As Salam aleykoum.
Votez et commentez svp ❤️-Fatima ma sœur est la seule perdante dans l'histoire. Ma sœur vient à peine de mourir et cet inconscient court en épouser une autre. Je suis si écœurée et déçu à un point. Les gens continuent leurs vies comme si de rien était.
-La vie est comme ça Niaman. Quand on quitte cette vie, on le quitte vraiment. Que ça soit ta sœur ou une autre quand on meurt on meurt vraiment. Les gens continuent de vivre, la terre continue de tourner et chacun vaguera à ses occupations.
-Je n'en disconvient pas mais qu'il fasse preuve de respect vis à vis de ma défunte sœur. Fatima il l'a déjà remplacé, te rends tu compte? Comme un vulgaire pneu de voiture crevé. Ils ont tout volé à ma sœur, sa jeunesse, sa liberté, ses rêves, tout.
-J'en suis sincèrement désolée.
-J'espère que mes parents mesurent la gravité de leurs décisions. J'avoue que je les en voudrai toute ma vie pour tous les choix qu'ils ont fait à notre place.
-Ne laisse pas la rancune te consumer. Ce sont avant tout tes parents, ils pensaient pas mal. Ils se souciaient vraiment de vous et tout ce qu'ils ont fait c'était pour votre bonheur.
-Ils l'ont pas fait pour nous. Ils l'ont au nom de cette foutue tradition, ils l'ont fait pour leur honneur, ils l'ont fait pour eux pas pour nous. Chaque décision que mon père prend, il le fait avant tout pour lui même.
-Chaiba té faidjoukou yairakai a dekoro Niaman. Ils sont avant tout des êtres humains. Je ne cautionne pas ce qu'ils ont fait, je n'essaie pas de justifier leurs actes non plus mais tu dois essayer de les comprendre.
-Je ne laisserai jamais une telle chose arriver à mes enfants. Aucune de mes filles ne se fera excisée et ne subiront de mariage forcé. Même si je dois me battre contre ces personnes et leurs mentalités, contre ces coutumes et ses fardeaux, contre cette tradition et ses charges. Jamais, je me battrai corps et âme pour que mes filles aillent à l'école, qu'elles se fassent respecter et qu'elles aient leurs mots à dire sur leurs avenirs. Je sais que ça sera pas facile mais je suis prête à tout affronter jusqu'à mon dernier souffle. Et je triompherai.
-J'espère que tu es consciente que ça sera pas facile de changer les mentalités.
-J'en suis consciente mais rien ne m'arrêtera.
-Je serai toujours là pour te soutenir et t'épauler à mener ce combat. Je vois en toi une fille très forte Niaman.
-Fatima j'ai peur que ce qui est arrivé à ma sœur m'arrive aussi. J'ai peur pour mon enfant et ma propre vie.
-Ne te stresse pas pour ça Niaman. Tout ira bien par la grâce d'Allah. Ne laisse pas cette expérience t'angoisser. Le stresse est dangereux pour toi dans ta situation.
-Je sais mais c'est plus fort que moi, l'image de ma sœur en sang, sans vie, restera à jamais gravé dans ma mémoire.
-Tu dois aller de l'avant et prendre soin de toi. Ton bébé naîtra en bonne santé Inchalah.
-Je suis terrifiée.
-Tout ira bien t'en fait pas.
Il commence à se faire tard, je dois rentrer avant qu'on ne s'aperçoive de mon absence.
-Tu n'as pas demandé la permission à ton mari avant de sortir ?
-Il n'est pas de tour chez moi et j'avais pas envie de lui adresser la parole.
-Lahila Niaman tu es normale ? Compte pas sur moi pour te soutenir dans ces genres de choses. Cet homme est ton khalifa, tu lui dois respect et considération. Comment peut tu te déambuler dans les rues sans qu'il ne le sache ? Je cautionne pas du tout ton comportement vis à vis de lui. Tu es certes dans un mariage forcé mais cela ne te donne pas l'excuse de ne pas le considérer. Soit tu te comportes en épouse avec lui et quand je dis épouse je ne fais pas référence au fait de partager le lit ou de faire les tâches ménagères, je parle de ta bonne conduite. Et en plus, il faut pas qu'on raconte partout que c'est moi qui ai une mauvaise influence sur toi. Déjà qu'on m'accuse de tous les maux de ce village. Tu es désormais une femme et tu dois laisser de côté ce comportement enfantin.
-Je vais essayer.
-Tu as intérêt, je badine pas avec ça. Rentre chez toi.
-Tchieu Fatima tu me chasses même.
-Exactement, ne reviens plus ici sans la permission de ton mari.Niaman saisit sa bouteille d'eau et prit la route. De peur que le crépuscule ne la trouve dehors, car il était dangereux pour une femme enceinte de traîner dehors au crépuscule, l'heure où les esprits malveillants erraient dans les rues; elle négocia un jeûne du village de la déposer chez elle.
Arrivée à quelques mètres de la cour familiale, elle remercia le jeune homme puis continua à pieds.
Elle salua la première femme de son mari qui s'affairait dans la cour puis disparu dans sa case.
Elle passait la clair de son temps isolée, toute façon elle se sentait pas à sa place.
Quelques heures plus tard, elle pensait à la tournure qu'avait pris sa vie lorsque son mari entra en trombe dans la case.
Elle sursauta puis le regarda confuse. Il n'était pas de tour chez elle et n'avait aucun de ses affaires dans sa case.
Elle se leva pour l'accueillir mais à peine avait elle ouvert la bouche pour le saluer qu'il lui administra une énorme gifle qui l'a fit vasciller.
Elle toucha sa joue confuse. C'était pas la première fois qu'il levait la main sur elle mais d'habitude elle les voyait toujours venir.
Celle là l'a pris de haut.
Une larme coula de son œil, pourtant elle ne pleurait plus à cause de ses coups, elle s'était habituée à la douleur.-Niaman regarde moi bien, suis je ton égal ?
-Mais je...
-Tais toi, lui donna t il une seconde gifle. Fille aux mœurs légères. C'est ça la bonne éducation que tes parents vantaient de t'avoir donné ? Niaman je peux passer outre ton impolitesse mais je n'accepte pas que tu pousses les autres à me manquer de respect. J'ai fermé les yeux sur le fait que tu me prives du lit, que tu déambule dans les rues comme une dévergondée, j'ai même fermé les yeux sur ta soit disante relation avec cette dame venue de nul part mais tu vas pas me faire baisser dans l'estime de mes enfants et des gens.
-Kokai que me reproches tu ? Qu'ai-je fait ?
-Tu oses me demander ? Tu n'as vraiment aucune honte. Donc quand tu sors de cette maison sans avertir c'est pour aller retrouver tes amants ?
-Mais que racontes tu ?
-Niaman dobai yé zotayé, dokélé yé faintigui tayé. Tout le monde t'as vu descendre du vélo de ton idiot au bout de la rue. Niaman tu me respectes tellement plus qu'en plus de me tromper, tu te caches plus pour le faire. Le prochain rendez-vous sera où ? Sur ce lit peut-être ?
-Hé bissimilah c'est quoi cette histoire ?
-Kalabantchi. Tu oses nier encore. Mais cela ne me surprend pas de toi, qu'attendre de quelqu'un qui n'est pas foutu de fermer ses jambes jusqu'au mariage. Depuis ce fameux jour j'aurais dû avoir une idée sur toi. Tu fais honte au sexe féminin. Je doute fortement de la paternité de ce batard que tu portes. Cracha t il.
-Tu veux la vérité ?Oui je sors avec un garçon et puis quoi encore ? Si tu n'es même pas foutu de me satisfaire au lit c'est normal que je cherche satisfaction ailleurs. Tu me dégoûtes, j'ai horreur que tu me touches, respirer ton odeur m'est insupportable. Tu n'es qu'un vieux pervers qui s'amourache avec les filles qui ont l'âge de tes petits enfants. Si moi je suis une pute tu n'es pas mieux que moi car c'est avec cette pute que tu t'es marié. Et oui cet enfant n'est pas le tien mais le mien. C'est mon enfant.
-Niaman?! Enfant maudit, je vais te montrer comment on corrige les filles ingrates de ton genre, menaça t il en saisissant sa cravache sous le lit.
-Tu ne sais faire que ça.
-Niaman tu vas me respecter de gré ou de force, abattit il sur elle une pluie de coups de cravache.Aucun son ne sortait de sa bouche encore moins de larme, ce qui irrita davantage son mari.
Elle essaya tant bien que mal de protéger son ventre, sa seule préoccupation.
Il était à bout de force mais ne pouvait contrôler la rage qui l'animait. Il se sentait humilié. Et comme une bête sauvage blessée, il était fou de rage.
En manque d'haleine, il s'arrêta non sans la regarder avec toute la haine du monde.-Ce batard que tu portes ne verra pas le jour chez moi.
Niaman baissa la garde quelques instant et il en profita pour lui asséner un énorme coup de pied au ventre.
Un cri aigu l'échappa et elle se torda de douleur.
Pour la première fois depuis longtemps, elle éclata en sanglots.Une question de tradition
As Salam aleykoum. Désolée encore une fois pour le retard.
Je vous souhaite une bonne fête d'eïd ainsi qu'à votre famille.
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Une Question de tradition
General FictionTradition, que veut dire ce mot ? Qui nous oblige à agir contre notre gré, de suivre les pas, comme on le dit, de ses ancêtres, de croire aux esprits surnaturels. Ce mot Qui nous interdit des choses sans une explication concrète. Parfois on a l'impr...