Forget The Past [ BTS Jimin ]

Chapitre 22

Petit clin d'œil à une amie qui m'a particulièrement demandé quand je sortirai ce chapitre, j'espère qu'il vous plaira et qu'il te plaira 😉

Je le regardai, appréhendant ce qu’il allait faire. Il tourna la clé dans la serrure. Puis, il observa ma chambre entièrement avant de poser son regard sur moi à nouveau. Je n’avais pas bouger de ma place. Il se mit à me fixer avec haine et avança doucement dans ma direction.

- Sais-tu à quel point je te hais ? Demanda-t-il.

Il attrapa le vase qui était sur mon bureau et le jette au sol, un bruit sourd accompagnant son action.

- Je ne comprends pas Hye Jia qui est totalement gaga de toi… Devrais-je lui ouvrir les yeux ?

Il était arrivé au niveau de mon étagère où était rangé mes habits et l’avait jeté par terre, faisant tremblant la salle. Mes vêtements étaient éparpillés partout, recouvrant toute la surface.

Il enjamba le meuble et continua d’avancer. Il arriva à moins d’un mètre de moi.

- Pourquoi es-tu encore ici ?! Hein ?! Tu aurais dû partir depuis bien longtemps mais tu es encore là ! Alors EXPLIQUE-MOI ! Crit-il en attrapant mon cou.

Je fus surprise par ce coup et me respiration se coupa. Il me tenait fermement alors que mes mains s’étaient dirigées vers son bras pour le retenir. Il resserra sa poigne violemment, me coupant à nouveau la respiration.

- Malgré tout ce qui se passe ici, tu n’es pas partie… As-tu pensé au suicide ? Je suis sûre que tu as déjà essayer… Je vais t’arranger ce coup !

Il me poussa et je me retrouva le haut du corps penché dangereusement dans le vide à travers ma fenêtre. Mes mains s’accrochèrent désespérément au bord de l’ouverture alors que je n’étais tenue que par le bras de Young Li. Et j’avais peur. Extrêmement peur. Il n’était jamais allé aussi loin. Il ne m’avait jamais menacé de mort. Je ne pensais pas qu’il pourrait. Il gâcherait sa vie.

Nous restâmes ainsi pendant un moment, lui respirant bruyamment comme s’il cherchait à se calmer et moi, tétanisée, attendant qu’il se passe quelque chose. Un sourire peu rassurant se dessina sur ses lèvres et il me tira violemment à l’intérieur, me jetant par conséquent sur mon meuble renversé au sol.

Ma tête tapa contre ce-dernier, me provoquant une forte douleur. Je tentai de me relever mais mes cheveux furent tirés en arrière avant que ma tête rencontre douloureusement le bois de l’étagère, m’assommant. Puis il se rapprocha de moi jusqu’à arriver à mes oreilles.

- Tu croyais vraiment que j’allais te tuer comme ça ? Me chuchota-t-il. Non, ma chère Lee Na, tu vas d’abord devoir souffrir et après on pensera à ta mort…

Il relâcha ma tête qui vint s’écraser à nouveau contre le meuble. Elle était affreusement douloureuse, mes tempes me lançaient comme si quelqu’un les tapaient avec un marteau.

- Sais-tu pourquoi j’éprouve tant de haine à ton égard ? M’interrogea-t-il.

Je lui aurais bien répondu que « non » si j’avais été en état mais je n’y parvenais pas. Je réussis enfin à me redresser et m’adosse à mon meuble, essayant de retrouver mes esprits. Il était au même endroit que moi quelques instants plus tôt et regardait dehors.

- Tu n’aurais jamais dû venir vivre ici… Ils n’auraient jamais dû t’adopter et tout le monde aurait été mieux, déclara-t-il sur un ton calme.

Il tourna la tête vers moi et sourit méchamment.

- Tu vois, j’étais content avant… J’étais un gosse normal, comme Hye Jia. Mais toi, tu te pointes, tu me piques ma chambre, l’attention de mes parents, l’attention de ma sœur et maintenant, même mes amis ! Hurla-t-il.

Il s’approcha et attrapa mon bras avant de me lever et de me conduire à la fenêtre. Il maintint ma tête avec ma mâchoire pour que je regarde.

- Tu vois ça ? Avant c’était la vue de MA chambre ! S’écria-t-il.

Il me poussa en arrière et je restai debout, pantelante. Il tourna la tête vers moi, puis vers la fenêtre avant de se mettre à rire sadiquement.

- Et alors ? Tu ne pleures même plus ? Tu ne réagis plus ?

Je ne bouge pas, la tête toujours baissée. Je l’entendis bouger et je me fis plaquer contre le mur le plus proche.

- Je peux donc continuer ? Ça veut dire que tu ne souffres pas encore ?

Oh que si je souffre…

Un sourire se forma sur son visage avant de disparaître pour laisser place à un homme affreux, éprouvant haine et dégout. Son poing partit dans me ventre à une vitesse hallucinante, me faisant me courber sous la douleur. J’étais à présent plier en deux, essayant de ne pas faiblir face à ma douleur. Il attrapa ma tête et la fit percuter son genou.