Chapitre 28

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Je me suis endormi en quelques secondes après que Mario soit arrivé, la fatigue et le nombre de baffe que je m'étais reçus ont joué. Les émotions m'ont submergé une bonne partie de la journée et mes yeux me piquaient tellement j'avais pleuré. Mario m'avait rejoins après que les filles et maman soit parties. Il m'avait ramené une salade qu'il avait récupéré pendant que j'était avec ma mère et mes amies, une salade bien meilleure que les pâtes à moitié froide de l'hôpital.

Je me relève d'un coup, un mauvais cauchemar m'a sortie d'un sommeil réparateur, apparement ce n'était pas mon jour. Les mains tremblante sur le dos de mes cuisse j'essaie de respirer. Je remarque en faisant le tour de la pièce des yeux que je suis seule. Mario ne devait pas être bien loin, je ne pense pas qu'il m'aurait laissé seule, enfin j'espère...

« Coucou toi »

La petite voix de Mario me sors de mes pensées, il rentre doucement dans la chambre un bouquets de rose rouge et un sachet de la boulangerie à la main. Il portait la même tenue qu'hier, un jean bleu avec un tee-shirt rouge et une paire de basket blanche. Ses cheveux était tout ébouriffés ce qui le rendait encore plus mignon que ce qu'il ne l'est déjà. Je me sentais horriblement moche avec ma tenue d'hôpital et mes cheveux monté en chignon tout petit avec la peau aussi blanche qu'un cachet d'aspirine. Il s'approche de moi et s'assoie sur le côté du lit pour passer un bras autour de mon épaule en posant le bouquet sur mon ventre et l'embrasser au passage. Il sort un muffin du sachet et je m'empresse de l'engouffrer sous les yeux surpris de Mario qui pensait en avoir une bouché. Mathis rentre dans la chambre et viens se poser juste devant Mario les jambes brimbalant dans l'air,

« Raphou' il ma dit que je pourrais plus jamais voir maman »

Une larme dévale le long de sa joue et je m'approche en m'appuyant à l'aide de mes mains contre le lit pour pouvoir poser ma tête sur la sienne. Mario le prend dans ses bras et personne ne parle c'est le vide, nous avons tous un trou creusé au niveau du coeur, tout le monde a quelque chose qui ne va pas et nous nous serrons tous les coudes pour aller mieux, ensemble.

1semaine plus tard

Je sais que Raphaël est sorti du commissariat et qu'il n'est pas revenue à l'appartement. D'ailleurs là bas ce n'est pas la joie non plus malgré que tout le monde cache sa tristesse et la remplace pars une carapace joyeuse alors que personne ne le pense. Mathis habite à la maison car c'est potentiellement la maison fixe de Raphaël même si il n'est pas là. L'ambiance n'est pas au rendez-vous mais on fait avec. Ce soir c'est riz car plus personne n'a la force de faire autre chose. Nous nous asseyons tous devant la télé pendant que Mathis dors comme un bébé dans un chambre. Le sujet de ce soir concerne le bébé, plus particulièrement le prénom. Faut dire que nous ne sommes pas vraiment d'accord, enfin plus particulièrement, ils ne sont pas d'accord car je ne fais pas par à la discussion car je sais comment j'appellerais mon enfant, je le sais depuis le début.

Je vais dans ma chambre pour pouvoir réfléchir. Tous les classeurs de médecine sont de côté, j'arrête pour cette année à cause de tout ce qu'il c'est passé. Je redouble l'année prochaine. J'enfile un tee-shirt et un short de pyjama bleu pastel avant de rejoindre la chambre de Mario et de m'endormir en quelques minutes. Mon ventre me fais horriblement mal et j'ai du mal à m'endormir, pour éviter de réveiller Mario je me dirige vers ma chambre. La porte était entrebâillée et une lumière allumé. Mathis dormait dans une chambre d'ami donc ce ne pouvait pas être lui. Je pousse la porte et vois Raphaël fouiller partout, il cherchait sans s'arrêter, sous le bureau, sous le lit,

« Qu'est ce que tu fais? »

Il faut dire que mon ton était plus que désespéré,

« Je *gloups* je te cherche »

Je ne comprend pas, ce n'était pas logic. Il me déprime tellement à se bourrer la gueule tout le temps que je ressort de la chambre,

« Hoho, Zoué et pars pas »

Deuxième fois qu'il me prend pour sa soeur et je n'y porte pas attention. Je sens l'odeur d'alcool s'approcher de moi et les mains de Raphaël se poser sur mon ventre et appuyer très fort en ayant une main sur ma bouche pour que je ne cri pas.

