Chapitre 31 : New York

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Je sais ça fait un petit peu savant fou mais comprenaient moi, c'est l'excitation de la nouveauté.

Pendant le trajet nous virevoltons dans tous les sens, le vent frais me fouette le visage. Je me sens bien, je me sens renaître, je me sens vivante.

-Merci d'avoir accepté qu'on vienne.

Je jette un regard vers lui, il est à ma droite mais un peu en avant, il me regarde aussi en me souriant.

-C'est rien, au contraire, c'est moi qui te remercie d'avoir voulu m'accompagner...

Il détourne les yeux et regarde devant lui, tandis que je l'observe toujours.

-Des fois c'est un peu pesant de faire ça, tout seul, regarder les enfants jouer et rire en ne me souvenant pas de mon enfance à moi...

-Ça ne doit pas être facile, d'avoir tout oublié ...

Pour toute réponse, il me fait un sourire tristounet. J'aimerais pas être à sa place...
En quelques minutes nous arrivons à notre destination.

-New York, nous voilà !!

En m'entendant hurler, ils explosent de rire. Une fois au dessus de La ville, des gros flocons de neige nous tombent dessus, accentuant la magie de cet instant. Lorsque nous nous rapprochons un peu du sol afin de pouvoir voir les New-yorkais sortir de chez eux et aller jouer avec la neige dans la rue. Il y a des adultes, des enfants, des personnes âgées et j'ai même vu des chiens ! Cette ville et dingue et étonnamment animée par rapport à l'heure tardive... On se pose donc au milieu de la rue bloquée par des voitures ayant été surprises par la grosse tombé de neige.
C'est alors qu'une bataille de boule de neige collective commence autour de nous, où se mêlent grands et petits.
C'est dingue de voir autant de personnes si différentes être réunies.
Au bout d'environ une heure tout le monde rentre chez soit frigorifiés, on se retrouve donc tous seuls, assis dans la neige. Puis tout d'un coup j'entend des sanglots, mais impossible de savoir d'où ils viennent.

-Vous entendez ça...?

-Ça quoi ?

-Les sanglots.

-Euh...

Il lève la tête et la tourne dans tous les sens.

-Non, je n'entend rien...

-Moi non plus.

C'est bizarre ça... Je me lève donc et essaie de trouver d'où viennent ces sanglots. Ils me mènent jusqu'à l'un des immeubles en face de nous. Je cours donc vers celui ci, et m'envole pour trouver la personne qui pleure. Arrivée devant une des fenêtres du cinquième étage, j'y vois un petit garçon assit sur un lit simple avec des draps bleus. Je décide d'essayer d'entrer dans la pièce, heureusement pour moi, la fenêtre n'est pas verrouillée. Je pousse donc délicatement la vitre et pose un pied sur le parquet qui recouvre le sol. Il ne bouge pas et a toujours la tête enfouie dans ses bras. Les pleurs viennent bel et bien de lui, je me demande ce qui lui arrive.
Pour toute réponse j'entend deux voix, l'une féminine et l'autre masculine. Elles sont tellement fortes que je n'ai aucun mal à comprendre ce qu'elles disent.

V.F.-Je le sais Jammie... Mais ne me met pas tout sur le dos. On était tous les deux d'accord sur le fait d'attendre qu'il soit suffisamment grand pour le comprendre avant de le lui dire.

Je suppose que "Jammie" c'est le prénom de l'homme mais de quoi ils parlent ? Lui dire quoi ?

J-Peut-être oui mais regardes dans quel état il est maintenant.

V.F.-C'est normal qu'il réagisse comme ça, c'est quand même pas rien... Et peu importe le temps qu'on aurait pris pour le lui dire ça n'aurait absolument rien changé.

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