SUHO :
Mmm, ma douce Ha-neul, si réceptive à mes caresses. J'adore cette fille, elle me rend dingue chaque jour davantage. Elle m'obsède, je ne vis plus quand je suis loin d'elle. Elle n'a aucune idée de tout l'amour que j'éprouve pour elle. Je suis en elle, elle m'a séduit, elle veut diriger notre danse amoureuse, je la laisse faire. Elle est trop belle. Je caresse ses hanches, je l'aide à s'enfoncer en moi. J'ai besoin de ses lèvres, je les embrasse, son corps est plaqué contre le mien. Elle me tue d'amour à chaque fois que je la possède. Elle me piège par sa beauté son charme. Je ne me reconnais pas. Mais, elle, elle est mon bonheur. Je me vois bien faire ma vie avec elle. Je ne pourrais trouver meilleure femme dans ma vie.
C'est plus fort que moi, il faut que je la touche, l'embrasse. Je suis complètement "addict" d'elle. Je n'aurais pas cru cela possible pour moi, pas en tant que Kpop. J'en ai vu des belles filles, prêtent à tout pour avoir mes faveurs, mais jamais des filles comme elle. Elle m'est destinée, elle sera dans mon avenir. Ma passion pour elle est infinie, je n'ai aucune limite avec elle. Mon amour se déploie en elle, recouvre chaque parcelle de son corps y reste définitivement. Elle est à moi, elle est faite pour moi.
Nous sommes allongés l'un à côté de l'autre. Nos mains sont jointes, nous profitons du petit soleil qui pousse les nuages pour se frayer un passage. La chaleur commence à pénétrer les pores de notre peau. Nous sommes bien ainsi. Il n'y a plus rien autour de nous, uniquement nos coeurs joints reliés par nos doigts entrecroisés. Après l'amour que nous venons de faire, nous laissons place à la passion, la douceur, le romantisme. Je me tourne vers elle pour caresser sa joue. Elle semblait ailleurs.
Je tourne son visage vers moi. Elle me sourit. Je lui demande ce qui la tracasse. Elle me fixe et n'ose pas me répondre, ce qui m'inquiète davantage. Elle m'apprend :
"- Tout à l'heure avant que tu n'arrives, j'ai reçu un appel de mon ancien Directeur. Il voulait que je reprenne le poste d'entraîneur de l'équipe de France. Je dois lui donner ma réponse dans une semaine."
Mon coeur s'emballe. Je ne le sens pas. Elle sera loin de moi, trois ans ?
"- Et que comptes-tu lui répondre ?" Je ne suis plus du tout serein.
Jusqu'à quel point m'aime-t-elle ? J'ai peur. Elle prend mon visage en coupe et pose ses lèvres sur les miennes. Habituellement, cela aurait déclenché des réactions en moi, mais là, ses lèvres me glacent le sang. Et je comprends qu'elle va accepter le poste. Je suis désespéré au fond de mon coeur. Elle va vivre si loin de moi. Quand nous verrons nous ?
"- J'ai demandé une semaine de réflexion. Suho, je t'aime. Tu le sais, je ne t'apprends rien." Elle me dit.
Comme si m'aimer pouvait lui suffire pour ne pas accepter la proposition. C'est exactement ce que je pensais, elle va accepter, sinon, elle ne me parlerait pas de la sorte. Je suis anéanti par la douleur. Elle ne peut pas me quitter ! Je m'allonge à nouveau sur l'herbe, je contemple le ciel pour cacher mon profond chagrin. Je ne dis plus rien, que rajouter d'autre. Je vais la perdre, voilà. C'est sa décision, je n'ai pas à interférer. Ha-neul doit connaître ses priorités. Je n'ai pas à lui dicter sa conduite. Mais, je sais déjà qu'elle ne restera pas avec moi, elle choisira les jeux olympiques. Je n'aimerais pas qu'elle se mêle de ma vie professionnelle. Elle ne m'a jamais rien reproché sur mon travail, les fans, pourtant elle ne doit pas être très rassurée quand je suis loin d'elle. Et en plus, elle a un aperçu avec Jungkook et Ji-eun des dangers de ce métier. Rien, elle ne me reproche rien. C'est maintenant que je mesure que cela ne doit pas être évident pour elle, la vie que je mène, les filles qui me draguent partout où je vais. Alors, je serais qui, si je lui interdisait de réaliser un de ses rêves ?
Non, je suis respectueux et je ne lui interdirais rien, même si sa décision finale m'achève. Je connais ces hésitations, elles sont précurseurs de doutes, elle va accepter parce que c'est quelque chose qui lui tient à coeur. Sinon, elle aurait dit "non", sans hésiter. Le charme de notre histoire se rompt petit à petit. Je ferme les yeux, et mon silence doit l'inquiéter. Que rajouter d'autre. Je lui réponds :
"- Toi seule sait ce que tu souhaites au fond de ton coeur. Personne ne peut te dicter ta décision. Je ne prendrais pas partie, c'est ta vie".
Ma réponse ne la satisfait pas du tout, elle fronce les sourcils. Je crois que je l'ai vexée. Vraiment ? Mais, je ne vois pas comment. Elle se lève et se dirige vers la maison. C'est quoi son problème ? Je ne lui reproche rien, même si je suis complètement dévasté. Elle est en colère désormais, son pas s'accélère. Je me lève à mon tour pour rentrer dans la maison. Quand j'arrive dans le salon, elle est déjà montée dans sa chambre. J'aperçois D.O et Kai, très proches l'un de l'autre. Nous ne sommes plus surpris de les voir ensemble, mais au début cela nous avait un peu déboussolés.
Je monte dans la chambre, elle est dans la salle de bain sous la douche. La porte de la salle de bain est verrouillée. C'est la première fois qu'elle ferme la porte quand je suis avec elle. Je suis vexé, mais j'entreprends de l'attendre sur le lit. Après plusieurs minutes, elle sort, je la dévisage. Ses yeux se posent sur moi, puis me fuit. Il y a réellement un problème. Je lui pose la question :
"- Pourquoi tu es énervée contre moi ? Qu'ai-je fait ?"
Elle s'arrête et me contemple en me cassant :
"- Qu'est ce que tu n'as pas fait, plutôt ?"
Je suis dérouté. De quoi parle-t-elle. J'insiste et elle me réplique :
"- Tu ne te bats pas pour me garder près de toi. C'est ma décision, mon choix, etc...Et toi ? Tu en penses quoi ?"
Je suis étonné de ses paroles. Je lui laisse son libre arbitre et elle prend mon silence comme de l'indifférence. Elle n'a pas compris......
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Amie d'enfance fascinante // SUHO
FanfictionJe m'appelle Ha-neul, j'ai vingt quatre ans. Il y a neuf ans, j'ai quitté la Corée du Sud pour vivre mon rêve : intégrer l'équipe de France de Gymnastique artistique. La séparation de mes parents a été l'élément déclencheur, et j'ai dû quitter ma me...