« Raphou, qu'est ce que tu fais? »

Mathis rentrait dans la chambre, tétine à la bouche et doudou dans la main. Raphaël me lâche et je tombe effondré sur le sol. Mathis m'aide tant bien que mal pour me relever et on y arrive ensemble. Raphaël était en pleur sur le lit et ne cessé pas de s'excuser en parlant dans sa moustache.

Je sors de la chambre et vais recoucher Mathis en lui faisant un bisous sur le front. Je sors et prend une veste et mes clés de voiture sans oublier mon téléphone. Je met en marche mon GPS et pars en direction de la plage. Je m'assoie sur le sable humide et me repose en observant la mer et en laissant tremper mes pieds dans l'eau. Il était tard et je vois une ombre s'approcher de moi. J'attrape mes chaussures et essaie de me diriger vers ma voiture sans faire un seul bruit. J'ouvre la portière et je sens une main sur ma bouche. Je n'arrivais pas à voir qui c'était.

Il devait être musclé car il m'attrape et me porte jusqu'à une camionnette. Il me pose dans le coffre et me met un bandeau sur la bouche et m'accroche à un siège à l'aide de bouts de tissu. Mon téléphone était dans ma chaussure pour éviter qu'il ne prenne l'eau. Il prend mes clé de voiture et me met mes chaussures sans remarquer qu'il y avait quelque chose dedans. Nous roulons pendant un dizaine de minute avant d'arriver quelque pars. J'essaie de retenir où nous sommes mais c'est paumé. Une vieille maison en pleins milieu d'un champ de blé avec des moutons et des vaches autours. Il m'attrape pars le bras et m'emmène dans la maison.

Tous était vieux et délabré. Il ouvre une porte et je n'arrive pas à me débattre avec sa force. Il me jette dedans et je me cogne le bras contre une table basse. La pièce était bizarrement moderne contrairement au reste de la maison. Il y avais deux portes sur le côté. La pièce était spacieuse et contenais une cuisine un salon et une salle à manger. J'ouvre la première porte et observe une grande salle de bain blanche et reluisante. Je ressors et ouvre la deuxième porte. Heureusement pour moi aucune des deux n'était fermé et j'avais juste à les pousser à l'aide de mon pied.

« NON!! »

En entendant ce cri je pousse la porte de plus belle et vois une femme en boule dans le coin d'une grande chambre contenant deux grand lits. Elle était en pleur et était très maigre. Je m'approche et elle me regarde de haut en bas en observant chacune de mes larmes s'effondrer sur le plancher. Il n'y avais aucunes fenêtre. Aucune façons de s'échapper. Elle se relève doucement et s'approche lentement.

« Au mon dieux, il n'a pas oser »

Je ne comprenais pas pourquoi elle disait ça, surement car j'était enceinte. Elle retire tous mes bandeau et me caresse le visage. C'était une femme d'une quarantaine d'année avec de très longs cheveux noir qui descendaient jusqu'à sa taille. Elle n'était pas très grande et avait de gros yeux bleus injecté de sang.

« Bonjour, moi c'est Manon et je suis séquestré ici depuis trois ans »

Ses mots me touche. Est ce que moi aussi j'allais rester ici durant plusieurs années? Est ce que mon enfant décéderait dans ce trou? Tant de question auxquels je ne devrais pas penser. Je lui tend ma main,

« Charlotte »

...

Coucou tout le monde, j'espère que ce chapitre vous a plut! Donner moi des idées si vous en avez.
Merci plus de 500vues! Bonne lecture pour la suite
Encore désolé pour les fautes
Bisouuuuusss

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