Chapitre 34

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– D'accord... Merci beaucoup
J'étais surprise de son invitation, je ne m'attendais pas à être accueilli avec autant de gentillesse.
Je n'arrive plus vraiment à cerner le bien et le mal, mais au fond je sens que ce sont des personnes bienveillantes et généreuses, alors je préfère essayer de leur faire confiance que de me retrouver encore seule.
Je la regarde repartir tranquillement de la chambre avec la même fragilité que son entrée, ce qui me fit sourire quelque peu de la voir aussi gênée avec moi.
Je pris le chemin vers la salle de bain, pour pouvoir m'habiller dans deux vrais vêtement.
Car ce n'est pas très convenable de sortir dans une simple chemise de nuit blanche, qui de plus est taché de sang.
Je fis coulait de l'eau tiède sur un gant propre, et le laissa jusqu'à ce que l'eau à une température plus chaude arrive.
Pendant ce temps, j'enlève tout doucement chaque vêtement qui me recouvre.
Délicatement j'enlevais les pansements, tout en douceur je passais le gant chaud.

Une sensation agréable et quelque peu piquante parfois, mais qui m'apaisait beaucoup plus que n'importe quelle sensation douloureuse.
J'ouvris les yeux, regard enfin depuis bien longtemps ma silhouette puis mon regard remonta jusqu'à mon visage.
Je restais choqué à la couleur de mes cheveux, j'étais tellement perdu ces derniers temps que je n'avais même pas vu leur couleur.
Mes cheveux d'un léger châtain avaient laissé place à un blond platine, une transformation que je ne serais expliqué.
Il n'était pas abîmé, bien au contraire il brillait. Je n'avais jamais rien vu telle.
Il brillait comme les étoiles de mes souvenirs. Mais quel souvenir d'étoile ?
Pourquoi ce souvenir arrive-t-il dans mon esprit, alors que je n'avais jamais eu se souvenir en moi.
Comme si je l'avais oublié, il se passe depuis ma fuite beaucoup de choses que je ne sais expliquer.
Quelle importance, le plus important maintenant c'est que je retrouve toute ma forme et que je reparte chez moi.

Non... Je ne peux plus.
j'avais oublié que je n'ai plus rien là-bas, je devrais plutôt me faire à l'idée que ce village était peut-être un nouveau départ pour moi, une nouvelle chance que la vie m'offrait.
Après avoir enfilé une des robes qui étaient posées par la jeune fille, je descendis les retrouvaient.
Des lumières étincelantes brillant de mille feux, éparpiller dans le village ornant les belles bâtisses boisées du village.
Les gens souriant avec autant d'intensité que ces merveilleuses lueurs.
Ils dansaient au rythme de nos cœurs avec autant de dévouement. Cela me rappelait la ville d'Aquata.
Des souvenirs mélancoliques qui dessinent doucement sur mon visage une tristesse liant tous ces souvenirs tragiques de ma vie.
Pas un brin de vent, juste un petit air frais, remplissant mes poumons d'une fraîcheur si douce.
Les enfants couraient innocemment autour d'une fontaine jouant au jeu de notre enfance.
Des milliers de souvenirs venaient frapper mon esprit, mais j'avais l'impression de les découvrir pour la première fois.

La Dernière GardienneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant