Chapitre 34

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« Je pars, je ne t'aime plus »

...

Je suis à 110 sur l'autoroute. Marine était endormie sur le siège passager. Nous étions à une dizaine de minute de l'appart'.

En arrivant devant la porte du parking je demande à Siri d'appeler Mario.

« -Tu pourrais venir au parking stp?
   - Pas de problème »

Je vois la petite tête de Mario en face de ma place de parking. Il s'approche de la portière passager et comprend pourquoi je l'avais appelé. Il prend Marine dans ses bras et dépose un baiser sur mon front en passant. Nous montons en silence et il dépose Marine dans mon lit.

Je prend mon téléphone que je n'avais pas regardé depuis plusieurs heures et vois que j'ai trois messages, je les ouvres.

[Max'
-Saluutttt
-Charlotte, t'es là?
-Répond stp tu me fais peur]

Le dernier datait de quelques minutes. Je souris bêtement et décide pour la première fois de l'appeler.

« -Allô?
Sa voix était grave et douce,
-Ça va?
-Bien et toi? [...] »

Nous discutons durant une petite heure, de tout et de rien. Je pars dans ma chambre et pour tout dire notre grand appartement était plutôt plein. Je ne pensais pas faire autant de remue ménage en venant il y a maintenant plus d'un an. Mario, Cloé, Adrianna, ma mère et moi étions tous assis dans le salon sous demande de Raphaël qui ne met que quelques minutes à se positionner devant nous tous. Debout, les mains dans le dos, les yeux rouge il bégaie avant de commencer à parler,

« Comment tous vous dire, avant toute chose, je suis désolé pour tout, vous ne pouvez pas savoir à quel point je m'en veux. Je ne voulais pas vous avouez que mes parents étaient vivants car ils étaient tous les deux en hôpital psychiatrique, je n'étais même pas au courant qu'ils étaient sortis, j'avais honte qu'ils soient fou, ils avaient tuer ma soeur, d'après ce qu'on m'avait dit, ce qui était faux et c'est pour cela que j'ai coupé tout contacte avec eux. Je sais que c'est trop tard bien trop tard mais, Charlotte, veux tu bien que je sois le père de notre enfant? »

Mon coeur s'emballe, les larmes montent, l'espoir que j'avais perdu reviens peu à peu, mieux vos tard que jamais non? De toute façon je voulais que mon fils est un père et c'étais peut être la solution. Je me dirige dans ma chambre sous les yeux surpris de tout le monde et vais chercher mon papier, ce papier si précieux qui loge dans mon bureau depuis la naissance de Vic'. Je prend un bic bleu sur le bureau et donne tout à Raphaël. Les yeux émerveillés et le sourire aux lèvres ils remplis et signe fiches après fiches jusqu'à ce que tous sois remplis. Il me prend dans ses bras et me fait un bisous sur le front.

Une petite fille sors de ma chambre et je reconnais Marine sans difficulté, juste derrière elle, il y avait Mathis, Maya, Alexys, Zoué avec dans ses bras Victor et tous les animaux. Ils arrivent et s'installent à leurs tour dans le canapé. Nous servons tous les monde d'une boisson et discutons tous ensemble dans la joie et la bonne humeur durant plusieurs heure avant qu'il ne commence à se faire tard et que tout le monde vague à ses occupations en attendant le souper.

Marine faisant quasiment ma taille et mon poids en sachant que j'était petite et assez fine, mes vêtements devaient lui convenir. Je lui ouvre la porte de la salle de bain et me dirige vers mon dressing pour en sortir un tee-shirt noir et un jogging gris sous réserve d'aller faire les boutique le lendemain.

Je lui donne les vêtements pendant que je vais chercher une brosse et des élastiques. Une fois qu'elle est apprêtée, je m'infiltre dans la salle de bain remplie de buée, ouvre la fenêtre et baisse le chauffage pour m'installer sur une des chaise et passer mes mains dans les cheveux humides de Marine. Je commence à tresser la partie droite de sa chevelure quand elle s'apprête à parler.

« Je suis désolé de ne pas te l'avoir dit avant mais je sais ou est marc... quand il est parti j'ai regarder sur la carte snap où il était et j'ai retenue l'adresse avant qu'il ne supprime l'application. »

Je continu à tresser choqué de ses paroles. Elle me tend un papier que je glisse dans ma poche arrière, je comptais l'ouvrir mais quand je serais préparé.

....

ColocationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant