La Dernière Gardienne

Chapitre 29

Cathel

Aujourd'hui est un jour très important, pour moi, pour ma famille, surtout mon père. Je vais pouvoir enfin le rendre fier en prenant le pouvoir.

J'ai dû faire énormément de concession, de choix difficile pour en arriver à ici.

En effet je n'ai pas grandi comme mes frères on eut la chance d'avoir. Je ne connais rien de l'enfance, au goût du bonheur et de l'innocence.

Pendant qu'ils jouaient et couraient dans tous les recoins du château, mon père lui me forgeait à être la femme la plus forte et respectée de notre empire, et plus tard du monde.

Je lui dois beaucoup de choses bien qu'il a toujours été très dur avec moi. Certains pourraient appeler ça du favoritisme.

Mais la favorite pour mon père veut surtout dire que le moindre faux pas pourrait m'être fatale.

J'ai tout fait pour le rendre le plus heureux des pères.

J'ai appris à l'âge de 7 ans à tenir une arme.

J'ai appris à vivre avec un masque très jeune, à manipuler chaque pauvre âme, jusqu'à avoir ce que je veux, en créant une sorte de poison psychologique à l'intérieur de mes victimes.

Pourtant cela ne m'a fait ressentir aucun plaisir, ni souffrance, en tout cas au début.
Puis à force ce monstre que j'avais créé en moi ne torturer pas seulement les gens, mais également moi-même. Comme si je mourrais intérieurement.

La seule chose qui apaise cette douleur, c'est le bonheur de mon père.

Ce jour où je l'ai vu rire et sourire pour la première fois. Cela m'avait fait un bien fou de voir cet homme si froid et inexpressif en matière de sentiment chaleureux
C'est probablement spécial mais c'est un peu comme mon meilleur souvenir d'enfance à moi.

Pour revoir se sourire je serais prête à tout, c'est pour cela que j'ai fais toute sorte de chose bonne comme mauvaise et enfin aujourd'hui c'est le grand jour.
Ce soir à cette grande soiré, je reverrais son sourire que je pourrais voir tous les jours après cela.

Ma rêverie m'a encore emporté, comme à chaque que je pense à mon père et mon enfance.

Au fond suis-je une femme forte ou soumise aux émotions de mon père ?
Dehors j'entendais du monde s'exclamait, une femme semblait mal en point ou paniquer d'après sa voie.

Par curiosité je descendis dehors à une vitesse folle.

En effet, c'était une jeune femme. Elle était paniquée et avait mal à la jambe, je ne voyais pas son visage, mais je me sentais obligé de l'aider.

Elle était penchée sur sa jambe, essayent tant bien que mal à ne pas pleurer.

Cela me rappelle de nombreux moments quand j'étais petite pendant les entraînements.
J'étais blessé, je souffrais, mais je gardais un sourire quelque peu crispant devant mon p ère.

– Que ce passe-t-il mademoiselle, vous allez bien ? Vous avez besoin d'aide pour vous relever ?
– Non, non ne vous inquiétez madame, j'ai juste trébuché.

Elle redressa la tête vers moi, nos yeux se rencontraient sur le chemin.

Mon cœur s'arrêta net, elle était d'une beauté indescriptible, je n'avais jamais vu une fille comme cela auparavant, elle ne venait probablement d'ici, son teint était un peu plus typé, comme celui des Agaria.

Ces cheveux d'un noir très sombre ce qui faisait ressortir ces yeux verts magnifiques ornés de longs cils.

Sur le coup je ne savais plus quoi dire devant une telle beautée. Je sentais seulement le rouge de mes joues venir de plus belle et mon cœur tambouriné.

– Venait mes femmes de chambre vont vous soigner.
Je l'aidais gentiment à se redresser et à marcher jusqu'à ma chambre.
Après que deux trois femmes et un médecin soient passés la voir, nous avons parlé et beaucoup rigolé.

Je ne sais pas pourquoi mais avec elle je me sentais réellement moi. Il n'y avait plus de manipulation, de mensonge rien de tout sa seulement le naturel.

C'est une étrange sensation qui me fait perdre la tête. J'avais maintenant honte de ce que je devenais à cause de mon père, comme si elle était mon dé-clique à toute cette façade qu'il m'aveuglait de mensonge.

La douleur était intense au fond cœur, comme si je voyais enfin le vide qu'il y avait tant moi.

Ce monstre m'a bouffé, il a ravagé toute mon âme.

Donc mon existence ne rime à rien d'autres qu'à être la chienne de mon père.
Une chienne de chasse bien dressé...

J'aurais voulu rester avec elle, mais c'est trop. Si seulement elle était arrivée bien avant je lui aurais laissé une place dans ma vie, et j'aurais changé.

Mais c'est bien trop tard.