Chapitre 16

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Harry

Déjà que tuer une personne ça prend du temps, alors pour trois j'en parle même pas.

Ce matin, quand je suis me suis réveillé avec Sélika dans les bras, j'ai tout de suite pensé à ces trois boulets qui voulaient faire affaire avec moi.

Ils ont voulu que je leur serre les mains avec lesquelles ils avaient touché à ce qui m'appartient. À elle.

Elle était si belle endormie paisiblement, son visage enfoui dans mon torse, ses fines mains qui tenaient légèrement mon tee-shirt.

Je me suis levé avec une seule idée en tête : éliminer ceux qui l'avait faite pleurer. Je suis allé chercher Zayn, Liam et Louis et j'ai pris une dizaine d'autres hommes. Je ne leur ai rien dit. Je n'en ai pas besoin. Ils savaient tous que si je ne disait rien c'est que c'était grave et qu'un problème était sur le point d'être réglé. On est allé à l'adresse à laquelle ils ont dit qu'ils séjournaient ces jours-ci. C'était un hôtel. Un hôtel de riche.

Je n'ai même pas eu à me présenter, que les vigils et hôtesses nous ont laissé passer.

Tous des froussards et des lâches.

J'ai dit les trois noms à l'accueil et elles m'ont données les différents numéros de chambres.

Nous sommes montés, calmement, lentement, avec toute la grâce et la coolitude que nous avions sous la main.

Arrivés au bon étage. Je me suis adossé au mur, en croisant les bras sur ma poitrine après avoir fais signe à mes hommes.

Premièrement, ils ont toqué. Deuxièmement, les trois hommes ont ouvert la porte avec une belle synchronisation. Troisièmement, ils nous ont vu. Et c'est alors que des regards de peur et d'incompréhension se sont plaqués sur leur visage.

Mais il n'y a pas à avoir peur si vous n'avez rien à vous reprocher.

Puis tout c'est passé très vite: mes hommes les ont attrapés et attachés dans l'une des trois chambres. Ils se débataient. En vain.

Avec Zayn, on est allés fouiller les deux autres chambres. C'était très... Intéressant comme visite.

Des photos de petites filles nues et appeurées. Des petites culotte usagées dans certains tiroirs. Et même des carnets qui comparaient les meilleures parties de jambes en l'air depuis au moins 8 ans. En les feuillants, on peut voir que chaque souvenir est illustré de quelque chose de la personne. Ça pouvait être des mèches de cheveux, une photo de la victime ou même un bout de ses sous-vêtements.

Pfff. Après on dit que je suis cinglé. À côté de ça je suis un... Un tueur quoi. Moi je fais dans le meurtre et le sang pas dans la pédophilie ni le viol... Fin' ça par contre ça dépend...

En continuant de feuilleter les carnets, je suis tombé sur un nom et un visage familier. C'était elle. Il y a des années. Elle a toujours été magnifique à ce que je vois. Mais ce qui me déplut c'est qu'elle était dans ce carnet. Les commentaires disaient "merveilleux coup, une peau agréablement douce, une chatte tellement étroite avec un goût sensationnel, des seins parfaits et une petite bouche parfaite pour la fella..." okay okay j'en ai assez lu comme ça.

J'ai arraché la page et sortis le briquet qui était enfoui dans ma poche puis je l'ai brûlé.

J'étais tellement énervé et prêt à tout casser que j'ai attrapé Zayn par la manche pour le traîner dans la chambre où étaient les trois condamnés.

Trapped - Harry Styles (H.S) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant