Chapitre 38

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Depuis que Derek m'a dit qu'il avait discuté avec mon père, je l'évite. Je ne l'ai pas laissé le temps de parler que j'ai quitté le lit conjugal pour aller dormir avec Matthéo.

Le matin, je me lève après son départ et je me couche avant qu'il ne rentre. Je sais que je ne pourrais pas continuer longtemps ce manège car cette semaine, il recommence sa plage horaire qui se termine à 18 h.

Les enfants sont en train de manger leur goûter pendant que je réfléchis à comment je peux faire pour éviter Derek pendant encore de longue semaine.

La porte s'ouvre sur Derek et je me fige. Il est rentré plus tôt que prévu.

Merde... !

Il embrasse les garçons et leur demande d'aller se laver la figure avant d'aller jouer ensemble. Nigel prend la main de Matthéo et ensemble, ils montent les escaliers.

Derek range les affaires du goûter puis il me regarde. Il a ce regard profond qui me bouleverse.

— Tu es déjà rentré...

— J'ai demandé à ton père pour qu'on puisse discuter sans te défiler.

— Il n'y a rien à dire.

Je commence à me lever pour fuir dans une autre pièce.

— Reste assis Stiles. Bon Dieu, comment tu veux qu'on avance si tu fuis à chaque fois ?

Je me rassois et croise les bras. Je suis hostile à cette conversation et j'ai bien l'intention de lui faire remarquer.

— Je sais que tu ne veux pas que je retourne sur le terrain. Mais met toi à ma place...

— Et toi à la mienne !

— Stiles...

— Non, pas de Stiles ! La dernière fois, tu as été enlevé. Je t'ai cru mort ! J'ai appris et vécu le début de ma grossesse sans toi ! Et après, ça n'a pas été joyeux parce que tu croyais que j'allais te remplacer par Peter ! Je ne veux pas revivre ça ! Je ne veux pas te perdre et devoir élever nos trois enfants seuls ! Jamais !

— Je t'aime Stiles.

Je rougis à sa déclaration subite puis lui lance un regard d'incompréhension.

— Je suis en train de te faire comprendre ma façon de penser et toi, tu me dis que tu m'aimes ?

— Derrière tes mots, tu me montres à quel point tu t'inquiètes.

Je soupire et met ma tête dans mes mains.

— Derek...

— Ne dis rien. Juste écoute. Je sais que tu es inquiet et c'est normal. Mais je déprime derrière mon bureau.

Je me tends à ces mots.

— Il ne va rien m'arriver, mais j'ai besoin d'action et tu le sais. Je ferais attention, je te le promets et je ne ferais rien de stupide. C'est le marché que j'ai passé avec Noah.

Je le regarde, les yeux humides des larmes que je retiens.

Je ne peux pas l'en empêcher parce que ça serait injuste.

Mais la peur est profondément ancrée en moi.

Que faire ?

— Et si ça peut te rassurer, je peux te faire des messages toutes les deux heures et si je dois partir en intervention qui m'empêcherait de le faire, ton père t'informera. D'accord ?

— Ça ne me convient pas, mais je ne peux pas t'empêcher de le faire. Ce serait injuste de ma part de te priver de l'action. Je sais que tu en as besoin. C'est juste que...

— Que tu as peur.

Je hoche la tête et il me prend dans ses bras.

— Tout va bien se passer.

— Tu le promets ?

— Je te le promets.

— Merci...

Il va falloir que je prenne sur moi pour ne pas stresser quand Derek ne sera pas là. Surtout pour le bébé et ça va être difficile. Très difficile.

— Maintenant, tu peux réintégrer notre lit ? Ça me manque de dormir contre ton corps chaud et sexy.

Je lui tire la langue.

— Seulement si tu m'embrasses.

— C'est si gentiment demandé...

Il prend mon visage dans ses mains et pose ses lèvres sur les miennes.

Que c'est bon de l'embrasser.

🌕🌖🌗🌘🌑🌒🌓🌔

Et une réconciliation... 🌝

Qu'en avez-vous pensé ?

Le point de vue de Derek est chez Natachou26

The sour wolf and the human 2 [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant