Une Question de tradition

VI

Salamaleykoum
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Une question de tradition.

La seule fille du roi a atteint l'âge de se marier. Son père avait déjà donné sa parole au roi de sébédougou de lui donner sa fille en mariage pour maintenir l'entente entre les deux royaumes.
Le roi fit appel à son griot, son homme de confiance, son représentant.

-Djéliba, débuta t- il, tu es mon second dans ce palais, je te fais aveuglément confiance.
-Merci pour cette confiance mon roi, répondit le griot.
-Comme tu le sais j'ai promis à mon cher ami le roi de sébédougou de lui donner ma fille comme épouse pour solidifier notre alliance.
-Exactement.
-Le jour est venu pour moi d'honorer cette promesse. Ma fille doit partir chez son futur époux et c'est toi que j'ai désigné pour représenter le royaume.
-Ah mon roi merci pour cette honneur vraiment je ne saurais te remercier.

Plus tard ils chargèrent les chevaux pour le long voyage.

-Ma fille tu es maintenant une femme, commença la reine une fois isolé avec la princesse, c'est à toi que revient la lourde charge de t'occuper d'un royaume. Être femme d'un roi n'est pas une chose facile. Tu vas devoir l'aider à maintenir les relations avec d'autres royaumes mais aussi l'aider à prendre les bonnes décisions pour le bien de votre royaume. J'ai foi en toi et je suis sûre que tu sauras relevé les nombreux défis auxquels tu seras confronté. Tiens toi bien la bas car c'est mon honneur, celui de ton père et celui du royaume tout entier que tu vas représenter.
-Mère je ferai en sorte de ne pas te décevoir.
-Tiens prends ça, elle lui donna une chaine pour les reins. C'est la parure des femmes de roi seul ton roi doit le voir.

La princesse prit la parure et l'attacha au bout de son pagne. Elles retrouvèrent les autres prêts pour le voyage dans la cours.

-Ma fille j'espère que tu seras une bonne épouse pour mon ami, retorqua le roi.
-Père je crois être à la hauteur.

Ils prirent la route pour sébédougou escorter par cinq soldats.
La nuit commençait à tomber et les voyageurs décidèrent de faire une halte. C'est alors que deux gardes les trouvèrent et leur dirent que le royaume a été attaqué et que tout le royaume est mort.
La princesse fut dévastée par cette nouvelle. Le lendemain ils prirent la route. Les gardes commencèrent à se plaindre de fatigue.

-Djéliba faisons une pause depuis des heures nous marchons sous ce chaud soleil. Se plaignit un garde.
- Bon écoutez moi tous maintenant c'est moi qui commande. Je ne veux entendre personne se plaindre et à partir de maintenant personne ne touche au réserve d'eau. S'écria le griot.
- Tu ne vas quand même pas nous interdire de boire Djéliba Moi je bois pian.

À peine le garde toucha l'eau que le griot l'assassinat avec son fusil.

-Que celui qui veut que sa mère le pleure se rebelle.

Sur la route chaque garde qui essayait de raisonner le griot ou boire de l'eau il les assasinat, il n'en restait plus que trois. La nuit ils ont comploté de le tuer dans son sommeil hélas le griot les neutralisa et en tua deux le dernier, il l'épargna pour qu'il s'occupe des bagages.
Le dernier garde faiblit après deux jours de voyage, il implora le griot de le laisser avalé ne serait qu'une goutte d'eau mais il refusa.
-Djéliba soit raisonnable c'est le dernier des gardes, la princesse donna sa bouteille au garde, tient boit mon eau.

Le garde saisit la bouteille.

-Ta mère a accouché d'un cadavre.
Et il l'élimina sans regret.

-Maintenant tu vas m'écouter toi descend de ce cheval, c'est ma femme qui va prendre ta place ou sinon je te tue tout de suite. Enlève lui ces habits, s'adressa t il à sa femme.