

Du coin de l'œil je vis Tiago S et Marquinhos sourire devant le buffet présent dans le salon de mon père. Etant photographe amateur, il avait mis en exposition toute une série de photo de moi. Je les rejoignis posant mes bras autour des épaules de Tiago :

« J'étais mignonne pas vrai ? »

Il se retourna et me fit un sourire narquois :

« Tu aimerais bien ! »

Avec lui, la relation c'était bien amélioré depuis qu'on se parlait un peu plus aux entrainements. Mais là il prenait trop la confiance !

« Yoh Emma ! »

Je me retournais et vit Presko, Julian et Chris devant une autre photo. Pres' éclata de rire avant de me la montrer :

« C'est toi ça ? Tu avais quel âge sans déconner ? Tu as vu ta gueule ? »

« T'a pas vu la tienne Kimpembe ! Regarde-toi dans une glace ! Ouais c'est moi, j'avais dix ans... »

Marquinhos souris en attrapant la photo :

« Tu étais trop mignonne... C'est ta mère à côté ? »

Une boule se serra dans ma gorge et je captais le regard de Draxler qui se trouvait à côté de Di Maria et de Cavani qui c'était lui aussi rapproché de notre petit groupe :

« Oui c'est ma mère... »

« Elle est très jolie, » continua le brésilien. « Elle est partie à l'étranger avec ton père ? »

« Non pas vraiment... »

« Ah.. Tu as des parents divorcés ? »

« Ma mère est morte Marquinhos... Dans un accident de voiture quand j'avais 13 ans... Bon qui veux une autre bière ? »

Je n'avais pas envie d'en parler, même si Marquinhos s'excusait. Angel avait vu que j'avais besoin de m'isoler deux petites secondes alors il leva la main bien haut et je lui souris. Ce mec c'était de l'or...

***

« Emma ? »

Je failli lâcher mon plat que je rattrapais au dernier moment. Mon cœur s'emballa quand je le vis à la porte de la cuisine ultra sophistiquée de mon père... Seul bémol ? Il ne savait pas cuisiner ! Et le peu de temps qu'il passait à Paris, sois je cuisinais pour lui ou alors il se faisait livrer quand il était seul !

« Bordel Edinson ! Annonce la prochaine fois... Tu m'as foutu les jetons ! »

Il ricana et posa ses yeux sur moi. Nous ne nous étions pas reparlés depuis la nuit du 23 au 24 décembre. Il s'assit sur la table, les jambes dans le vide comme un gamin et me regarda finir de mettre ma sauce bolognaise dans les pâtes. Bon, encore une fois visiblement il faut que ça soit à moi d'entamer la conversation...

« Hum... Alors Cavani, bien les vacances ? »

« Oh... Euh ouais c'était sympas ! Noël comme d'hab', ma mère avait cuisiné pour 50 mais c'était super bon et les gosses étaient content... »

« Tu m'étonnes ! Ça a dû leur faire plaisir d'être avec toi toutes les vacances ! »

Il sourit :

« Ouais je ne les ai pas quittés sauf le 25 et le 1er janvier, ils étaient chez leur mère... Et toi Williams ? Tu as été pourri gâter pour Noël ? J'ai entendu dire dans les vestiaires que Draxler t'avais payé un week-end à Londres ? Tu as conclu ? »

Je lui balançais mon torchon à la tronche et il éclata de rire :

« Tu m'emmerde Cavani ! Je t'ai ... Non que dis-je, je VOUS ai déjà dit à tous qu'il n'y avait rien entre Draxler et moi ! »

« Et il n'y a rien entre ta copine et moi ! Génial on est célib' tous les deux alors ! »

Je beuguais face à ce qu'il venait de dire et m'arrêta de touiller mes pâtes. Cavani compris également ce qu'il venait de lâcher et se tus. Un gros silence gênant venait d'apparaitre entre nous deux :

« Hum... Em ? »

Em'... C'est la première fois qu'il m'appelait comme ça...

« Oui ? »

« Tu ne m'en voudras pas si je pars avec les gars après ? Je sais qu'Adri, Pres', Christo, Ney', Julian et Kylian restent mais... »

« T'inquiète... Je comprends... »

« Merci. »

Il n'avait sûrement pas trop envie de voir Antonella et je le comprenais. Soudain, alors que je m'étais reconcentré sur mon plat je sentis son souffle dans mon cou et sa main relever mes cheveux. Mon souffle se coupa et je fermais les yeux un instant avant de les rouvrir pour apercevoir une petite croix en argent au bout d'une chaine accrochée autour de mon cou. La croix avait une série de trois traits à son pied, ce qui faisait qu'elle été reconnaissable parmi toute celle qui pouvais exister...Je me retournais pour faire face à Cavani qui me souris :

« Je ne savais pas quoi t'offrir... Je ne sais pas si tu es croyante ou non mais je la trouvais très jolie... »

Je caressais la croix du bout de mon doigt puis m'approcha de l'attaquant pour déposer mes lèvres sur sa joue.

« Merci... Elle est magnifique... Tu n'étais pas obligé... »

Il me fit un petit sourire en coin :

« Comme les gars ont tous tenu à t'offrit un petit truc je ne me voyais pas me ramener les mains vide du pays même si je t'avoue... Ça m'emmerde de te faire un cadeau Williams ! »

Je lui envoyais mon poing dans l'épaule et il éclata de rire :

« Tu n'es qu'un bouffon Edinson Cavani ! »

« Et toi une peste Emma Williams ! Tu vas voir... Demain je vais te faire souffrir ! »

« Qui te dis que je veux encore m'entrainer avec toi ? »

Il se dirigea vers le salon en riant toujours et se retourna pour me lancer :

« Parce qu'on aime tout le deux ça Emma ! Nos petits entrainements nocturnes... Tu ne peux plus te passer de moi Williams... Et tu sais quoi ? Je crois que c'est réciproque... »

▪️Seconde Chance » CAVANIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant