Trapped - Harry Styles (H.S)

Chapitre 1

Sélika

Je n'arrive pas à le croire, je suis enfin à Londres! Je peux donc me consacrer pleinement à mon rêve maintenant : devenir écrivaine! Je viens à peine de descendre de l'avion et de récupérer mes bagages que je suis toute excitée !

Le London City Airport est tellement beau! J'en suis toute émoustillée c'est fou! Mon cœur bat la chamade quand je tire les valises vers la sortie. Le vent et la pluie me fouettent le visage et malgré ça j'ai encore plus chaud qu'à l'intérieur ! J'ai l'impression que mon gros pull, mon épais jogging et mes bottes fourrées me couvrent trop! Même mes lunettes rondes réchauffent mes yeux vert sans oublier mon chignon défait créé par mes longs cheveux gras auburn qui brûlent mon crâne.

Je rejoins un taxi garé un peu plus loin que la sortie qui semble n'attendre personne. Je lui donne l'adresse de l'appartement que j'ai loué et avec assez de mal, il m'y conduit. Je dois dire que je n'ai pas réellement pensé à l'accent américain qui s'entend fortement quand je parle surtout avec des Anglais. Il faudrait que je m'entraîne sur ce point là.

Après environ 45 minutes de route, le chauffeur s'arrête devant un petit immeuble fait de briques rouges. Je crois qu'il n'est pas dans le centre de Londres mais plutôt dans les environs. Je le remercie avec un grand sourire et de l'argent en descendant du véhicule avant de récupérer mes affaires.

Je respire un bon coup l'odeur de l'Angleterre avant d'appuyer sur l'interphone, qui est censé appeler le propriétaire de son logement. Très vite, quelqu'un parle à travers l'objet.

"-Oui? Qui est-ce? Demande quelqu'un avec une voix qui n'est pas des plus jeunes.

-Bonjour monsieur ! Je suis Sélika, vous vous souvenez ? Je suis la nouvelle locataire de l'appartement 29. Je me présente brièvement, préssée d'enfin emménager.

-Oh oui bien sûr ! Je vous ouvre tout de suite, quand vous entrerez, dirigez vous directement au fond du couloir, vous verrez une porte noir. Je suis là bas. M'explique t-il. J'en profiterai pour vous fournir les clés de l'appartement.

-Merci beaucoup ! Dis-je en tirant la porte dévérouillée."

Après avoir rencontré le propriétaire, qui est d'ailleurs d'une gentillesse étonnnante puisque malgré son vieil âge il m'a offert une serviette pour me sécher de la pluie qui avait souillée mes habits avant de porter toutes mes valises jusqu'au 4ème étage sans ascenseur , je saute sur le lit aux couvertures immaculées de blanc avant de me rouler dessus.

Le lendemain, je me réveille plus tard que d'habitude, mais en pleine forme au moins. Vers 9h, je suis devant ma penderie que j'ai littéralement envahit hier soir avec mes vêtements. J'aime beaucoup l'armoire parce qu'elle est spacieuse mais je l'apprécie un peu moins parce qu'un miroir recouvre son devant et quand ma serviette tombe par inadvertance et que je vois mon corps, une mine de dégoût peint mon visage.

Je n'aime pas mes bras, mes seins m'horrifient, mon ventre me dégoûte et j'ai une haine infondée au près de mes jambes.

Je crois même sentir quelques larmes perler sur mes joues plus pâle que d'habitude.

J'ai tellement mal au cœur. Enfaîte je suis juste dégoutée de moi. Je hais que l'on me touche ou que l'on regarde mon corps. C'est pour ça que je ne fais que porter des habitants envahissants et repoussants