Chapitre 18 : Cendres

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Arrivée devant ma porte, j'essaie de prendre mes clés, jusqu'à ce que j'entende des pas de ce qui me semble être un enfant vient vers moi en courant. Je retourne, et avant que je ne puisse réagir je me fais enlacer ardemment par une petite touffe rousse.

-Aliiiice !

-Tony ?

Mon agresseur me lâche et je me baisse à sa hauteur.

MOI-Que me vaut ce gros câlin ?

T-J'ai eu peur... J'ai cru que tu allais mourir !!

J-Tu n'es pas le seul.

Jack lui ébouriffe les cheveux, je le regarde dans les yeux, il me sourit tristement... C'est vrai qu'il a dû avoir peur... J'ose même pas imaginer ce qui se serait passé si L'homme de la Lune ne m'avez pas sauvé... Bref, je reporte mon attention sur Tony.

-Je ne pouvais pas mourir, parce que je t'ai promis qu'on allait aller à la piscine. Tu t'en rappelles ?

-Ouiiii.

-Le weekend prochain je t'y emmène d'accord ?

-Oui, ça me va !

On discute un moment puis ils s'en vont (Jack est parti le raccompagner chez lui). Je rentre cher moi et ferme la porte, je vais pour prendre ma valise et la vider mais je me rend vite compte que je l'ai oubliée dehors. Le moins qu'on puisse dire c'est que c'est pas son jour à cette pauvre valise. Je vais la chercher, la rentre, enlève mes chaussures qui sont en effet morte (elles ont un énorme trou à la place de la semelle). Je monte ma valise dans ma chambre, la met sur mon lit et l'ouvre.
Sur le dessus il y a une des sweat de Jack, sûrement celui qu'il m'a prêté. Lorsque je le prend pour l'enlever de la valise un papier plié en tombe, je pose le sweat sur mon lit et attrape le papier par terre, je le déplie et le lie.

"Il te va bien mieux qu'à moi et comme ça, ça m'en fait un de moins.
Cordialement,
J.Frost."

Je ris et sort mon téléphone de ma poche pour le remercier.

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À : Jackounet

-Merci J.Frost

-Haha, de rien madame Diligitis !

-Tu auras le droit à un bisous demain.

-Chouette !
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J'éteins mon téléphone et finit de vider ma valise. Je me prépare à manger, comme je n'ai pas très faim, je me fait une salade. Une fois celle-ci mangé, je vais me coucher sans attendre mes parents.
Mais, malheureusement, je n'arrive pas à dormir, trop de chose en tête, probablement. Puis, me vient une idée, et si... Je peux créé ou transformer un vêtement par exemple. Je me lève et vais chercher un mouchoir en tissu dans le placard de mon père, puis je retourne dans ma chambre. Je m'assois par terre, sur le parquet et pose le mouchoir devant moi. Au cas où ça tourne mal j'ai pris l'extincteur de mon père (oui, il est un peu parano, il a même demander à la mairie si il pouvait construire un boumqueur dans le jardin mais, heureusement, ils ont refusé et lui ont dit que c'était inutile. Depuis ce jour, mon père dit qu'ils sont reptiliens... ). Je place mes mains au-dessus du mouchoir et repend un petit feu dessus. En peux de temps, le tissu bleu laisse place à de la fine cendre noir. J'essaie de voir si je peux la contrôler en la faisant voler, comme d'habitude, ça fonctionne. Les cendres ont gardé la forme rectangulaire du mouchoir. Je place une de mes mains dessous et laisse tomber le mouchoir de cendre dessus. Il ne s'effondre pas en un tas de cendre, non. Il garde une apparence et une texture de tissu. Je le manipule et l'étire dans tous les sens, il est solide tout en étant souple, comme un vrai mouchoir. Je le fais devenir un tas de cendre dans le creux de ma paume puis le fait redevenir un mouchoir, ce qu'il fait. Et j'essaie de le faire devenir... Une chaussette, ce qu'il fait. Je descends dans l'entrée, prend mes chaussures trouées et remonte dans ma chambre avec. Une fois dedans je me rassois où j'étais, écarte un peu ma chaussette de cendre et pose mes chaussures à la place. Je fais comme pour l'autre : place mes mains au dessus et repend le même petit feu que tout à l'heure dessus. Il se transforme en cendre. J'attrape mes chaussures, elles sont elles aussi solides. Je les repose, attrape ma chaussette et la pose à côté, je les fais se réduire en un gros tas de cendre puis les transforme en une magnifique paire de talons compensés.
Après un défilé de mode à travers ma chambre pour tester mes nouvelles chaussures. Puis je met au point la même technique mais en faisant une tenue entière. De plus, je n'es pas besoin de l'enlever pour la changer, je n'ai qu'à l'imaginer. Mais, le mieux c'est que, c'est insalissable (j'ai essayé de mettre dessus pleins de trucs salissant et tous ont glisser à sa surface). Enfin bref... Je viens de trouver une façon trop bien de ne jamais tomber à court de vêtements !
Je me remets en pyjama et m'endors exténuée.

