Saison 1 chapitre 4

336 14 5
                                    

Saison 1 : Comment feraient-ils pour se rencontrer ? Chapitre 4 : Histoire de famille


Danaël

Finalement, je rentre bien après 17h30, ce qui me vaut un sermon de la part de mon frère.

-Désolé, j'ai été enlevé par des extraterrestres.

-Danaël ! Sérieusement, qu'est-ce que tu as fait ?

-Ben, j'ai rencontré une fille et...

-N'en dis pas plus, s'il te plaît.

Je rougis violemment.

-Mais n'importe quoi ! Elle m'as fait visité la ville, c'est tout !

Je rentre dans ma chambre, claque la porte et appelle Saryn pour lui raconter ma journée.

Bizarrement, elle n'a pas l'air contente du fait que j'ai trouvé une amie. Des fois, je ne la comprend vraiment pas. Ah, les filles !

Jadina

Je rentre discrètement dans la maison par la porte de derrière. Mes parents ne semblent pas avoir remarqué ma disparition. Le salon s'est transformé en champ de bataille. Des débris de porcelaine jonchent le sol. Je vais dans ma « salle de classe ». Zut ! Ma mère et le professeur Vangelis y discutent ! Je rentre quand même. Ils s'écartent brusquement l'un de l'autre.

-Jadina, où étais-tu ? Me demande ma mère.

-Euh... Aux toilettes.

Ma mère me jette un regard soupçonneux et quitte la pièce.

-Bon, Jadina, reprenons les leçons, me dit le professeur Vangelis.

Je m'assois, mais je n'écoute rien à ce qu'il dit. Il doit le remarquer, mais il fait comme si de rien était, car il doit comprendre que j'ai besoin de réfléchir après les avoir vu, lui et ma mère, en train de s'embrasser.

Le professeur Vangelis... Il est comme un père pour moi. En fait, ça fait plusieurs années que je me demande s'il n'est pas vraiment mon père. Le fait est que je ne ressemble pas du tout à celui que j'appelle papa. J'ai les yeux de ma mère, mais pour le reste, je ressemble au professeur Vangelis. Maintenant que j'ai surpris ma mère et mon professeur s'embrasser, j'envisage très sérieusement la possibilité que Kalisto Vangelis soit mon père. Avant ma naissance, il était son médecin. Ma mère souffre de la maladie du Lerdamer. Je ne sais pas trop ce que ça fait, mais elle prend des cachets toutes les heures. Le soir, elle en prend cinq.

Je me demande pourquoi je suis si calme. Peut-être que je suis heureuse qu'il soit mon père, après tout, je le connais mieux que mon «vrai» ou «faux» père. En fait, c'est surtout lui qui me connais mieux que le mari de ma mère.

Les pieds sur TerreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant