The sour wolf and the human 2 [TERMINÉE]

Chapitre 35

— Stiles !

Il se précipite vers moi mais je secoue la tête.

— Les... enfants en premier... et mon père... s'il te plaît.

Il grogne un peu mais va détacher mon père qui s'occupe d'alerter ses troupes pour arrêter tout le monde.

Puis il va vers la cage. Il essaie d'arracher la porte avec sa force de loup-garou mais sans succès. Il cherche des yeux les clefs. Il lui faut un petit moment mais il finit par les trouver. Il libère Matthéo et Nigel qui se jettent dans ses bras. Ils les serrent et les rassurent. Je suis trop loin pour entendre.

Je ferme les yeux, le produit s'écoulant toujours dans mes veines. J'aurais dû lui demander de retirer le tuyau avant d'aller les libérer.

Une main sur ma joue me fait rouvrir les yeux sur un Derek souriant.

— Les enfants ?

— Avec Noah. Les renforts vont arriver et Chris aussi. Il va aider à retrouver les chasseurs.

Je hoche vaguement la tête. Derek me laisse et se rapproche de la poche.

— Mon bras... juste... enlève de mon bras...

— Je ne veux pas te blesser Stiles.

— Ça va guérir...

Il tire doucement sur l'aiguille et la fait sortir. Je ferme les yeux, une douleur dérangeante dans le creux de mon bras.

Puis Derek me détache et m'enroule dans une couverture.

— On va aller à l'hôpital pour que tu sois examiné. Ainsi que les enfants. Ton père nous y rejoindra plus tard.

— Je n'ai rien Derek. L'effet de ce liquide va finir par disparaître.

— C'est non négociable.

Il me porte, ma tête se met instinctivement dans son cou. Je ferme les yeux et je finis par m'endormir, épuisé par les émotions et sûrement par le produit.

Lorsque je rouvre les yeux, je suis dans un lit d'hôpital au vu des murs blancs qui m'entourent. Je tourne la tête et vois Derek qui somnole sur un siège très inconfortable.

— Derek ?

Il ouvre brusquement les yeux et un sourire se pose sur son visage quand il comprend que je suis réveillé.

Il se relève et s'assoit au bord du lit. Sa main prend la mienne et son doigt trace des cercles sur le dos de la mienne.

— Ils vont devoir en parler à quelqu'un de ce qu'ils ont vu. J'ai refusé le psy...

— Tu as bien fait. On verra avec la meute.

Derek hoche la tête et embrasse mon front. Ça m'avait manqué.

— Et moi ?

— Melissa veut te garder jusqu'à demain. Le temps que le psychotrope s'élimine de ton organisme.

Je soupire.

— Je n'aime pas l'hôpital.

— Je le sais, mais c'est moins d'une journée chaton. Après, on sera de retour à la maison. Et je vais me faire pardonner...

Je lui coupe la parole.

— Tais-toi avant de dire des bêtises.

— Mais...

— Il n'y a pas de mais qui tienne. Tu as été drogué. Je ne t'en veux pas. Absolument pas. Notre famille est sauve. C'est tout ce qui compte. Compris ?

Il hoche la tête mais cela n'est pas suffisant.

— Je n'ai pas entendu.

— J'ai compris Stiles. Je ne suis pas responsable.

Je souris, satisfait. Puis je lève les draps pour regarder mon ventre.

— Melissa a commencé à te laver, mais ça sera mieux sous la douche. Elle y a mis tout ce dont tu avais besoin.

— Je vais y aller maintenant. Je veux effacer toutes traces sur mon corps.

J'embrasse tendrement Derek puis je vais sous la douche. Je commence à effacer le feutre quand le corps chaud de Derek se colle à mon dos. Il prend l'éponge de mes mains et me lave doucement.

En même temps, il embrasse ma nuque et mon épaule, me procurant des frissons. Je me retourne et pose mes lèvres sur les siennes.

Notre baiser se fait fiévreux. Derek me porte et j'enroule mes jambes autour de sa taille. Un de ses doigts se faufile entre mes fesses. Il me prépare lentement tandis que sa bouche s'évertue à marquer mon cou de suçon.

Une fois qu'il me sent prêt, il unit nos corps d'un mouvement de rein précis. On pratique l'acte ancestral du couple. Alors qu'il s'applique à me faire atteindre le septième ciel, je chuchote quelques mots que je rêve de prononcer depuis quelques jours.

— Fais-moi un bébé, Derek.

Il grogne de contentement et met plus d'ardeur dans ses coups de hanche. On atteint l'orgasme au même moment. Je gémis son nom et il grogne le mien.

Alors qu'il me lave une nouvelle fois, il porte sa bouche à mon oreille et chuchote tendrement.

— Je t'aime Stiles.

— Je t'aime aussi mon ange.

Les nuages sont enfin partis et le soleil brille de plein feu.

L'avenir est à nouveau plein de promesses.

🌕🌖🌗🌘🌑🌒🌓🌔

Alors ? Qu'en avez-vous pensé ?

On s'approche de la fin de l'histoire 🌚

Le point de vue de Derek est chez Natachou26