Je me réveille avec un mal de crâne terrible. J'ai tellement mal que j'en vomis de douleur. Mais cela me fait encore plus mal. J'ai l'impression de sentir mon cerveau pulsé.
J'essaie de porter ma main à ma tête, comme si je voulais diminuer le mal qui me ronge. Mais je n'y arrive. Mes mains sont bloquées dans des menottes.
Ce constat me ramène assez brutalement dans la conscience du moment et je vois que je suis assis, menotté tout comme mon père. Il est encore inconscient et saigne un peu du front.
Que s'est-il passé ?
Mes souvenirs sont encore embrouillés et j'ai uniquement des flashs.
Le cabinet...
La voiture qui roule trop vite...
J'ai eu un accident ? Non, je serais à l'hôpital.
Chez mon père qui gardait les enfants...
Les enfants !!!
— Matthéo ? Nigel ?
— Papa !
Je reconnais la voix de Nigel. Il m'a appelé papa... Je voudrais pleurer de joie mais ce n'est pas le moment.
Je porte mon regard vers la direction et j'en reste figé d'effroi. Il est enfermé dans une cage comme un animal. Il tient, dans ses bras, son petit frère qui pleure tout en suçant son pouce.
— Est-ce que quelqu'un vous a fait du mal ?
Il secoue la tête et je suis soulagé d'au moins savoir ça.
— J'ai peur papa.
— Je sais mon grand. J'ai aussi peur. Mais on va s'en sortir, d'accord ? Cora va nous retrouver.
Il hoche la tête et quand il entend le bruit d'une porte, il recule dans un coin obscur de sa prison.
Je tourne la tête mais ce simple geste provoque des douleurs au fond de mon crâne. Douleur accentuée par le rire gras du nouveau venu.
— Enfin réveillé petite chose. Mon coéquipier à la main lourde mais je ne pensais pas que tu serais inconscient plus d'une heure.
Il entre dans mon champ de vision et approche son visage du mien. Dans un sursaut de stupidité, je lui crache au visage. A sa face, il n'a pas apprécié mon geste. Il sort un mouchoir puis s'essuie tout en me regardant avec un air glacial. Sans que je m'y attende, il lève sa main et me frappe au visage. Il y a mis tellement de force que la chaise bascule.
Mon bras est coincé entre un coin de la chaise en métal et le sol.
J'ai mal mais je mords l'intérieur de la joue pour ne pas lui faire plaisir.
— Tu vas le payer petite chose.
Il me redresse et va chercher une chaise où il s'assoit juste en face de moi.
— Je te déconseille de faire le malin si tu veux que tes mioches restent en vie. En tout cas un car l'autre nous intéresse.
Mon sang se glace littéralement dans mes veines.
Il va s'en prendre à Nigel ! Il faut que j'empêche cela !
— Qu'est-ce que vous nous voulez ?
— Ça vient petite chose. Chaque chose en son temps. Si tu coopères, ton fils et ton père seront libérés.
Matthéo et papa... deux sur quatre, ce n'est pas mal.
Non...
Ce n'est pas suffisant. Absolument pas.
Il sort un couteau et vient découper mon t-shirt puis de la pointe, il désigne mon ventre.
— On est très intéressé à savoir comment tu as pu être engrossé. Notre chef aime les petits jeunes comme toi et il aimerait avoir un fils pour assurer la prospérité de son nom.
Je déglutis. Je préfère encore mourir que d'être touché par un sale porc comme lui.
Et jeune... j'ai quand même bientôt 29 ans ! Il doit le savoir s'il a fait des recherches sur moi.
— Quant au bâtard, il va être étudié car c'est la première fois qu'on croise un hybride. C'est comme si c'était Noël et qu'on a été tellement sage que le Père Noël nous gâte.
Je lui lance un regard qui le fait juste rire.
Je tire sur les menottes dans un vain espoir de me libérer. Je n'arrive qu'à me blesser.
Mon tortionnaire se lève, prend une seringue et se met derrière moi. Il se colle à mon dos et sa main libre prend ma tête pour dégager mon cou. Il plante son aiguille d'un coup, me faisant crier et il appuie sur le piston m'injectant un produit inconnu.
Je perds à nouveau connaissance.
🌕🌖🌗🌘🌑🌒🌓🌔
Alors que va-t-il arriver à Stiles et sa famille ?
Le point de vue de Derek est chez Natachou26
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The sour wolf and the human 2 [TERMINÉE]
FanfictionTout va pour le mieux pour Stiles et Derek. Ils vivent dans une belle maison. Derek a un travail qui lui plaît. Stiles élève leur fils, Mattheo. Ils sont tellement heureux qu'ils veulent partager ce bonheur avec un nouveau bébé... Mais ce bonheur po...