Chapitre 14

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Je me réveille avec un mal de tête infecte, je suis allongé et je regarde mes jambes. Je n'ai plus la même tenue que la veille, je porte une robe d'hôpital et j'essaie tant bien que mal de me rappeler des raison pour lesquels je suis ici en ce moment même, tout semble confus. Je regarde autour de moi et aperçois un homme endormi, je me relève sur mes coudes pour avoir une meilleure vue et remarque que c'est Raphaël, mon Raphaël. Celui dont je suis amoureuse depuis le premier jour, l'homme enfermé dans une tonne innombrable de problème et de questionnement à en perdre la tête. Je me relève d'un coup et pars en direction de son lit, mes jambes sont môles et daigne à me porter. J'arrive 1m plus loin et m'assoie exténuée sur son lit avec l'impression d'avoir couru un marathon. Je lui caresse du bout de mon doigt la joue et je le vois ouvrir ses yeux lentement. Je l'observe, il allait bien, il était juste endormi.

Une fois les yeux grands ouverts, il me caresse ma joue à son tour,

« Zoué, je suis content de te voir »

Je sursaute, et le dévisage avec un sourire triste, il a l'air tellement heureux de voir sa soeur, je n'ose pas lui dire que ce n'est pas elle. L'infirmière me coupe dans mes divers réflexions avant de nous poser des questions, au moment où elle prononce mon nom, Raph' met du temps à comprendre que sa soeur n'est pas là et ça le détruit, je le vois à son visage.

Il me fixe et je détourne le visage rapidement pour éviter son regard,

« Pourquoi ne m'avais-tu pas dis que c'était toi Charlotte? »
« Je ne voulais pas te faire de peine.. »

L'infirmière assiste à notre discussion comme si c'était son film du soir, Raphaël le remarque et se retourne vers avant de lui dire,

« Ça va tranquille? »

L'infirmière toute gênée presse le pas vers la porte avant de disparaitre derrière celle ci. Nous nous regardons et nous rigolons ensemble malgré notre dispute. Il me regarde les yeux pétillants et ça me fait sourire.

« Tu sais je suis désoler que je ne t'ai pas reconnu... »

Je m'assoie à côté de lui et lui fait un bisous sur front comme pour lui dire que ce n'est pas grave. Il tend les bras avec une moue d'enfant, je comprend de suite et je m'allonge sur lui pour lui faire un câlin. Malgré tout mes joues rougissent légèrement pour dire qu'il me fait toujours autant d'effet ce gosse!

Cloé débarque en courant dans la chambre avec un grand sac,

« Vous êtes réveillés!!! Désolé je n'ai pas le temps de rester je dois aller travailler les autres y sont déjà. »

Elle nous fait un gros bisous à chacun et dépose le grand sac remplit de vêtement sur mon lit. Elle repart de la même façon dont elle est rentré c'est à dire en courant. Je regarde dans le sac et trouve deux sacs, un pour Raph' et un pour moi, je farfouille et prend des sous vêtements avec un long tee-shirt orange qui ferait office de robe avec une paire de basket blanches, ça fera l'affaire! Mon petit ami enfile un jean bleu clair, un tee-shirt blanc col v et une paire de converse blanche rien de plus basic mais ça lui va à la perfection.

La poignet de porte s'enclenche tout doucement et la tête de ma mère en ressort, sur le coup je sursaute surprise mais elle s'approche de moi en prenant ma tête entre ses mains, je remarque que ses longs ongles sont vernis de blanc,

« Ça va ma puce? »
Je hoche la tête,
« Alexis et Maya ne sont pas là? »
« Non il sont à l'école, nous repasserons ce soir. »
Je souri faiblement et je reprend mes esprits,
« Mais quel jour somme-nous? »
Raphaël se tourne vers moi, apparement il ne c'est pas posé la question non plus. Ma mère prend d'un coup un air sérieux,
« Nous somme lundi, ça fait trois jours que vous êtes dans le coma »
Raphaël tout comme moi somme plus que surpris et posons exactement la même question en même temps,
« Mais que c'est-il passé!? »
« Votre porte était fermé et un voisin a balancé sa clope sur le balcon qui à enflammé des fleurs, votre fenêtre était ouverte et tous a pris feu... Il a fallut du temps avant que nous vous sortions de là.. c'était trop tard... Mais vous allez mieux! Et c'est le principal » dit-elle en me prenant dans ses bras.

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