Chapitre 17

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Zoué Zoué!!? Mais voilà pourquoi elle me disait tant quelque chose! Je fais mine de ne pas la connaître et regarde à combien de pourcentage est mon Iphone. Il est à 11% j'appuie longuement sur le bouton de droite et attend que la petite pomme s'affiche. La pomme apparaît et je ne tarde pas à appeler Raphaël pour lui annoncer la nouvelle.

« Allô? »
« Allô Raph'? »
« Oui mon coeur que ce passe t-il? »
« Je crois que Zoué est en face de moi... »
« Quoi!? Quoi!? Je prend le premier avion! J'arrive »

Je n'est pas le temps de riposter qu'il raccroche.

Je rentre chez moi après avoir fait connaissance avec tout le monde et en oubliant ma montre pour pouvoir revenir avec Raph' dès qu'il sera là sans que ça ne paraisse louche. J'avais froid et une fois arrivé à l'appart', je m'empresse d'enfiler un gros sweat avec un jogging et une paire de grosse chaussette molletonné. Il n'y avait personne, tout le monde était au travail, Adrianna n'était surement pas rentré de sa soirée et mon cher Raph' était bien confortablement assis dans l'aéroport prêt à attendre son avion pour revenir. Je me dirige les bras ballant vers le micro-onde et pose une tasse remplit de lait à l'intérieur. Une fois chaud je le sors et met 2grosses cuillère de chocolat en poudre dans la tasse Mickey. Je m'assoie dans mon canapé plus confortablement que jamais avec un gros plaid. Le sommeil m'appelle mais mon téléphone me coupe dans cet optique.

Mon téléphone s'allume et vibre contre la poche de mon sweat, je le sors les yeux gonflés et regarde qui m'appelle: mon père, je sursaute et me rassoie convenablement sur le canapé comme si il était devant moi alors que ce n'était pas le cas. J'appui à contre coeur sur le bouton vert,

« Allô? » je reconnais de suite sa voix et sa me fait monter les larmes aux yeux,
« Ouai » je ne voulais pas mais je répondit sèchement,
« Il faut qu'on parle »
« Non »
« Non!? Mais tu te moque de.. »
Je ne lui laisse pas le temps de finir,
« Non pas par téléphone » je l'entend souffler au bout du téléphone, je le pensait plus compréhensif. Il raccroche sans ne rien dire et ça me coupe littéralement l'herbe sous le pied, je lève les yeux au ciel surprise de cette réaction. Nous étions si proche avec mon père c'est invraisemblable.

Une clé se tourne de l'autre côté de la porte et je la fixe jusqu'à temps de voir qui se cache derrière. Je ne fut pas déçu car une petite tête brune se pointe de l'autre côté de la porte. Je sourie en laissant apparaître toutes mes dents. Il ouvre la porte entièrement et Globy descend de mes genoux en direction de la porte. Je me lève à mon tour avant de voir que Raphaël tenais une laisse qui était relié à un petit chiot marron à taches blanches. Surprise j'ouvre la bouche sans savoir quoi dire,

« Petite surprise »

J'avance avant de le prendre dans mes bras et de le serrer le plus fort possible et de laisser mes lèvres se balader sur les siennes, je ne pensais pas qu'il allait rentrer si vite, j'ai du pas mal dormir,

« En quel honneur? »
« En l'honneur de notre amour »

Mes joues rougissent légèrement et je lui chuchote à l'oreille,

« Merci beaucoup »

Nous nous asseyons sur le canapé tout les deux et je mis à lui raconter toute ma soirée pendant que nos deux chiens fasse connaissance.
Ayant fini de lui expliquer je senti les mains de Raph' se resserrer au point que ses ongles rentrent au creu de sa paume avant qu'il ne se lève subitement,

« C'est qui ce batard!? Je te jure que je vais le buter, je vais... »

Sans lui laisser le temps de finir, je m'approche de lui et le prend dans mes bras pour qu'il se calme. Doucement il ressert ses bras autour de mon coup et je me détend à mon tour.

« Je ne sais pas qui c'était, il était bourré et il faisait noir, je ne l'ai pas vu et il ne m'a rien fait heureusement que Hugo était là »

Une fois les mots sortis de ma bouche je me souviens que Zoué était à quelques pâtés de maisons d'ici et je ne prive pas de lui faire remarquer en lui prenant la main,

« Faut qu'on aille voir Zoué... ?» me dit-il sur un ton incertain ce qui est très rare chez Raphaël.
« Oui il le faut mon coeur »

À ses mots il me prend dans ses bras et me fait un bisous sur le front, il a une fâcheuse tendance à savoir me réconforter dans les moments difficiles.
Après une dizaine de minute de discussion nous en venons au fait qu'il faudra dire à Zoué que c'est son frère au moment ou Raphaël sera prêt.

J'attrape mon skate et Raph' a décidé de marcher à côté de moi pour éviter de prendre la voiture. Nous descendons et j'entame ma viré en skate, les grandes jambes de Raphaël n'ont pas besoin de marcher très vite pour aller aussi vite que moi. J'essaie d'accélérer pour le taquiner mais ça n'a pas l'air de le déranger car il ne fait juste que de plus grande enjamber. Je le regarde et n'ayant plus les yeux sur la route je manque de tomber en trébuchant sur un paquet vide de gâteau, heureusement pour moi que le bras de Raph' me rattrape à temps pour que je ne me casse rien.

Une fois devant la porte de ce fameux appartement je vois Raphaël passer sa main dans sa nuque car il stressé. Je ne réfléchi pas et lui attrape la main qui se balader le long de sa nuque avant de passer mes doigts entre les siens.

Je le regarde fixement et lui attrape le menton pour qu'il me regarde à son tour, en voyant ses yeux dans les miens il hoche la tête pour dire qu'il est prêt à revoir le visage de sa soeur qui n'est même pas censé être vivante. Moi ça me rendais malade alors je n'imagine même pas l'état dans lequel était mon petit ami. Je lui sert la main encore plus avant de détourner le regard et toquer à la porte,

« J'arriveeeeeeee »
...

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