Forget The Past [ BTS Jimin ]

Chapitre 38

Perdue dans mes pensées, je marche dans les rues sombres de Séoul. Le ciel commençant doucement a décliné sur l’horizon rend l’atmosphère plus chaleureuse, malgré le froid glaciale que je ressens en moi. Je ne saurais ce qui le crée même si j’ai facilité à penser que toute l’enquête ainsi que la discussion avec Mark en sont les principales causes.

                J’avoue que mes réactions envers Mark sont peut être légèrement exagérées. Mais je ne peux m’en empêcher. Le fait que je sache qu’il m’aime m’empêche d’agir comme avant avec lui. Je sais très bien que c’est ce qu’il veut et ce dont il a besoin pour ne pas perdre foi en notre relation d’avant.

                Le fait de ne pas réussir à retrouver la relation que l’on avait auparavant me rajoute une couche de problème. Si j’étais stressée en raison de l’enquête avant, je peux dire que je le suis doublement maintenant entre la tentative qu’il y a eut et Mark.

                Sans m’en rendre compte, ou vouloir m’en rendre compte, mes pieds se dirigent vers la Big Hit. Je sais pertinemment ce que mon petit cœur meurtri vient chercher ici sans s’en rendre réellement compte mais je ne veux pas le déranger. Il a certainement un grand nombre de chose à faire et c’est mieux pour moi que je le laisse tranquille. Je ne lui-même pas envoyé de message concernant le passage à l’hôpital alors qu’il me l’avait demandé mais bon, il ne semble pas en avoir besoin. Il m’aura certainement envoyé un message pour me demander si c’était le cas.

                Je reste debout devant le bâtiment, attendant je ne sais quoi. Je devrai peut être rentrée chez moi… Mais je n’en ai pas l’envie. J’ai envie de me confier à quelqu’un mais je n’ai personne sous la main. Hye Jia ? Elle n’est pas au courant de quoi que ce soit. Minho ? Il doit être occupé je pense et il a besoin de se vider la tête et déstresser après avoir été dans son état tout à l’heure. Jimin ? Pas une option, je l’ai déjà dis.

                Mon fil de pensées est interrompu quand je vois un van noir apparaitre au coin de la rue. Il s’avance peu à peu vers moi tandis que je le regarde. Je suis presque sur de savoir qui est à l’intérieur. J’ai vu sur internet qu’ils avaient une émission aujourd’hui, il doit certainement en revenir.

                Alors que la voiture est de plus en plus proche, je mets ma capuche sur ma tête pour ne pas qu’IL me voit car je sais qu’il viendra me voir si c’est le cas. Le van passe devant moi alors que j’enfile mon masque noir. Il s’arrête devant la Big Hit et je vois de pieds apparaître en dessous du véhicule, signalant la sortie des occupants. Une paire de pied se dirige à l’avant du véhicule et la personne regarde par-dessus le pare-choc, comme s’il cherchait quelqu’un. Je reconnais immédiatement les larges épaules de Jin malgré son masque et sa casquette. Je croise son regard et il ne semble pas étonné de me voir là. Je mets un doigt devant mes lèvres pour lui faire comprendre ne pas le dire aux autres et il me répond par un signe de tête. Je lui fais un léger signe de la main et me tourne pour partir. J’ai trouvé à qui j’allai me confier grâce à lui…

                Mes pieds me guident, suivant l’instinct et l’idée que m’a donnés Jin sans s’en rendre compte. J’arpente les rues, me faufile entre les personnes et en évite d’autres. J’arrive rapidement à destination. Le soleil traverse la cime des arbres, éclairant ses rangées de pierres froides. Quelques personnes sont présentes, face à la seule trace d’existence d’un de leur proche. Au loin, je vois un attroupement. Il semblerait qu’une nouvelle personne a donné son âme à la grande faucheuse…

                Je ne fais pas attention au monde autour de moi et prends automatiquement la direction désirée. Je suis habituée à parcourir ce chemin, mes pieds le connaissent par cœur maintenant. Arrivée face à cette pierre noire, je regarde les deux noms inscrits dessus. Ils ressortent particulièrement grâce à la présence de notre belle étoile. Ces deux prénoms que j’aimerai tant pouvoir prononcer à nouveau en m’adressant à une personne. Mais que je ne pourrai malheureusement jamais le faire.