Chapitre 40

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Je fais les 100 pas dans la maison. Deux grands bras musclés viennent me couper dans ma course. Je lève la tête et découvre le visage de Raphaël, je l'ai surement vu un millier de fois mais j'ai l'impression de le découvrir comme si c'était le premier jour. Il me prend dans ses bras, comme ça sans raisons sous les yeux gênés de Maxime.

Nous restons tous les trois toutes l'après midi, devant la télé, devant Netflix plus précisément. Mes yeux se ferment doucement avant que je ne m'effondre de fatigue sur les jambes de Raphaël.

« Tu m'as manqué p'tit frère »

« Moi aussi... »

Point de vue Clohé

J'ai dit à tout le monde que j'allais dormir, mais, c'est faux, nous commençons à être vraiment beaucoup dans l'appartement et en plus de cela mon petit ami aimerait que nous habitions tous ensemble.

Je suis à la recherche d'une maison et après avoir épuiser une dizaine d'annonce, je trouve enfin une maison qui pourrais à tous nous correspondre. Une grande maison moderne éloigné mais pas trop, au bord d'un lac, avec 7chambre, 5salles de bain, et toutes les pièces sont plus grandes les unes que les autres. Il y a même des pièces qui ne sont même pas encore construites pour le moment.

Je contacte le propriétaire et demande si une visite serait possible pour la fin de la semaine, heureusement, sa réponse est positive.

Je cours au salon et cri sans réserve,

-NOUS VISITONS UNE MAISON EN FIN DE SEMAINNEEEEEE!! Juste faudra faire la surprise au autre.

Si j'avais su avant que cette surprise serait gâché du fait que tout le monde était déjà dans la salle tous en train de sauter sur place à l'idée de cette annonce.

Quelques jours plus tard
Point de vue Maxime

Si seulement nous aurions su que cette maison plairait autant à tout le monde! Plus de chambre que prévu, les pièces sont plus grandes que ce que nous aurions pu imaginer. Le prix est même négociable, mais, mais! Comment aurions pu imaginer une tel occasion?

Du au nombre, nous sommes un bon nombre de voiture et, pour le retour je suis en compagnie de, mon frère. Nous suivons le GPS mais je tourne brutalement vers une autre direction,

-Tu vas où?

Je ne répond pas et ne répondrais en aucun cas.

-Ho! Je t'ai posé une question.

Nous arrivons sur le devant d'une petite maison assez âgée. L'herbe est haute, la boîte aux lettres bancale. Le nom « gustave » inscrit sur le portillon me confirme que nous sommes à la bonne adresse. Raphaël comble sa tête dans ses mains.

-Qu'est ce que l'on fou ici?

-Moi j'ai continuer à le chercher, durant tout ce temps je me suis démené. Je veux le voir. Certes la première adresse n'était pas la bonne mais cette fois-ci nous y sommes.

Je sors de la voiture et ouvre la portière de Raphaël. Il ne sort pas mais je toque à la porte. Un vieil homme en sort, barbu, à lunette, petit avec un gros ventre. Il a les cheveux blanc et porte une tenue chic.

-Bonjour, c'est pour?

-Heu, c'est, heu, mon frère Raphaël et moi souhaitions vous dire bonjour...

Son léger sourire si petit soit-il disparait en un clin d'oeil. Il ouvre un peu plus la porte et laisse apparaître un verre d'alcool dans l'autre main. Un verre que je n'avais pas vu jusqu'à présent.

-C'est toi!

Je suis dans l'incompréhension la plus totale, je ne comprend pas pourquoi il est autant sur les nerfs.

-Quoi? De quoi?....

-Max viens on rentre.

Je n'écoute pas Raphaël et continu a fixer mon père avec stupéfaction.

-Tu as tué ta propre mère n'as tu pas honte!!?

Je suis outré de son comportement, comment peut-il agir ainsi après tant d'année alors que c'est lui qui nous a abandonné.

- Je ne l'ai pas tué, je ne l'ai pas tué! Tu nous as abandonné lâchement car tu est un lâche! et sans coeur!, tu n'es qu'un bon à...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il m'envoie son verre à moitié pleins en pleine figure, je détourne la tête donc seul ma joue se met à saigner.

-Tu me dégoûte.

Ce fut ces dernier mots, je ne perd pas une seconde et me réinstalle dans la voiture et démarre.

-C'est ta faute Raphaël.

-Je n'ai rien fait et tu le sais!

-Si nous étions aller le voir il y a quelques années, jamais au grand jamais! Il n'aurait réagi comme ça!

-Cela aurait était pareil peut être pire!

-Tu n'en sais rien, ça se serais bien passé comme prévu, c'est ta faute! La tienne, ce le sera toute ta vie, je te hais!!

-Ok mais concentre toi sur la route s'il te plaît.

-Mais qu'est ce que j'en est à foutre de ta vie? Tu as gâché la mienne, tu n'es jamais venu me voir une seule fois à l'hôpital!

-Maxime! C'était un hôpital psychiatrique je n'avais pas le droit d'y rentrer j'étais trop jeune.

-Durant trois longues année tu ne m'as parlé que pars sms, jamais tu n'as osé venir me voir, car tu as peur, tu as peur de moi car tu sais qu'en période de crise je suis capable de tout!

-Maxime je t'en supplie fait attention, j'ai une vie, un enfant, une vie de famille.

-Tu ne le mérite pas sachant que tu as gâché la mienne, à cause de toi je n'ai rien eu! De toute façon tout est ta faute, tout!

Ma conduite deviens de plus en plus brutal, mon sang chauffe, mon cerveau bouillonne, mon coeur s'accélère et mes jambe tremblent. Je deviens rouge comme une tomate et mes yeux se ferme.

-MAXIME REGARDE LA ROUTE! JE FERAIS CE QUE TU VEUX MAIS JE T'EN SUPPLI!

Il pleur, je l'entend dans sa voie car je suis complètement conscient, je coupe le passage de ses mains pour qu'il ne puisse pas atteindre le volant, j'enfonce mon pied sur l'accélérateur, appuie le plus fort possible, je vais lui faire regretter tout ce qu'il m'a fait endurer. La voiture se décroche, s'envole et se claque contre le sol en dévalent la colline, ma tête tourne une cinquantaine de fois avant que la voiture ne s'arrête en même temps que mon coeur et celui de mon voisin, j'ai accompli ma mission.

ColocationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant