Chapitre 21

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Noria

–Euh je m'appelle Ira, j'étais juste curieux de voir quelqu'un ici. Vous savez ici personne ne viens, je ne vois pas souvent de gens.

Je me lève de son corps écrasé par mon poids. Il hésita à se lever mais décida quand bien même à se relever, tout en gardant son regard dans le mien.

Il semblait apeuré sans doute à cause de mon agression un peu trop exagérée.

Je me sentais un peu mal à l'aise et honteuse de l'avoir blessé, alors que ce n'est qu'un jeune homme trop curieux. Mais avec tout ce qui se passe en ce moment, la peur a pris le dessus.

Je sortis de mon petit sac une boîte de premier secours.

– Je suis vraiment désolé, j'ai cru que vous me suivez.

– Ce n'est rien ne vous inquiétez pas, j'ai été bête de vous suivre comme ça.
Il marque un temps d'arrêt, non pas pour réfléchir mais plus pour écouter ce qui se passe autour de nous.

Vous devriez pas rester ici, si les gardes nous voient nous allons avoir de gros problèmes venait avec moi.

Je prends le risque de lui faire confiance.

Nous contournons ce lac et un passage discret se trouvait entre deux arbres étroits.
Bizarrement je ne me rappelle pas avoir vu sur la carte ce passage, cela m'intrique encore plus.

Nous nous enfonçons dans la neige glaçante en pénétrant dans un escalier sous une trappe.

L'escalier emmenait à une sorte de sas,
la luminosité était très faible mais assez pour remarquer ce que la pièce contenait.
Il y avait la possibilité de déposer son manteau et ses chaussures.

Tout était propre et très soigné. Il ouvrit la grande porte, et une lumière plus forte envahit le petit sas.

La pièce était grande et spacieuse, bien qu'il n'y ait pas de fenêtre la pièce n'était pas étouffante.

Mais plutôt chaleureuse, une douceur chaleureuse provoquant quelque sourire de ma part, me rappelant la douceur d'Hava.

La décoration avait été choisi avec précaution, chaque objet sembler avoir une histoire.
Je pense que cette pièce devait autrefois servir de cave pour les pêcheurs ou autres.

Mais il avait transformé en un incroyable cocon.

Des lampes se trouvaient dans tous les recoins de la pièce comme les sapins illuminés à Noël.

Je me sentais bien plus en sécurité ici que n'importe quel lieu où j'ai dû dormir ses dernières nuits.

Je pris le temps désinfecté la plaie.
Une fois terminé, nous nous installons dans son petit salon. Sa timidité était attachante, il avait l'air pas très habitué à avoir de la visite.

–Ira puis-je me permettre de vous poser quelques questions ?

– Oui bien sur aucun souci madame euh... Comment vous vous appelez ?

– Je m'appelle Noria. Vous vivez tout seul ici ?

Il semblait un peu nostalgique, il s'enfonçait dans ses pensées et devenait plus pale, c'est trait de visage devenait plus raide.

– Oui. Ma mère a été obligé de me faire disparaître. Vous savez au royaume beaucoup de choses on changeait depuis au moins 20 ans.

La reine à interdit de faire un troisième enfant, à cause d'une vieille histoire, en quoi la ville serait maudite et si tu as un troisième enfant il pourrait tuer toute ta famille.

La Dernière GardienneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant