Forget The Past [ BTS Jimin ]

Chapitre 12

Je n'ai pas fais de relecture donc il est possible qu'il y ait des fautes de français ou autre... j'espère que ça vous plaira quand même 😀

Chapitre entier avec le PDV de Lee Na

Je marche dans la rue, ne retenant plus mes larmes de déferler sur mes joues, créant une cascade tombant directement sur le sol mouillé par la pluie. Le temps reflète parfaitement comment je me sens en ce moment. Je pleure rarement et généralement, soit c'est que je relâche la pression que je supporte chez moi ou alors qu'un événement m'a profondément marqué. Actuellement, ces deux choses en sont la cause.

Je m'en veux affreusement d'avoir, pendant une grande partie de ma vie, accusé mes parents de m'avoir abandonnée...

● Flashback - trois ans en arrière alors que Lee Na s'est une nouvelle fois frappée ●

Dans le noir, ma chambre semble macabre... Pour seul bruit, mes pleurs et la pluie se mélangeant, créant ainsi une musique inquiétante. Je me sens mal, très mal... Ils se sont défoulés aujourd'hui, frappant encore plus fort que les fois précédentes. Je suis à bout de fore, mes jambes ont cédé au moment où je suis rentrée dans ma chambre et je sus donc restée là, contre ma porte fermée bien que je sache que je n'ai pas le droit. J'essaye de reprendre ma respiration malgré mes larmes mais n'y parvient pas... A chaque inspiration, un nouveau sanglot m'échappe, sans que je puisse me retenir. Mon corps entier me fait mal mais particulièrement mes côtes. Ce salaud m'a pas loupé, je parie que j'en ai une cassée. Bien évidement je ne pourrai pas allée voir un médecin, sauf si je le fait en cachette...
Je ne comprends pas pourquoi ils me frappent, je ne leur ai rien fait pourtant. Mark m'avait dit qu'ils s'arrêteraient avec le temps alors pourquoi ils continuent ? Pourquoi me détestent-ils tant ? Il fallait pas m'adopter s'ils allaient me traiter de cette manière... Et bien sur, l'adoption était maintenant définitive et on peut pas la changer, à moins d'apporter des preuves convaincantes de ce qu'il se passe ici. Sauf que je n'ai aucun moyen de le prouver et si je dis qu'ils me frappent en présentant mes bleus, ils le nieront forcément... Pourquoi a-t-il fallu que ce soit eux qui m'adoptent ? D'ailleurs, pourquoi a-t-il fallu que l'on m'adopte ?
Mes parents. Ce sont eux la cause actuelle de mon malheur. C'est à cause d'eux que je suis ici...
« Dit-moi Maman, tu me regardes d'où tu es ? Est-ce que tu éprouves un minimum de pitié envers ta fille que tu as abandonné dans cette situation ? Et toi, Papa ? Hein ?! Dites-moi pourquoi il a fallu que vous partiez hein ?! Vous n'auriez pas pu m'emmener avec vous à la place de m'abandonner ici avec eux ?! Pourquoi n'avez-vous pas lutté pour survivre comme je les fais hein ?! Moi qui croyais vous voir à mon réveil alors que vous n'étiez pas là ! Vous m'avez abandonné dans ce monde sans vous souciez de ce que je ressentais ! Vous êtes partis sans même dire au revoir, sans attendre que je sois réveillée pour vous prendre une dernière fois dans mes bras et vous dire que je vous aimais ! Oui, je vous aimAIS ! Mais maintenant je vous hais ! Tout est de votre faute et de ce putain d'accident de voiture à la con ! Vous êtes la cause de tous mes malheurs ! Je vous déteste ! »

Et je continuai de pleurer sans arrêter pendant toute la nuit, attendant que les bras de Morphée viennent me serrer et m'emmener dans le seul endroit où je suis en sécurité, mon sommeil.

● Retour au présent ●

Les gens dans la rue me regardent avec de gros yeux. Oui, je pleure ! Vous avez un problème avec ça ?! Ils comprendront le jour où leur vie sera réduite à néant à cause d'une ambition mal placée...

Je ne veux pas rentrée chez moi et subir l'interrogatoire de Hye Jia ou de Mark. Je continue donc de marcher, sans but, sans pensée, sans rien... Je viens d'appeler mon boulot pour leur dire que je ne me sentais pas bien et que je ne viendrais pas travailler cette après-midi. Cap n'a pas posé de question et m'a dit que c'était ok. Donc je marche sans m'arrêter, dans la rue, sans donner le moindre attention aux autres passants que je bouscule sous leur regard pleins de reproches mais j'a m'en fous royalement.