Le lendemain matin je me réveille péniblement à cause de ma nuit très... Courte. Je me lève, me prépare et m'habille. Je choisis de me faire un jeans, relativement simple et un haut un peu plus travaillé. Une fois le tout mis, je descend déjeuner, ma mère est là mais mon père, encore absent. Je met mes nouvelles chaussures trop magnifique, oui elles sont devenus l'amour de ma vie. Je sors de chez moi et me dirige vers le collège. En chemin je croise pas mal de gens, les mêmes que d'habitude sauf que je croise un attroupement avec exclusivement des hommes... Bizarre. Enfin... Je continue ma route et arrive devant le portail du bahut, je sens une boule dans mon ventre, un peu comme quand on est stresse avant un examen. Sauf que là, je n'ai aucune raison de stresser. Bon, je me lance. Je franchis le portail, entre dans le hall et vais à mon casier comme à toutes les pauses. Je suis interrompue par deux mains qui viennent se poser devant mes yeux et me cache la vue, je suppose que pour la retrouver, je dois deviner de qui il s'agit.

-Mains : petite et chaude. Je dirais ma Sophie.

Les mains se lèvent de mes yeux, je tourne la tête et peu voir que j'ai raison. Je ferme mon casier, met mon cadenas, prend mon sac et on va s'assoir sur un des bancs du hall. On commence à discuter, moi je lui parle de mes pouvoirs, ce que je peux faire avec et tout... et elle, mon parle de son nouveau voisin qui est apparemment très craquant et qui s'appelle Antoine, ça fait du bien de passer d'un temps seule avec ma meilleure amie, discutant de tout et de rien pendant un moment. mais, on est malheureusement interrompue par Nath et jack qui viennent d'arriver. on discute mais sommes encore interrompue, mais par la sonnerie cette fois. on se lève et se dirige vers la salle de notre prochain cours jusqu'à ce que je sente une main se poser sur mon épaule, m'obligeant à m’arrêter elle se retourne vers l'auteur de se geste et tombe nez à nez avec Jack.

-Oui ?

-Nouveaux vêtements ?

-Oui, c'est moi qui les ai fait.

Je me dandine de fierté se qui a l'air de fortement l'amuser.

-Hum... Ils te vont bien !

-Merci...

Je ne m'habituerais jamais à ses compliments, ce qui je fais fortement rougir.

-Bon, il faut qu'on y aille.

-Oui, tu as raison.

Il s'avance, glisse sa main dans la mienne et on fini le reste de la distance qui nous sépare de notre salle de maths. Une fois devant celle-ci, le prof nous fait entrer, nous nous plaçons chaque un à notre place respective dans le même brouhaha qu'habituellement.

PROF-Un peu de silence s'il vous plaît.

Le silence se fait presque instantanément.

PROF-Je vais vous annoncer deux bonnes nouvelles.

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