- Mais je n’ai rien trouvé sur lui dans le dossier que tu m’as donné… A part son nom et son âge lors de l’accident, nous ne savons strictement rien de lui, déclarai-je.
- Précision : TU ne sais strictement rien de lui, avoue-t-il, un sourire en coin.
- Tu as des informations sur sa personne ?
- Pendant toutes ces années, tu croyais vraiment que je m’étais tourné les pouces ? Non, il est vrai que j’ai de nombreuses informations sur lui qui, je pense, devraient nous intéresser…
- Pourquoi ?
- Son caractère…
- Qui veut dire ?
- Ce jeune a un caractère bien trempé et ne s’ouvre qu’aux personnes envers qui il a du respect, continue-t-il.
- Et comment faire pour avoir son respect ? Il est plus âgé que moi de quatre ans si je me souviens bien alors comment le faire me respecter ?
- Respectes-tu les personnes impressionnantes ?
- J’ai du mal à te suivre…
- Si tu fais quelque chose d’impressionnant, il est possible qu’il te donne son respect, avoue-t-il.
- Mais je ne sais rien faire d’impressionnant !
- Tu as justement une des clefs pour son respect…
- Qui est ?
- Je vais te laisser réfléchir un petit peu : à l’époque, c’était un jeune rebelle de dix-sept ans qui se la jouait dès qu’il en avait l’occasion… A ton avis, va-t-il avoir dit à ses amis qu’il s’est simplement fait percuter par une voiture ?
Je réfléchis. Si je me mets à sa place, j’aurais clairement inventé un mensonge pour ne pas passer pour un con mais je ne suis pas à sa place. Lorsqu’on est blessé, on peut prendre conscience de certaines choses et il a certainement pris conscience que ce serait stupide d’agir ainsi. A part s’il est véritablement très têtu…
- Il a dit un mensonge à son entourage ?
- Tous ses amis et une grande partie de sa famille croient qu’il s’est blessé en faisant des figures sur son scooter, continue-t-il.
- Crétin
- Je ne te le fais pas dire mais là n’est pas la question, dit-il. Tu as seulement à aller le voir et te la jouer gros dur pour ensuite lui déballer une phrase bien faite en mode « Si tu ne veux pas que j’étale toute ta vie, tu as intérêt à m’obéir » ou un truc du genre…
- Oui mais quel intérêt j’ai à lui dire cela sachant qu’il va certainement refuser de me le dire étant donné que je vais d’une façon ou d’une autre dire ce qui lui est réellement arrivé ?
- Sur ce point-là, je suis d’accord… Je t’avoue que c’est la chose à laquelle je n’ai pas encore pensé, avoue-t-il. Il faudrait que l’on y réfléchisse ensemble je pense…
- Je trouverai un moyen de le faire parler, quoi qu’il arrive, déclarai-je, déterminée.
- Ne va pas trop loin non plus, il pourrait être effrayé…
- Je ne compte pas le terroriser, seulement lui faire comprendre quelque chose…
- Quoi donc ?
- Je préfère le garder pour moi pour l’instant, déclarai-je.
- Si tu veux… Je disais donc, il faut que tu étales sa propre vie devant lui, que tu lui montres à quel point tu le connais et donc à quel point il peut craindre des problèmes venant de ta part…
- Tu as tant d’informations que ça pouvant lui poser problème ?
- Ce ne sont pas des informations qui peuvent lui poser problème particulièrement mais le fait que le monde connaisse ses secrets d’enfants ou autre peut être extrêmement embarrassant pour lui sachant qu’il tient beaucoup à son image, dit-il en continuant d’afficher ce sourire malsain.
- Tu es flippant dans des moments comme ça, on dirait un psychopathe près à tuer tout ce qui lui passe sous la main, ricanai-je.
- Ton père me surnommait « la terreur du lycée », tu ne le savais pas ? Je les ai tous traumatisé ! S’exclame-t-il.
- Si toi tu étais une terreur, moi je suis la reine d’Angleterre, me moquai-je.
- C’est possible vu que tu es à moitié anglaise ! Rigole-t-il alors que je bloque sur cette phrase. Déjà entendu…
- C’est la deuxième fois que l’on me fait cette blague et elle n’est toujours pas drôle, soupirai-je.
- Ca va hein, dit-il, faussement blessé.
Je prends une gorgée de ma boisson en rigolant. Il est étonnant qu’il n’ait jamais trouvé l’amour. Il est agréable, que ce soit physiquement et moralement. Son intelligence a l’air impressionnante et sa gentillesse sans limite. Mais les femmes sont difficiles à satisfaire et il n’a pas dû faire ce qu’il fallait au moment voulu. Toutefois, il aurait fait un père formidable je pense… Dans le genre papa poule mais on les aime quand même, même si les avoir sur le dos h24 est légèrement agaçant.
Je le vois m’observer avec le même sourire en coin que depuis le début.
- J’ai quelque chose sur le visage ? Demandai-je après avoir posé ma tasse soigneusement dans son assiette.
- Tu as exactement le même rire que ton père, souffle-t-il.
Je ne peux pas m’empêcher de sourire face à sa remarque. J’ai déjà remarqué grâce à des photos que j’avais les mêmes expressions mais j’avoue ne jamais avoir fait attention à son sourire.
- J’en suis heureuse alors, déclarai-je. J’adorai son sourire car il était contagieux… Tu le voyais sourire et c’était fini, tu pouvais être sûr que tu allais sourire à ton tour.
- Oui, je m’en souviens… Une de ses grandes qualités, continue-t-il. Je ne compte plus le nombre de fois où il m’a fait rire à des moments loin d’être drôle…
- Comme ?
- Un jour, la principale de mon collège me passait un savon violent pour je ne sais quelle raison et il était juste derrière elle. J’étais honteux pour la connerie que j’avais faite et ce p’tit con, comme un gros malin, s’est mis à imiter la directrice dans son dos. Je me retenais de rire sauf que j’ai craqué au bout d’un moment et j’ai gagné deux jours de renvois car je m’étais foutu de sa gueule. Même si je lui en voulais, je ne pouvais que rire à sa propre connerie et je n’ai pas arrêté, même si mes parents m’ont également engueulé après ça…
Je m’imagine parfaitement mon père faire ce genre de chose étrangement. J’aurai voulu voir cela ce jour-là… J’ai des souvenirs dans ce genre, comme lorsque mon père imitait ma mère quand elle m’engueulait et qu’elle finissait par nous engueuler tous les deux car elle le voyait dans le reflet de la fenêtre. Et après, il se disait intelligent…
- Bon, ce n’est pas que ces petites séances nostalgies me déplaisent mais on va y aller, déclare Minho.
- Aller où ?
- Je te l’ai dit, il est temps que l’on se bouge, continue-t-il, et pour cela, nous allons aller voir le premier concerné.
- Jaehwi ?
- Exact, confirme-t-il, tu n’avais rien prévu cet après-midi ?
- Non pourquoi ?
- Parce qu’il fait des études à Daegu maintenant et que l’on va y aller…
- Daegu ? Ca fait quoi, trois heures de route ?
- Trois heures trente pour être précis donc nous partons, il regarde sa montre et semble lancer un chronomètre, maintenant !
Il se leva et dirigea vers la caisse pour payer les boissons sans que je n’aie le temps de le retenir. Je me lève à mon tour et me dirige vers la porte où il me rejoint quelques instants plus tard. Il nous dirigea vers une berline blanche qui doit certainement coûter une fortune. Je m’arrête et la regarde sous toutes les coutures puis me redresse et regarde Minho, un sourcil levé.
- Le métier paye bien, dit-il avec un sourire gêné.
- Et tu ne te prives pas…
Il me répond par un grand sourire puis monte dans son véhicule. J’ouvre avec précaution la portière et monte. L’intérieur est en grande partie fait de cuir marron et extrêmement classe. Je ne suis pas dans mon élément là...
- Je t’ai pris des vêtements à ta taille, dit-il en montrant des sacs sur les sièges arrière.
- Comment tu savais que je n’avais pas de vêtements à ma taille sur moi ? Demandai-je, surprise.
- Quand je suis allé chez toi, un grand garçon m’a ouvert la porte. Je lui ai demandé si tu étais là car je m’inquiétais que tu ne répondes pas et il m’a dit que tu étais partie la veille à l’improviste sans prévenir personne. J’en ai donc déduit que tu n’avais rien pris dans tes affaires et que les tiens devaient être en piteux états, à part si tu avais pu les laver à l’endroit où tu te trouvais, finit-il.
- C’est gentil mais on aurait simplement pu passer chez moi en prendre, déclarai-je.
- Pas le temps, on s’arrêtera rapidement sur une aire d’autoroute pour que tu te changes…
Il démarre au quart de tour alors que je n’étais à peine attachée. Il ne rigole pas sur les horaires lui apparemment. Le silence régnait depuis quelques minutes avant qu’il ne prenne la parole. Nous parlons de différentes, mes parents, mes études ou autres. Il eut une soudaine révélation.
- Tu as regardé l’héritage de tes parents ?
- Non, pas vraiment, la lettre a occupé toutes mes pensées, je n’ai pas pris le temps d’y jeter un coup d’œil, répondis-je.
- Il t’ont légué un appartement qu’ils ont acheté juste avant de mourir ainsi que votre ancienne maison à la campagne, expliqua-t-il.
- Sérieusement ?!
- Oui… Ce serait peut-être la solution pour que tu ne retournes pas chez les Nam, déclare-il.
- Oui mais si je veux des preuves vidéo de ce qu’ils me font, il faut que je reste là-bas, continuai-je.
- C’est vrai mais ça peut être une solution échappatoire si cela devient trop dangereux pour toi, affirma-t-il.
J’acquiesce et la conversation suit son cours. Cela va bientôt faire deux heures que l’on roule et il est 15h.
- Tu ne m’as pas expliqué comment procéder face à lui, déclarai-je.
- Ah oui, c’est vrai mais en réalité il n’y a pas tant de choses que je puise te dire à part de lire tout ce dossier, déclare-t-il en sortant l’objet en question de sa portière. Ce sont toutes les informations qui pourraient t’être utiles sur lui.
Je baisse la tête et ouvre la pochette. Je peux y voir de nombreuses photos de lui, que ce soit avec des amis ou quand il était jeune. Il semble agréable malgré le portait que m’a peint Minho. Je commence à lire certaines anecdotes et rigole à des moments face à des bêtises qu’il a faites. Une particulière m’a bien fait rire. Je ne vous le dis pas tout de suite, c’est une surprise… De toute manière, elle risque de m’être utile.
Au bout d’une heure, je parviens à enregistrer suffisamment d’informations compromettantes à son sujet. Il risque de passer un sacré quart d’heure.
- On va s’arrêter cinq minutes pour que tu te changes et je te passerai quelque chose…
- Ok
Il sort temporairement de l’autoroute et je me dirige vers les toilettes de l’aire pour pouvoir me changer tranquillement. Il a plutôt de bon goût vestimentaire en tout cas. Je ressors des toilettes habillées d’un chemisier bleu et blanc à rayures verticales accompagné d’un pantalon taille haute bleu marine tenu par des bretelles bordeaux. De simples baskets blanches accompagnent le tout et je trouve ça assez classe. Quand j’arrive vers lui, il me lance un grand sourire.
- Je suis heureux que ces vêtements t’aillent, tu es très jolie avec, déclare-t-il.
- Merci !
- Bon, maintenant, je vais te donner ceci, dit-il en me tendant une petite boite.
- Qu’est-ce que c’est ? Demandai-je.
- Ce sont des écouteurs Bluetooth, répondit-il. Ça va nous permettre d’être en communication sans qu’il ne le voie et je pourrais te suivre grâce au système de localisation.
- Ok
- Je vais te déposer devant son université, continue-t-il, en réalité, c’est un campus, donc tu risques de croiser beaucoup d’étudiant. Essaye de faire plus âgée que tu ne l’es pour pouvoir passer inaperçu et fais attention aux autres personnes. S’il y a quoi que ce soit, je t’ai mis un spray au poivre dans ton sac et si c’est trop insistant, tu cris de toutes tes forces. Ah oui et-
- C’est bon « Papa », j’ai compris je fais attention à moi, rigolai-je. En, attendant, il nous reste tout de même une demi-heure de route donc en voiture.
- En réalité, il n’en reste que dix minutes…
- Comment ça se fait ?
- Il se pourrait que j’aie un peu plus appuyé sur le champignon que ce que je devrais…
- Irrécupérable, soupirai-je.
Il rigole et remonte dans la voiture. Je fais de même et essaye d’appairer mon téléphone aux écouteurs. Un seul me serra utile et je laisse donc dans la boite à gant. Je fais un test et des raccords pour ne pas qu’il soit vu puis essaye d’appeler le téléphone de Minho pour voir si ça fonctionne. Tout marche correctement. Nickel, pensai-je.
On arriva rapidement dans le centre de Daegu et on chercha la direction de l’Université. Ce fut facile sachant que des panneaux directionnels indiquaient où elle se trouvait. On arriva rapidement devant et il se gara un peu plus loin pour ne pas attirer trop l’attention. Il me donna encore deux ou trois conseils et je sortis.
Je m’avance d’un pas tranquille en direction de l’entrer et pénètre dans le campus. Certains regards se tournent vers moi alors que d’autres m’ignorent.
« Tu es dedans ? »
- Oui, répondis-je à travers l’écouteur.
« Bien, maintenant, cherche parmi les personnes assises »
J’observe un instant mon environnement. Il se moque de moi ?!
- Minho, c’est un campus avec beaucoup d’étudiant… Et dans un campus, il y a des bancs le long des chemins ! Ils sont une centaine à être assis ! M’exclamai-je en chuchotant pour ne pas attirer l’attention.
Je l’entendis se moquer de moi alors que j’observai tout ce qu’il se passait autour de moi. C’est à ce moment-là que je vis un groupe de jeune me fixer. Et vu leur regard, ce n’est pas des pensées très saines qu’ils ont.
- Tu as mis le spray dans mon sac, c’est bien ça ? Demandai-je à Minho.
« Oui mais pourquoi ? Tu es menacée ? Quelqu’un s’approche trop ? »
- Non, seulement des jeunes qui me regardent comme s’ils allaient faire une seule bouchée de ma personne, rigolai-je suite à l’affolement de mon interlocuteur.
« Prends-les en photo que j’aille leur casser la gueule après »
- C’est bon, ils ne m’ont rien fait pour l’instant, déclarai-je pour l’apaiser.
« Fais attention Lee Na »
- Oui espèce de papa poule…
Il ne répondit rien mais je l’entendis ronchonner dans sa barbe inexistante. Alors que je cherchais du regard l’objet de mes désirs, quelqu’un me tapota l’épaule. Je me tourne dans la direction de mon futur interlocuteur et quelle fut ma surprise de découvrir l’un des garçons qui m’observait il y a peu. Notez l’ironie de mes mots…
- J’ai vu que tu cherchais quelque chose, commence-t-il avec un sourire en coin, serait-ce un beau garçon pour te faire visiter les lieux ? Demanda-t-il avec un sourire de charmeur à présent.
« Casse-toi d’ici toi ! »
- C’est plutôt tentant mais désolée pour toi, je cherche seulement quelqu’un que je connais, déclarai-je avec le même air crétin que lui.
- Et qui est donc la personne qui a la chance d’attirer ton attention ?
#mectroplourd… Aidez-moi !
- Il s’appelle Kang Jaehwi, tu le connais peut-être ?
- Et que lui veux tu à celui-là ? Demande-t-il en s’appuyant sur le lampadaire à côté de lui dans l’espoir que je remarque les muscles de ses bras se contracter. Bon, ok, je les ai regardés… Mais qui pourrait m’en vouloir ?
« Invente quelque chose et ment sur ton identité »
- C’est mon cousin et j’aurai voulu lui dire au revoir avant de repartir chez moi, inventai-je.
- Alors je veux bien t’aider à le trouver…
- Oh c’est très gentil de ta-
- A deux conditions, déclare-t-il en levant deux de ses doigts dans ma direction.
Je n’aime pas ça…
- Je veux connaitre ton prénom, dit-il.
- Kate Bruce
« Bien joué »
- Et maintenant ton numéro ?
- Désolée mais ça ne sera pas possible…
- Et pourquoi donc ?
- Si tu es un minimum intelligent, tu auras remarqué que mon nom est anglais donc que je vis là-bas logiquement étant donné que je t’ai dit que je rentrais chez moi. Et si je vis en Angleterre, un numéro de téléphone ne sera pas utile ni intéressant niveau budget, déclarai-je d’une traite.
J’entendis Minho rire à l’autre bout du fil tandis que le visage de mon interlocuteur se décomposait. Un sourire s’afficha sur mes lèvres.
- Alors un Snap ? Un Facebook ou autre ?
- Je déteste les réseaux sociaux donc je n’ai aucun compte, continuai-je dans mon mensonge.
- Si je comprends bien, je n’ai aucun moyen de rester en contact avec toi ? Demanda-t-il.
- C’est exactement cela… Maintenant, si tu pouvais me dire où se trouve mon cousin, cela m’arrangerait fortement, dis-je.
Il avait l’air blasé et impressionné. Mon petit mensonge a porté ses fruits apparemment.
- Euh ouai, suis-moi, finit-il par dire.
Il me montra le chemin et on arriva rapidement dans une allée. Différents groupes étaient formés mais je pouvais distinguer chacun d’entre eux. C’est ainsi que je remarque vite une personne en fauteuil roulant. Je lève les yeux vers son visage. Pas de doute, c’est lui…
Je remercie le playboy qui m’a escorté jusqu’ici avant de me rapprocher doucement de ma cible. Mes yeux étaient fixés sur lui.
« Tu as bien géré jusqu’à présent mais tu vas devoir continuer de mentir. Fais-toi passer pour sa cousine face à ses potes puis trouve un moyen de l’éloigner d’eux pour pouvoir te présenter correctement »
- Ok.
Je m’approche d’eux et saute littéralement au cou de Jaewhi.
- Cousin ! Tu m’as manqué !
Tous me regardèrent, choqués. Le concerné ne comprenait pas ce qui lui arrivait.
- Jae, c’est ta cousine ? Demande l’un d’entre eux.
- Non, je ne la connais pas cette folle, dit-il et se débattant pour s’enlever de mon étreinte.
- Comment ça tu ne me connais pas ?! Tu as honte de m’avoir en cousine c’est ça ?
- Mais qu’est-ce que tu racontes ?! On ne se connaît pas !
- Tu veux vraiment que je te rappelle toutes les petites anecdotes de notre enfance pour que tu avoues que je suis ta cousine !?
- Mais c’est n’importe-
- Tu te rappelles du bac à sable de ma Maman ? Et que tu venais toujours à la maison quand tes parents ne pouvaient pas s’occuper de toi ?
- Ah ouai, tu nous en as parlé, mec, déclare un autre de ses amis.
- Oui donc tout le monde le sait ça.
- Oui mais est-ce qu’ils savent que tu as voulu imiter les chats un jour ? Tu sais, c’est quand on avait dix ans et que tu-
- Ok, ok, je l’avoue c’est ma cousine, dit-il précipitamment en bloquant ma bouche de ses mains.
Je souris derrière ses mains et les amis de mon « cousin » me détaillent.
- Vous pourriez nous laisser un peu les gars ? Je dois lui parler…
- No problem, on se retrouve en cours… A plus…
- Ouai, à plus
Ils partirent, me laissant seule avec Jaewhi. J’entendais limite le saut de joie de Minho à travers l’écouteur. Bon, c’est vrai, je suis contente de moi sur ce coup-là.
- Bon, qui es-tu ? Demanda-t-il méchamment une fois sur de ne pas être entendu.
- Kang Jaewhi ?
- Non, ça c’est moi, toi tu es qui ?
Sans blague, c’est toi ?! Crétin ...
- T’ai-je impressionné ?
- Je… Je ne sais pas qui tu es et tu connais toute ma vie… Ouai okay, je suis impressionné, avoue-t-il.
- Parfait… On va pouvoir parler tous les deux…
A suivre…
Tenue de Lee Na ... Désolée du retard...
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Forget The Past [ BTS Jimin ]
Non-Fiction[TERMINÉE] La vie est une salope sur les bords. Elle va te donner du bonheur pour te le reprendre après. Par contre, quand elle te donne du malheur, elle n'est apparemment pas décidé à venir le récupérer. La vie de Lee Na en est la preuve même. Fami...