La Dernière Gardienne

Chapitre 37

Rina
– Blanca que ce passe-t-il ?
Elle était dans tous ses états, le rouge lui montait doucement aux joues. Un mélange de peur, de panique, et de colère.
Elle semblait bien trop agitée pour pouvoir me répondre. J'essaye tant bien que mal à la calmer.
Mais rien à faire comme si elle était incontrôlable de ses propres réactions, elle ne m'écoutait même plus.
Elle était hors d'elle, elle qui est plutôt du genre madame perfection qui à toujours des réactions modéré et calme, toujours si raisonnable sans spontané qui est complètement différente de la Blanca qui se tenait devant moi.
A force elle commençait à m'inquiéter. Ses exclamations ne voulaient rien dire de compréhensible ou cohérent.
Je comprenais seulement le mot chambre ? Sa chambre peut-être ?
Arrête de réagir comme cela, calme-toi et amène-moi à cette chambre.

Elle m'attrapa sauvagement d'une main ferme le poignet. Ce qui détacha sa pince qui tenait ses longs cheveux grisonnant.
Elle m'emporta dans ce long couloir sombre jusqu'à cette fameuse chambre.
En effet, j'avais bien compris. Elle parlait bien de sa chambre.
Alors que je m'adaptais doucement à la lumière jaillissante de la chambre, ce que je voyais enfin me laissais sur le choc. Mon cœur s'arrêta net quelque seconde.
Un rouge sombre inondait la pièce, l'odeur abondante qui réveillait un profond dégoût dans tout mon être, qui envahissait, empestait le couloir.
Je regardais cette scène affreuse, autant choquante soit-il que m'offrait mes yeux sans envie présente.
Je voyais là...
Tout mon être était fou, je repris mes esprit et constaté la réalité atroce que j'avais face moi.
– Oui . Il est mort. Je l'ai tué Rina. J'ai tué Aron. J'ai tué mon merveilleux idiot d'époux.
Dit-elle sur un ton rieur pour sa dernière phrase.

Je restais scotché sur place, elle avait repris son calme et ces réactions contrôlés.
Alors qu'elle venait tout juste de me dire qu'elle avait tué son mari.
Que pourrais-je faire face à cette situation.
Je ne contrôle plus vraiment la situation à vrais dire.
Si je pouvais effacer ces quinze dernières minute et m'endormir paisiblement et apprendre la triste nouvelle par des bruits de couloir, ça m'arrangerait agréablement la vie.
Mais ce n'est malheureusement pas le cas. Il fallait prendre vite une décision et bien évidemment la bonne.
– Pourquoi que c'est-il passé Blanca ?
– J'en avais tellement marre. Tu sais ce que c'est de vivre avec un monstre pareil, de faire des enfants qui sont des stupides copies de leur géniteur mâle de cette famille maudite.
Je n'en pouvais plus de vivre de la sorte de les voir souffrir de son arrogance surtout ma petite Cathel.
Il lui reste encore une chance d'être une femme bien, elle est forte au fond elle. Elle est bien plus que moi...
Les larmes coulaient sur ses joues, mais son visage restait inexpressif.

Elle parlait seulement comme un enregistrement.
Si je l'ai laissé faire, ils auraient détruit la ville d'Aquata puis par la suite le monde Neptumna.
Les hommes sont parfois bien trop gourmands et orgueilleux pour voir la tempête qu'il sème derrière eux.
J'ai toujours été dans l'ombre à réparer leurs bêtises pour sauver notre nom.
Mais pour la sauver nous devons renaître de nos cendres pour nous sauver de ce destin tragique que cet homme à créer pour nous tous.
Druon mon fils va être mis en prison quelque temps, espérons qu'il change quelque peu.
Je ne te demande pas de m'excuser ou de me protéger, mais seulement de comprendre ma raison profonde à ce geste.
Quelques heures plus tard l'horreur c'était quelque peu calmé. Druon avait était mis en prison d'Aquata.
J'ai pris la décision de laisser parler Blanca et ses enfants dans leur royaume.

Sauf Cathel qui voulait rester ici, elle semble avoir était touché elle aussi par le charme de cette ville.
Je pouvais enfin me reposer dans ma chambre loin de toute cette tempête qui resurgis de nul part.
Mais ce calme ne dura qu'un temps. Quelqu'un frappa à la porte trois fois. – Entre Drogo.
– Désolé grand-mère de te déranger à une heure pareille. Mais un messager a apporté des nouvelles de Noria.
– Vraiment ?!? Montre-moi ça !
Je lis attentivement la lettre. _Alors tout va bien ?
Non pas vraiment elle dit que de nombreux danger vont arriver. Elle a peur que la guerre revienne.
Elle dit également une phrase bien inquiétante "le meurtrier est au coin du feu, souriant à toutes bonnes âmes du Palais ".
Que veut-elle bien vouloir dire ? En tout cas cela annonce rien de bon.
Le monde Neptumna et ses quatre royaumes partent à leurs pertes dans un avenir très proche.