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J'avais était très étonné de la tournure qu'avait pris ma journée, si un jour on m'avait dit qu'Harry viendrait chez moi et qu'on aurait bu du chocolat chaud en papotant comme deux amis je me serai sûrement étouffé en riant.Mais c'est finalement ce qui est arrivé, et je ne regrettes pas, le Harry que je connaissais était un sale con, mais celui que j'avais découvert hier était vraiment gentil, il semblait finalement se rendre compte qu'il n'avait pas besoin d'être un connard pour se faire respecter et apprécier. D'autant plus que c'est lui qui avait fait un pas vers moi, ce qui n'enlevais rien au super après-midi que j'avais finalement passé avec lui.

Nous nous étions tellement bien entendu que je lui avais proposé de passer la soirée chez moi ce soir et de venir dans l'après-midi s'il n'avait rien d'autre de prévu, alors, même si au début il avait parut surpris, il avait finit par accepter et j'avais pu lire dans son regard de la reconnaissance, car je faisais comme si rien ne s'était passé entre nous, je voulais réellement tout reprendre à zéro avec lui et il semblait être du même avis ce qui me facilitait la tâche.

Là, j'étais actuellement en train de me demander si j'allais préparer des chocolats chauds tandis que Harry essayait de mettre au four le gâteau que nous avions eu du mal à préparer cet après-midi. Que je vous explique : Harry est doué en cuisine, mais j'ai un four trop bizarre d'après lui tandis que moi je suis carrément nul en cuisine, je ne sais rien faire de mes deux mains sauf du chocolat chaud. C'est pourquoi je suis légèrement enrobé, je ne mange que des plats commandés ou bien surgelés. Par contre je doutais que Harry sois le genre de gars à manger de la merde, il était tellement bien formé sans un pet de graisse que je ne serai pas étonné s'il me disait qu'il avait la même alimentation que Lottie.

Il réussi finalement à comprendre comment fonctionnait mon four et quand je lui ai proposé de commander des pizzas il m'a envoyé un sourire malicieux, le genre de sourire qui fait craqué tout le monde ne mentais pas, et il avait dit d'une voix narquoise :

-Et pourquoi pas cuisiner ?

J'avais cru comprendre que Harry était le genre de personne à être à l'aise en moins de deux chez tout le monde, c'est pourquoi je n'étais pas plus étonné que ça lorsqu'il avait posé ses affaires sur mon fauteuil et qu'il m'avait suivit dans la cuisine en me proposant de faire un gâteau comme s'il était chez lui. Ça m'avait plutôt fait rire car je ne suis pas ce genre de personne, moi il faut qu'on me propose les choses, je ne prend jamais l'initiative, mais j'ai aimé sa façon de faire comme s'il était chez lui et qu'on était de vieux amis. J'avais vraiment apprécié ça, et je crois que, malgré tout, il avait eu peur que je le prenne mal puisqu'il avait semblait tendu car je prenais du temps à répondre à cause de la surprise.

-Heu... dis-je d'une voix peu assurée.

-Attend ?! Tu vas me dire que tu sais pas cuisiner ?!

Je sentis mes joues chauffer, je ferma les yeux et baissa la tête, me balançant d'un pied sur l'autre, mal à l'aise, ça avait toujours été une sorte de honte devant les gens bien qu'au quotidien ce ne soit pas gênant. La seule chose que je sais faire ce sont les chocolats chauds. J'avais déjà réussi à faire cramer des pâtes, à carboniser des frites, mon riz était toujours trop collant, et je ne savais pas éplucher de pommes de terres pour faire de la purée, de plus, tout ce que je mettais à cuire dans une casserole virait au noir et finissait immangeable.Alors non, je ne suis pas doué en cuisine, d'autant plus que je n'aime pas trop ça.

-D'accord, sourit Harry, et bien je vais te montrer !

J'ouvris grand les yeux, je ne suis pas trop sûr de vouloir cuisiner... Je pourrais le blesser, me blesser, faire cramer ma maison, la nourriture, en bref, je trouve que c'est une très mauvaise idée. Je releva les yeux vers lui, et secoua négativement la tête, je croisa mes deux mains dans le bas de mon dos et tenta le tout pour le tout.

-T'es sûr de pas vouloir une pizza ?

Il m'offrit un sourire conciliant avant de me demander si j'avais des légumes dans mes placards quelque part, je fronça les sourcils. Je ne cuisinais pas alors non, je n'avais pas de légumes, d'autant plus que je n'aime pas ça, je veux dire, ça à un drôle d'aspect, c'est couvert de terre quand tu les récupère et les couleurs font peur parfois. Quand je secoua la tête il sourit encore plus et s'exclama :

-Bon ! On va devoir aller faire des courses alors !

Seul le silence lui répondit, j'étais surpris de voir comment il se comportait avec moi, chez moi, on dirait qu'il était chez un ami de longue date qu'il voyait très souvent, il avait une manière d'être qui faisait que quelque part,au fond de moi, je l'admirais, j'ai toujours trouvé que les gens qui étaient à l'aise avec tout le monde étaient inspirants car moi, je n'arrivais pas à placer deux mots sans rougir face aux inconnus. Et ça m'as de nombreuses fois porté préjudice, c'est pour ça que parfois, j'aimerai avoir les cheveux aussi longs que ceux d'Harry,pour pouvoir me cacher derrière lors de moments gênants, mais ce n'était pas le cas donc je me contentais de baisser la tête et de me faire tout petit.

De plus, j'étais souvent gêné car je devais faire face tous les jours à mes complexes qui étaient très nombreux : je me trouvais trop petit, le problème avec ça était que je ne pouvais pas atteindre le haut des meubles et toutes mes affaires qui se trouvaient un petit peu trop haut, j'avais des formes que je jugeais trop féminines : de trop grosses fesses trop rondes et une taille trop marquée pour un garçon, aussi, ma voix éraillée et cassée me donnait encore moins de confiance en moi que je n'en avais déjà.

-Louis ! Cria Harry près de mon oreille.

Je sursauta, posant une main sur mon cœur pour marquer ma surprise, et leva mon visage vers lui, ses yeux verts se fixant dans le bleu des miens, m'interrogeant du regard,cherchant à savoir ce à quoi je pensais pour être si loin dans mes pensées. Je détourna les yeux, ne lui apportant pas de réponses,cela me semblait inutile.

-Hum ? Qu'est-ce-qu'il y a ?

-Je voulais savoir si tu voulais venir avec moi au supermarché.

-Ah ! Heu... oui... je crois...Fin, oui, oui je viens. Balbutiais-je tant bien que mal.

Il me fixa, semblant se demander se qui me mettait dans cet état, et j'avoue que je me posais la même question que lui, depuis quand étais-je gêné devant lui ? Je veux dire, j'avais beau ne pas avoir spécialement confiance en moi,je ne me laissait pas non plus marcher sur les pieds, surtout pas par Harry. Je fit un simple signe de la main, montrant que je n'en avais que faire et que ce n'était toujours pas intéressant. Profitant de sa surprise, je me faufila entre lui et le mur, ma main touchant légèrement ses côtes dans l'action, je frissonna à ce contact pourtant moindre et récupéra mes affaires pour me couvrir, n'ayant aucune envie de tomber malade comme cela m'arrivait au moins une fois chaque hiver.

Le temps que Harry me rejoigne j'avais enfilé mon long manteau polaire et mes fidèles chaussures de tous les jours, je chercha mon écharpe mais réalisa que je l'avais mise à laver, elle avait mal supporté la pluie de ses derniers jours,quand à mon bonnet, il semblait être resté chez ma sœur. Je soupira, ce qui attira l'attention de Harry sur moi.

-Qu'est-ce-qu'il y a ? se montra-t-il curieux.

-Je crois que j'ai oublié mon bonnet chez ma sœur, je ne suis pas sûr de le récupérer un jour. Dis-je dans un rire.

Ma remarque sembla le faire rire mais le pire était que je ne plaisantais pas, ma sœur était aussi grande que moi mais beaucoup plus menue, ce qui faisait que tous mes vêtements lui allait trop grand, sauf qu'elle les adorait puisqu'ils étaient confortables (je ne peux pas la contredire là-dessus) donc,elle me piquait toujours des vêtements, et il semblerait qu'elles'en soit prise à mon bonnet cette fois. Ça m'énervait car j'étais très frileux et aussi le genre de garçon à tomber malade tout le temps, c'est pourquoi j'étais habituellement bien couvert. Alors que j'étais dans mes pensées, je sentis quelque chose se poser sur ma tête et la réchauffer agréablement, je leva les yeux pour voir Harry poser son bonnet sur ma tête en souriant :

-Tiens comme ça tu n'attraperas pas froid !

-Mais... et toi ? M'inquiétais-je.

-T'en fais pas, je suis pas d'un naturel frileux. Il me fit un clin d'œil et nous prîmes la direction du supermarché, Harry bien décidé à nous faire marcher jusque là-bas dans le froid et moi n'ayant qu'une envie : boire un chocolat chaud devant ma cheminée en parlant avec Harry.  

Maybe I Hate You [Larry]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant