Chapitre 32

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[Papa:
-Je sais que tu ne veux plus me parler mais... c'était juste pour te dire que... Victor est née.]

...

Après que Victor ce soit enfin endormi, je m'installe confortablement sur mes nombreux coussins. J'éteint ma lampe de chevet et ferme les yeux.

« Ding »

Je réouvre les yeux et cette fois ci, ce n'est pas mon fils mais bien, mon téléphone. Je le cherche difficilement dans la pénombre et arrive à mettre la main dessus. Je le retourne et vois le reflet du symbole me montrant que j'ai un message. Je rallume la lampe.

[Papa:
-Excusez moi, vous avez du vous tromper de numéro]

Je ne comprenais pas. Je reviens sur le contacte associé et vérifie le numéro. Sans surprise c'étais bien le bon.

[Papa:
-heu... et bien excusez moi, bonne journée]

Je repose mon téléphone déçue que mon père ne sache jamais qu'il est grand père. Je me rendors en quelques secondes.

Quelques heures plus tard

Mon réveille me sors de mon rêve. Je m'appuie et pose mes pieds sur le plancher glacé. Je m'approche du berceau et récupère Victor. Je file m'habiller pendant que Cloé s'occupe de l'enfant. Je sors de mon dressing un pull gris et un jean brut taille haute avant de filer sous la douche. Une fois apprêté je prépare mon fils avec un body chaud bleu marine avec une grosse combinaison d'hiver rouge clair. À chaque fois que je regarde Victor je vois Raphaël, ils ont les même yeux c'est invraisemblable.

Je pose le bébé dans un berceau dans le salon et m'étale sur le canapé avec mon téléphone en main. Je vois que j'ai un message et j'ouvre,

[Papa
-heu... j'ai le droit de savoir ton prénom?]

Cette question me fait rire, il ne sait même pas qui je suis.

[Moi:
-Pourquoi dont?
Papa:
-bah je sais pas comment te renommer
Moi:
-le mien contre le tient
Papa:
-Maxime et toi?
Moi:
Charlotte]

Je m'empresse de le renommer pour éviter de me faire des faux espoirs à chaque fois que je vois « papa ». Apparement il ne compte pas s'arrêter là car mon téléphone se rallume,

[Maxime:
-À ouai, je suis curieux donc, c'est qui Victor?
Moi:
-Mon fils
Maxime:
-À merde je pensais t'étais jeune et je pourrais te pecho ;)
Moi:
-Mais je suis jeune!
Maxime:
-Bhé moi j'ai 20ans mais tu dois avoir plus si tu est maman, je me trompe?
Moi:
-Au oui hihi, j'ai 19ans
Maxime:
-:(
Moi:
-Qu'est ce que tu as?
Maxime:
-Bah si tu est maman, t'as un mec ;(
Moi:
-Et nan! Tu te trompe encore ;)
Maxime:
-Bah dit moi où t'habite alors
Moi:
-Ça ce trouve t'est méchant et tu veux me tuer ;)]

Il ne répondait plus, je ne sais pas pourquoi mais lui parler me faisait plaisir. Je lui faisais confiance alors que je ne savais même pas qui il était.

« Bah il vient d'ou ton sourire de gogole!? »

Je relève la tête et fait face à Cloé. Je rigole et ne prend même pas le temps de lui répondre en me dirigeant vers le hall. J'attrape mon sac et la poussette avec nos manteau et nos chaussures. Cloé chouchouter Vic' et j'en profite pour la coller en m'appuyant sur son dos,

« Alors, tu viens faire les boutiques avec nous? »

Elle se retourne et fais une mines dégoûté,

« Je travaille à domicile ma cher moi! »

Je lui fais un grand sourire en lui exposant toutes mes dents et pars en direction de ma voiture.

Une fois arrivé sur le parking nous faisons énergiquement les boutiques. Après beaucoup d'achats nous nous posons dans un bar et commandons. Je reprend mon téléphone et l'allume,

[Maxime:
-Peut être, mais je t'est déjà dis que mon intention était de te pécho pas de te tuer ;))
Moi:
-Rolala, toi alors ;)]

Après une longue discutions au bout de laquelle il a quand même réussi à voir la ville où je logeais, j'apprend également qu'il n'habite qu'à une trentaine de minute. Notre discutions s'écourte quand je jette un coup d'oeil à l'heure.

Je me précipite vers ma voiture pour éviter de louper le souper. Ça faisait longtemps que je n'avais pas était autant heureuse.

Une fois arrivé je jette un coup d'oeil à la carte Snapchat et me rend compte que Marine n'est pas chez elle. Je décide donc, que le lendemain, j'irais chez mon père. Il faut que j'y aille, je ne peux pas rester sans que mon père ne sache qu'il est grand père.

...

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