La Dernière Gardienne

Chapitre 2

Alda

Quelque part au beau milieu de la cité d'Aquata, entre deux ruelles étroites se trouve un petit magasin de tissus.

Le vent souffle sur les draps étendus aux fenêtres comme des nageoires de poisson avec délicatesse et élégance.

Des millions de couleurs orne cette impasse, plus somptueuses les une que les autres.

Les habitants de la ville sont tous pressés, tout le monde participe aux préparatifs du mariage et du couronnement.

Les allées sont remplies de couleur flamboyante. La mer est douce, calme et laisse place à des musiques festives dans toute la cité.

Les rues sont remplies de voyageurs venant des quatre coins du monde, c'est au bonheur des petits commerçant du royaume.

Ma famille tient cette petite boutique de tissus réputé dans toute la cité. Les habitants de cette ville l'appel « le paradis des couleurs »

Mon père m'a demandé d'apporter quelque rouleau de tissu pour le bal de ce soir. Il y en avait pour chaque couleur des royaumes, du bleu pour les Seaquese, du vert pour les Agaria, du rouge pour les Plaxie et enfin du violet pour les Galérion. Les couleurs étaient splendides et la matière était douce et délicate.

Il a du passé des heures pour choisir chacun de ces tissus. Je l'admire pour sa détermination pour trouver sa perfection.

Je me faufile furtivement entre les passants pour atteindre l'arche. Cette arche est immense, elle représente les portes du royaume. On peut voir un ornement détaillé, où l'animal emblématique du royaume est gravé : un hippocampe doré.

Elle m'a toujours impressionné par sa hauteur et ses motifs océaniques à couper le souffle.

Pour accéder au château il fallait descendre un long escalier aussi impressionnant que l'arche. Je pris toutes mes valises remplies de tissus et m'enfonçai dans le tunnel sous la mer. L'air frais glissait comme des caresses sur mon visage, et l'odeur des iris imprégnait tout mon corps.

Un soldat m'arrêta dans le hall du château.

–Bonjour mademoiselle, pourrais-je voir votre passe ? Je lui présentai directement la clé de passe de marchand.

Puis une femme m'emmena jusqu'au point où je devais déposer les tissus. Je connais cet endroit je suis déjà venu plusieurs fois, mais le décor pour le mariage est somptueux je n'ai jamais rien vu de tel dans ma petite vie.

La salle de bal était magnifique, la couleur bleue était plus imposante que les autres, mais elle rayonnait elle s'assemblait avec les yeux de la princesse chaque détaille avait était précieusement choisi et s'identifiait à la mariée.

–Merci. Vous pouvez disposer nous n'avons plus besoin de vous.

J'essayais de garder le sourire, malgré l'arrogance de cette jeune femme qui semblait irriter par ma présence. Je pris le chemin vers la sortie avec timidité.

Soudain une main forte m'attrapa par le bras puis par la taille. Mon cœur battait à une vitesse incontrôlable. Je ne pouvais voir l'inconnu qui était collé à moi et je ne pouvais me défaire de ses bras.

Mais ce parfum me paraissait si familier.

Sa bouche se rapprochait doucement de mon oreille, mes joues rougissaient à se contacte.

–Tu m'avais manqué. Dit-il avec une voix grave et suave.

–Estevo...

Je sentais son cœur battre sur mon dos, il battait autant que le mien, comme un écho diabolique qui était fatal pour tous mes sens.

Son visage s'enfonçait dans ma nuque, et il déposa quelque baisé de mon épaule à mon oreille avec une tendresse inimaginable.

Puis il insista sur l'aube de mon oreille jusqu'à ce qu'un petit gémissement étouffé de ma part fasse écho à son oreille.

Le voilà de retour, mon beau brun ténébreux avec c'est petit jeu mesquin pour me faire baisser les armes, et sa moue séduisante qui m'empêche de retrouver mes esprits.

Pas ici... Quelqu'un pourrait nous voir tous les deux.

J'avais autant envie de lui, de son regard, de ses baisés, de son souffle dans mon cou.Mais la peur que quelqu'un puisse nous voir m'inquiétait beaucoup trop. Je ne pouvais pas me permettre cela vu ma place dans cette société.

-Je sais, mais tu m'as tellement manqué. Je n'ai pas arrêté de penser à toi pendant tout mon voyage. Tes beaux yeux émeraude étaient imprégnés dans mes pensées.

Comme une douce torture ardente ses mots étaient chuchotés avec quelque geste indécent, où mon corps réagissait comme une boule électrique. La tentation était trop forte. Son magnétisme m'absorbait comme des vagues qui m'entraîne dans la dérive vers un lieu plus dangereux et bien plus puisant que tout mon être.

Ma folie m'emporte à nouveau, je le suivis jusqu'à sa chambre.

Puis jusqu'à son lit.

Puis jusqu'à ce que nous faisions plus qu'un.