Chapitre 27

1.7K 77 2
                                    

Rien que le son de sa vois m'immobilise. Je lui en veux énormément, il m'a fait du mal et je ne veux plus avoir à faire à lui. Mario lui est gentil et attentionné et ne risque pas de partir pendant 6mois sans prévenir personne.

J'entend le grincement du bois en dessous de ma chaise haute montrer que Raphaël s'approche.

« Je ne veux plus te voir Raphaël! »

Mes mots était tranchant et ma rage les rendaient encore plus réaliste. Le bar avait beau être vide, il paraissait encore plus désert après mes paroles.

« Charlotte? »

Je reconnais la petite voix de Mathis retentirent, pour tout dire ça me fait chaud au coeur mais je ne daigne toujours pas me retourner. Adrianna était gênée de la situation, ça pouvait ce comprendre mais je sentais tout de même qu'elle me soutiendrait quoi qu'il se passe.

Raphaël tape très fort sur le côté droit de la table ce qui m'effraie mais ne me déstabilise pas, loin de là.

« J'étais aller chercher mon petit frère, récupérer sa garde! Merde! Comment tu peux m'en vouloir!? »

J'essaie tant bien que mal de tourner ma tête vers lui pour avoir ses yeux encrés dans les miens.

« Le téléphone ça existe »

Il ne répond pas et se met à fixer le sol comme si ça vie en dépendait. Je suis pour tout dire fier de mes paroles et ne compte pas pour l'instant lui dire pour l'enfant. Il faut dire que depuis que je suis enceinte je m'habille tout à fait différemment, peut être un peu plus femme alors que je n'est que 18ans. Je porte un petit jean skinny élastique au niveau du ventre et un top rose clair avec de la dentelle au dessus. Mes cheveux sont coupé au niveau de mes épaules et ondulés.

« Joli ton nouveau style »

J'esquisse un sourire ironique, et dire qu'il ne trouve rien d'autre à dire. Je me rend compte que j'ai une forte envie d'aller acheter un muffin au petit comptoir d'en face dans le bar. Il faut dire que ce n'est pas le bon moment mais Raphaël finirait par le découvrir autant que ça vienne de moi. Je me retourne vers Mathis et lui adresse un sourire avant de lui tendre la main et de m'appuyer tant bien que mal sur la table pour que mes pointes de pieds atteignent le sol et que je puisse me lever sans que je ne bascule.

« Ta vieillis ou quoi? »

Raphaël paraissait mort de rire de la situation mais je ne prend même pas le temps de lui répondre. J'était dos à lui il ne voyais donc rien. Une fois pied à terre, je pose une main sur mon ventre et me retourne vers Raphaël pour qu'il puisse contempler son futur fils. Ça réaction ne correspond pas à ce dont je m'attendais, il rigole,

« Et bah je vois que tu t'es amusé pendant que j'était pas la! »

Il dis ça avec un grand sourire et ses paroles touche directement mon coeur avant d'y creuser un trou. Les larmes me montent en même temps que la rage et je lâche la main de l'enfant pour faire face au plus gros enfoiré que la terre n'est jamais connu. Ma main posé quelques seconde avant sur mes hanches se dirige en plein sur sa joue pour lui laisser une très belle marque rouge en même temps que toutes les larmes de mon corps s'échappent.

« Ho mais qu'est ce qu'il t'arrive!? T'es devenue tarré!?»

« Putin mais t'es con ou t'es con!? C'est ton fils connard! »

À mes paroles une autre baffe atteint sa joue encore plus violente que la première. Raphaël est choqué de mes paroles et manque de tomber si il ne c'était pas rattraper à l'aide d'une chaise derrière lui.

« C'est pas possible »
« Au que si mon vieux, ça fait 6mois 6 putin de mois »
« Pourquoi ta pas avorté!? »

Ses mots sont méchant et cette fois ci ce n'est pas ma main mais mon genou qui viens s'abattre violemment entre ses jambes.

« Tu aurais étais là, tout ce serait passé autrement »
« Je ne t'aiderais pas et je ne l'aimerais pas »

Trois autres baffes partent sans prévenir.

« T'es vraiment qu'un connard qui pense qu'à sauter tout ce qui bouge! »

Cette fois ci ce n'est pas ma main mais la sienne qui viens s'abattre sur ma joue et qui me fais tomber en arrière et crier de douleur. Un homme rentre en courant dans le bar et viens taper Raphaël au point qu'il aurait pu en mourir si quelques flics n'étaient pas intervenus. L'homme était évidement Mario, qui, une fois son massacre fini s'approche de moi pour m'aider tant bien que mal à me relever et ma me faire m'assoir sur une chaise pour que je puisse finir de pleurer toutes les larmes de mon corps pendant que Adrianna après avoir appelé Mario sans que je m'en rende compte appelle cette fois-ci l'ambulance.

Mario avait été autorisé à rester avec moi car j'étais enceinte alors que Raphaël a était emmené au commissariat. Mathis Adrianna, Mario et moi montons dans l'ambulance quand elle fut arrivé quelques minutes plus tard. Il faut dire que je m'étais ouvert la tête mais heureusement le bébé allait bien. Maman était au courant et est arrivé à l'hôpital dans la seconde près pour s'assurer que le bébé et moi allions bien. Comme une imbécile j'ai oublié de changer ma fiche de soin. C'était mon père qui était appelé en cas d'urgence et apparement les médecins on pris ça au sérieux car mon père débarque affolé dans la chambre. Il s'arrête aussi vite qu'il est arrivé quand il voit mon ventre. Son visage deviens méfiant et son air plus triste que jamais. Il s'approche et ma mère derrière lui toujours aux aguets assise sur un fauteuil le surveille de près quand il viens vers moi et me dévisage honteux de ce que j'étais devenue. J'abaisse le regard et remonte la couverture sur mon ventre avant que la main de mon père ne s'abatte sur ma joue. La frappe avait beau être moins forte que celle de Raphaël elle me faisait mille fois plus mal car elle était replis de haine et de honte. Même si nous ne parlions plus avec mon père je ne pensais certainement pas qu'il ressentirait ça un jour envers moi.

Ma mère attrape mon père pars derrière pour l'extirper de mon lit pendant que toutes les larmes de mon corps s'évadent le long de mes joues. Les infirmiers arrivent à leurs tours pour faire sortir mon père et refermer la porte derrière. Je l'entendais malgré tout crier qu'il avait honte de moi ce qui me faisait encore plus pleurer. Pour dire le seul truc qui me fit du bien ce soir là, c'est l'arrivé de Mario qui pu rester avec moi.

...

ColocationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant