Je Pensais Te Haïr (T1) [Katsudeku]

Chapitre 13

PDV Katsuki

Le soleil émergeait à peine de la ligne d'horizon lorsque je me réveillais ce matin. Il devait être, à vue de nez, 7h du matin. Je pestais contre moi-même de m'être endormis en laissant nos affaires sans surveillance, heureusement personne n'avait eu l'air de s'être introduit dans notre abris. Seulement quelques plumes qui montraient le passage d'oiseaux.

Je jetais un coup d'œil à notre équipement qui n'avait pas bougé pendant la nuit. Ensuite mon regard se posa sur nos provisions qui n'avaient pas été entamé. Je n'avais pas la tête à bouffer hier, surtout avec la chose qui m'utilisait comme oreiller actuellement !

Mon regard se porta sur le concerné qui n'avait pas encore ouvert les yeux. Il dormait paisiblement, la tête nicher contre mon torse dont le souffle me chatouillait le menton.

« Je jure que je vais le crever dès qu'... »

Il frémit légèrement en laissant échapper de ses lèvres le mot « froid » avant de resserrer subitement le contact entre nos deux peaux dans une étreinte. Le contact de ses mains froides me fit frissonner dans tout le haut de mon dos. Un sensation plutôt désagréable dès le réveil, je précise.

Je me préparais à lui éclater sa sale gueule de con avec l'une de mes fameuses explosions. Cependant je m'arrêtai net en l'entendant prononcer mon nom avec un large niais sur le visage.

Ce genre de contact me rappelais nos siestes à la maternel, il s'incrustait toujours dans le même lit que moi pour dormir. Enfin... « Dormir »...

Le mot « dormir » ne convenait pas vraiment à ce qu'il faisait...C'était plus une excuse pour se retrouver avec moi et me parler de tout ce qu'il lui passait par la tête.

Flashback :

- Bien les enfants, c'est l'heure de la sieste. dit doucement notre surveillante.

Je rallais avec plusieurs de mes camarades, je n'avais pas du tout sommeil et voulait encore m'amuser dans la cour. Mais elle ne changea pas son ordre malgré nos protestations, elle se fit même plus dure et plus autoritaire. On s'y résolu tous à contre cœur et nous mettons tous dans nos lits en essayant de trouver le sommeil.

Comme à mon habitude, je ne trouvais pas ce foutu marchand de sable. Je regardais les autres près de moi qui avais déjà rendus les armes, leur bave coulant sur leur oreiller...beurk. Je me contentais de regarder avec lassitude le plafond jaune de la grande pièce. Je m'ennuyais comme un rat mort, je ressemblais à ma mère quand elle réalisait ses séances de méditation. Je soufflais bruyamment d'ennuie à cette idée, ne réveillant personne en passant, et fit semblant de dormir.

Au bout d'un quart d'heure je sentis un petit être glisser sous mes draps. Je me doutais bien de qui ça pouvait être facilement. Je regardais la masse se déplacer sous la couette en essayant de trouver une sortie. Il a eu l'air de la trouver bien vite, bien trop vite à mon goût.

Alors qu'il se dirigea vers celle-ci, je lui bloquai le passage en refermant le tissu sur lui.

Il commença à s'agiter en grattant sur mon bras à travers le drap pour le laisser sortir. Je riais légèrement le voyant faire, il arrêta alors de s'agiter et je l'entendis râler là-dessous. La plaisanterie avait assez duré on dirait, je relevais le tissu et fît une place près de moi. Une petite frimousse aux yeux vert sortis de là prenant une grande bouffer d'air frais, il tourna son regard vers moi en faisant la moue pour m'indiquer son mécontentement dont je n'en avait cure.

- C'était méchant ça Katchan. dit le concerné

- Je t'ai laissé sortir non ? répondis-je avec indifférence