T2-1

1.8K 54 10
                                    

La porte s'ouvre pour laisser passer le corps tout menu de Victor qui rentre de l'école, il vient me dire bonjour et se laisse tomber sur le canapé avant de sortir son téléphone comme un adolescent de son âge.

Je souris bêtement et reprend mes activité de dessins lorsque le téléphone vint me couper.

« Charlotte Paterson?
-Oui?
-Veuillez nous rejoindre à l'hôpital, votre mari et vos enfants ont eu un accident de voiture. »

Je lâche le téléphone prise de panique, je file prendre une paire de basket et me précipite dans la voiture, Victor me suis sans ne vraiment savoir pourquoi.

Le blanc des murs et l'odeur de renfermer me refroidi dès que mon corps a passer la porte roulante de l'hôpital. Je me dirige vers l'accueil pour demander le numéro de chambre. Je monte, 1er, 2ème, 3ème étage pour que les portes de l'ascenseur s'ouvre. C'est marrant au rez de chaussé les couloirs grouille de personnel mais ici il n'y a que 1 ou 2 médecin qui passe. Je cherche désespérément dans ce labyrinthe la chambre numéro 309. Je me poste devant la porte. Blanche, appeuré, triste.

J'ouvre.

Ils sont là, tous les trois, allongés sur trois lit de taille différentes, un grand pour mon mari, les yeux clos le corps froid, un moyen pour mon fils, qui ne daigne pas bouger non plus et un berceau pour ma fille qui se bave en essayer de parler. Je m'approche d'elle et là prend dans mes bras en pleur.

Un infirmier rentre affolé de me voir.

« Hum hum bonjour madame
-Bonjour, que s'est t-il passé!?
-en rentrant de l'école votre mari croisa un automobiliste dans le sens contraire qui ne roulait pas du bon côté de la route, c'était dans un virage, personne ne s'est vu, les voitures se sont entrechoqué et le conducteur de l'autre voiture est décéder sur le coup.
-Quel est l'état de santé de ma famille!?
-Comme vous pouvez le voir, votre fille va très bien, votre mari ne sera plus en mesure de marcher ni de..

BIPPPP....

Mon regard se détourne des yeux du médecin et vient se poser sur l'écran qui enregistre le pouls de mon mari, aucun, son coeur ne bat plus, son coeur à arrêter de battre devant les propres yeux, ça y est il est partit.

Je m'effondre en larmes, je pense à mes fils, à ma fille.

-Je suis désoler madame... mais... votre fils va mal... très mal... il ne survivra pas non plus j'en suis tellement désoler...

Je tombe, je suis perdu, je viens de perdre en quelques minute mon mari et mon propre fils, les deux hommes que j'aimaient le plus au monde. Je ne me remettrais jamais de cette tragédie et pourtant, j'ai une fille et un fils à charge.

Cette fois ci le son contraire du BIP se fait entendre, le pouls de mon fils changent, il redémarre, je reprend espoir, est ce que mon fils souhaite se battre et rester avec sa maman?

ColocationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant