Chapitre 30

1.7K 70 0
                                    

Deux semaines plus tard

Ma vie n'est qu'un gros cahot depuis que je suis majeur. Ma vie d'avant me manque considérablement. Entre Mario et moi c'est fini et ce, sur un commun accord. Mon ventre va, et moi pas trop mais j'essaie pour l'arrivé de mon bébé. Pour cette semaine ou ce moi, j'ai décidé de prendre une chambre dans un motel pour extérioriser un peu malgré tout.

J'arrive dans le hall et demande une chambre avec repas inclu. La femme très poli, me donne la clé de chambre numéro 482 et me précise de prendre l'escalier de gauche puis monter au troisième étage. Je m'avance et forte heureusement pour moi, il y avait un ascenseur sur le côté. Le motel était âgé, recouvert d'une peinture verte avec l'écriteau lumineux ou quelques lettre grisaillaient. Je tourne la clé et fut surprise de l'intérieur si moderne contrairement à l'extérieur. Un grand lit blanc était au centre de la pièce avec un bureau, une coiffeuse, un miroir et beaucoup d'autres petits meuble autour. J'y dépose ma valise et m'empresse d'aller me passer sous la douche avant d'enfiler un pyjama rose bonbon.

Je pense pertinemment que certaines périodes de la vie son plus dures que d'autres. Nous naissons et nous mourrons seul, nous sommes accompagnés tout au long de notre vie malgré qu'un jour, l'impression de vide ce fait ressentir autour de vous. Tout ce qui était pourtant si solide à vos yeux, s'effondre en un claquement de doigts. Au final vous vous morfondez dans vos idées noires à ne plus en sortir. Votre corps se fatigue et vous devenez bien plus triste que vous ne pouviez penser. Vous avez froid et malgré les cinq pulls vous avez toujours autant froid. Votre âmes est triste et ce n'est pas une sensation agréable dans le corps d'un humain. Vos mains sont moites à cause du stresse accumulé au fur et à mesure des jours et des étapes passés. Une vie est difficile et seul, encore plus. Une vie reste une vie et même pour la personne la plus riche du monde. Il faut avoir confiance en sois mais comme on dit, la confiance ça se gagne et c'est à votre âme de gagner la confiance de votre corps. Je n'ai  jamais dit que c'était simple, mais tout le monde peut y arriver même quand tout s'effondre, car vous, votre pilier est toujours debout et avec un peu de force vous relèverez tous ceux qui se sont effondré. (Merci camille)

Je tombe dans les bras de morphé en quelques minutes et me morfond dans mes rêves les plus stupides qu'il soit. Après beaucoup d'heures de someil, mon estomac me réveil me faisant signe qu'il manquait de nourriture. N'ayant pas la force de prendre ma douche avant d'avoir mangé, j'ouvre mon armoire et attrape une robe de chambre aussi blanche que le marbre. Je la noue sur le devant et prend mes chaussons. Je sors et me dirige vers la salle de restauration qui, étonnamment est aussi moderne que ma chambre. Plusieurs longues table trônaient au centre de la pièce entouré de divers buffet.

J'avance et attrape une assiette entouré de fleur violette. Je me dirige vers différents comptoir avant de prendre des crêpes avec de la pâte à tartine, j'attrape au passage une pomme. Je vais ensuite m'assoir à une table vide et, me rendant compte que j'avais oublié la boisson, me redresse comme une furie de la chaise ou je n'étais qu'à peine assise. Ne faisant pas gaffe à mon entourage je bouscule malencontreusement un homme d'une tête de plus que moi, métisse, avec de grand yeux bleu et et des cheveux noires.

« Heu excusé moi, » je bafouillais

« C'est pas grave, je, je peux m'assoir? J'suis tout seul, »

Il me montrait la chaise en face de moi du bout du doigt, j'acquiesce d'un signe de tête avant de pouvoir enfin me diriger vers la machine à chocolat chaud. Une foi ma boissons marron brûlante sortie, je rajoute généreusement de la chantilly et de la sauce chocolat. Je rejoins ma table avant que l'homme assis en face de moi ne vienne m'aider à m'assoir en remarquant mon ventre.

« Votre mari n'est pas là? »

Je détourne la tête d'un geste rapide en réfléchissant à ce que je pouvais bien dire.

« Heu... le père de l'enfant ne veux pas s'en occuper... »

J'étais gêné de parler de ça à un inconnu mais pour peu que je ne le revois jamais de ma vie, ça ne me coûtais rien.

« A ok, à oui, au faite votre prénom cher demoiselle? »

Il devais avoir deux ou trois années de plus que moi, ce qui me faciliter la tache pour lui parler,

« Charlotte et vous? »

« José, mais j'aime pas mon prénom, appelé moi joss »

Nous discutons pendant notre petit déjeuné et, il faut dire que je lui en est beaucoup dit sur moi et que j'en sais très peu sur lui. Je devais avoir besoin de parler. Je reprend l'ascenseur de façon à rejoindre ma chambre et de passer sous le jet d'eau bouillant qui me semble réconfortant. Je sors et applique une crème sur mon ventre avant d'attraper un tee-shirt noir et un jean bleu dans ma valise. Je sors pour aller faire le tour du domaine et me rendant compte de l'oublie de mon téléphone, je rebrousse chemin. Je fais toutes mes poches avant d'enfin comprendre que j'avais laissé ma clé de chambre sur le petit meuble à l'intérieur près de la porte. En réfléchissant à ma connerie je me tape la tête à l'aide ma main et me dirige vers l'accueil.

« B'jour, heu excusé moi, j'ai oublié ma clé... je devais vraiment avoir l'air bête, car mon ton s'abaissait peu à peu, heu dans ma chambre... »

La femme entrain de mâchouiller un bic se tenant de l'autre côté du comptoir n'était pas très attentive à mes paroles et appela juste quelqu'un avant de me demander de retourner à ma porte et que quelqu'un aller arriver.

Je repars et croisa en chemin Joss, il me stoppa,

« Juste, Raphaël il sait que tu est enceinte? »

Je ne comprend pas, je lui est parlé de ma situation mais jamais je n'est évoqué le nom du père. Comment était-il au courant? J'hoche la tête en signe de réponse et repars un peu sonné.

Comme prévu, un homme vient me rejoindre une boîte d'outil à la main, il était grand et portait une casquette d'employé avec un pantalon de service. Il relève la tête et je le reconnais. Que fesait-il là? Je n'en avait aucune idée. Mais il était bel et bien en face de moi.

...

ColocationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant