Chapitre 13

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Noria

Je fis un signe de tête, pour accepter notre regroupement dans la salle secrète.

Après m'avoir éclipsé discrètement je pris le chemin vers la plage priver du château.
La mer était agitée et d'un bleu très sombre. La nature sent que l'équilibre et fragile depuis la mort d'Eclésia. Il faut se dépêcher avant que le pire arrive...

Je sortis de ma poche une sorte de lame. Puis je me mis à tracer au sol le symbole pour ouvrir la pièce secrète.

Ce symbole était une sorte de cercle avec un œil au centre et un soleil était situé au-dessus de ce cercle.

Un léger tremblement retentit autour de moi, la mer frappée de gauche à droite laissant un tunnel au centre vide sans aucune goutte d'eau qui essayer de fuir mon pouvoir.

Je m'avançai dans ce tunnel où un escalier se trouvait devant moi, après ma descente toute l'eau retomba comme si ce passage n'existait plus.

Il existe de nombreux passages secrets dans la maison, mais très peu de personnes qui les connaissent.

Tout le monde est déjà là, déjà assis à m'attendre. Mon entrée était plus que transparente, car le rythme était encore intense, et la pièce puait le jugement.

Chaque regard assassinait une personne comme si le meurtrier était ici.
Tic tac tic tac, le temps passe et personne ne parle.

Tic tac tic tac, chacun se juge du regard cherchant un coupable ou une simple réponse à la suite. Tic tac tic tac l'omniprésence du temps devient étouffante.

Armin semble calme et détendu, mais au fond il brûle de peur comme toute personne dans cette pièce.

C'est ironique, lui, qui est toujours aussi grande gueule, de le voir sans sa langue fourchue et son regard orgueilleux. Il ressemble bien à sa petite fille, Cathel.

C'est bien dommage pour elle. Elle aurait dû prendre exemple sur sa grand-mère Blanca qui préfère se taire et faire comme si son pauvre marie était un homme bien

Mais peu importe leur famille n'est pas mon problème, il vaut mieux faire attention à la situation du présent qui touchera innocent comme mauvais chaque individu de ce monde.

Tic tac tic tac je ne peux plus rester dans le silence.

J'ouvris enfin ma bouche pour donner fin à cette agonie, que le silence créait comme une lame tranchante égorgeant chacun de nous à petit feu.

La Dernière GardienneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant