Chapitre 29

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Cela fait maintenant une heure que chaque larme de mon corps viennent s'effondrer au creux de ma nuque. 1h que tout ce que je pensais n'arriverais qu'au autres, m'arrive à moi. 1h que je sombre dans mes pensées les plus mortelle soit-il. Je ne pourrais plus jamais parler à personne.

À cette pensée je relève la tête en direction de la cuisine où se tient Manon.

« Ho putin! Mais faut que j'appelle Cloé ou Adri ou Mario ou même Raphaël si vraiment... »

« Répète ce que tu viens de me dire! »

Je me relève toute souriante avant de faire trois pas pour arriver dans la cuisine.

« Putin mais putin Manon j'ai... »

Elle me pose une main sur la bouche avant de me souffler à l'oreille d'attendre ce soir.

Le soir le ravisseur ne se montre pas et nous mangeons des pâtes, je ne mange à peine pour tout dire. Nous nous dirigeons vers la chambre à coucher avant de pouvoir enfin éteindre les lumières et exposer mon plan à Manon.

« Manon, j'ai mon téléphone dans ma chaussure. »

« Qui sont les personne que tu as cité tout à l'heure »

Cette question me surprend, pourquoi me demande t-elle ça alors que nous avons une issue de secoure?

« Mais bordel Manon, tu vas pou.... »

« Non, stop qui sont toutes ces personnes!? »

Elle criait.

« Mes coloc's, Cloé, Mario, Adrianna et Raphaël »

Elle porte ses mains à la bouche avant de se mettre à pleurer. Je pose une main sur son épaule qu'elle refuse.

« Comment va t-il »

« De qui? »

« Raphaël? »

Elle pleure de plus belle pendant que moi, je reste dans l'incompréhension totale.

« Il va, il va... il va bien »

Je niais certes. Mais ça en valais la peine.
Je pose mon doigt en direction de mon ventre.

« C'est le père? »

J'hoche la tête. Elle retire les mains de sa bouche et affiche un grand sourire,

« Ho mon dieux! Je suis grand mère! »

Je me recule à en tomber du lit. Non, elle est folle, ce n'est pas possible, elle est morte! Je suis folle!

« Vous, vous, vous êtes morte »

Je chuchotais au point que l'on ne m'entendais à peine,

« Je ne suis pas morte, tout cela était organisé, par un malfaiteur. »

Mes yeux se remplissent de larmes, avant que je n'enlève ma chaussure et que j'en sorte mon cellulaire. J'essaie tant bien que mal de le sortir et d'y voir clair à cause de mes larmes qui trouble considérablement ma vue.
Je descend à une lenteur extreme mes contacte avant de tomber sur Raphaël. Le seul possiblement réveillé à cette heure. Je l'approche de mon oreille,

« Allô? »

Sa voix m'avais manqué. Je ne serais expliquer pourquoi.

« Raph'? »

Je sanglotais,

« Quoi!? Au putin Cha' il se passe quoi!!! »

Je met mes à pleurer de plus belle.

« Ne t'énerve pas, je t'en supplie et écoute ce que j'ai à te dire jusqu'à la fin. Je suis séquestré dans une maison en plein milieu d'un champs de maïs ou de blé, j'en sais rien. Je suis dans une pièce sans fenêtre dans une vieille mai... »

Je n'ai pas le temps de finir que j'entend le bipe qui signal que mon téléphone n'a plus de batterie. Je m'effondre contre le mur en ne manquant pas de fracasser mon portable contre le bois du lit.

« T'as déjà vue sa tête? »

Ma question était stupide, j'en étais consciente mais il fallait que je la pose.

« Non. »

Comment a t-elle faite pour rester trois ans en vie sans voir la tête du fou et sans avoir essayé rien qu'une fois de le tuer? Cette histoire était de plus en plus bizarre et incompréhensible. Je pose ma tête contre le mur en attendant sagement que toutes mes larmes sois épuisé. Un miroir se situant juste derrière Manon me laisse démontrer qu'elle a un petit couteau à l'arrière de sa poche de jean. Je fais mine de ne rien avoir vue alors que c'était tout le contraire.

« Je vais chercher quelque chose à boire, tu veux quoi? »

« Un coca s'il te plaît »

Je me dirige vers la cuisine pendant que mes jambes daignaient à me tenir. Une fois devant le frigo, je l'ouvre en même temps d'attraper un grand couteau.

« Tu m'explique? »

Je le savais elle était derrière et cette fois c'était sur que j'allais mourir,

« Rien je... je.... je suis désolé, c'était pour au cas où il arrive... je je sais pas... »

Elle s'approche de moi en frôlant le couteau sur mon ventre. La porte s'ouvre et quelqu'un rentre en trombe avant de chopper le couteau de mon ventre et de me rattraper à temps avant que je ne tombe. J'entend un bruit, des policiers étaient là et passaient les menottes autour des bras de la folle.

« C'est ta mère!! »

J'étais au coin de la nuque de Raphaël mais il ne me disait rien d'autre appart que c'était fini et que ça allait aller. Il m'avait sauvé.

Je ne comprenais plus rien, pourquoi cette femme m'avait menti, pourquoi était-elle complice avec l'homme qui m'a emmené ici? Tant de question.
Je me relève doucement pour faire face à Raphaël,

« Tu était au courant! »

Je le pensait dur comme fer, comment savait-il que c'était exactement cette maison. Pourquoi a t-il appelé la police alors qu'il ne savait même pas exactement ou aller. Pourquoi me faisait-il endurer tout cela?

Mon corps s'effondre une deuxième fois sur Raphaël avant qu'il ne me porte pour me poser sur un siège de voiture et que je ne m'endorme à contre coeur fatigué des événements.

Coucou tout le monndeeee, j'espère que le chapitre vous a plu même si il n'était pas fabuleux. Prochain chapitre surement point de vue de Raphaël
Dites moi ce que vous en pensé
Encore désolé pour les fautes
Bisouuusss

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