Cela fait maintenant trois jours que je ne veux plus voir Raphaël malgré ses centaines de messages et ma boîte vocale pleine... J'ai besoin de prendre l'air et jusqu'à temps qu'il ne l'ait pas compris je ne ferais pas de pas vers lui.
Je loge chez ma mère depuis le jour maudit, le réfrigérateur est vide après mon passage dans les crèmes glacés. Les différents pots entassé sur ma table de chevet en sont littéralement la preuve.
Comme bonne déception amoureuse, aujourd'hui c'est journée shooping en solo, et sans mon téléphone non plus si c'est pour qu'il sonne toute les 5min. J'éteint mon cellulaire avant de le poser violemment de dos sur ma table de chevet à côté de mes divers pots.
Je ne prend même pas le temps d'ouvrir les volets que je suis déjà dans ma salle de bain redoutant mon reflet dans le miroir. Je retire lentement mes mains de mon visage afin de voir mon visage à peine reconnaissable, les joues rouges et les yeux injecté de sang après avoir pleuré toutes les larmes de mon corps. Des cernes violet faisant la taille d'un cratère se logés en dessous de mes yeux fatigués, pour faute, j'avais passé la plupart de mes nuits à regarder des films à l'eau de rose.
Malgré le fait que je sorte, je n'avais pas beaucoup envie de prendre soin de moi, je file vers mon dressing avant de récupérer une jean bleu taille haute et un gros sweat noir.
Je tourne le robinet avant de pouvoir sentir chaque goûtes tomber une après l'autre sur tout mon corps, l'eau se mêle à mes larmes, les larmes qui font ressortir tous ce que je peux ressentir, Raphaël, mon père, ma mère et tellement de chose encore, rien ne va plus en ce moment même.
Une fois sortie de ma douche j'enfile ma tenue et descend. Forte heureusement pour moi les petits sont au centre aérais et ma mère est surement au travail.
Je passe à côté du réfrigérateur et opte plus tôt pour une pomme à la plage d'une glace, bon choix pour ma ligne. Je croque dedans et fini pars enfiler une paire de basket et mon sac à dos.
Je sors et comme à mes habitude, je pars en direction des magasins en skate. Une fois devant les vitrine je prend mon temps pour choisir des vêtements convenable pour la température à la place de gros pulls d'hiver. Ma carte bleu en a pris un coup, il faut le dire.
Même si je me suis enfilé une tonne de glace ces derniers jours, je ne peux m'empêcher de m'attarder devant le magasin de glace si chouchouté pars Mario et moi même. Je ne peux m'empêcher de prendre une glace il faut l'avouer. Je m'assoie à une table et enfile mes écouteurs relié à un mp3 en léchant ma glace, je savais pertinemment que je le regretterais de ne pas avoir pris mon téléphone, m'enfin.
Une main vient se poser sur mon épaule, je sursaute avant de me retourner et de faire face à une femme que je n'aurais jamais préféré revoir. C'était elle, l'inconnue, l'inconnue du marchand de glace de la plage, pour dire, on se retrouve dans le même genre d'endroit.
Contrairement à la dernière fois, elle n'avais pas ce regard de chipie qui adore foutre en l'air les vies de chaque personne qu'elle croise pour embellir la sienne. Non là elle avait un regard peiné, comme si je lui faisais de la peine, je sais que je suis cerné mais au point de peiner quelqu'un, si? Bref.
S'en m'en rendre compte une larme viens dévaler le long de mes joues pour venir se loger dans ma nuque. Toujours en soutenant le regard, la femme incline la tête encore plus peiné qu'au début avant de contourner la table et de s'assoir en face de moi. Je ne savais pas si j'avais vraiment envie qu'elle s'assoie mais apparement je n'avais pas le choix.
« Heu Charlotte »
Me dit-elle en détournant le regard pour fixer ses chaussures,
« Tour d'abord je suis désolé, je sais que ce que... »
VOUS LISEZ
Colocation
RomanceUne colocation avec quatre inconnus donc deux beaux garçons s'annonce difficile en sachant qu'il n'y a pas d'autre possibilité pour Charlotte pour qu'elle puisse faire les études de ses rêve. J'ai décidé de rassembler pas mal de clichés en y mettan...