I can't remember you

Chapitre 9

PDV Lou

Ce matin je suis déterminée à parler avec Hugo. Je me lève a cause des cris des énergumènes qui courent dans les couloirs à 7 heures du matin, je crois que je pourrais pas faire de grasse matinée ici. Je part prendre ma douche, puis m'habille avec un short en jean et un T-shirt à mon frère que je lui ai pris hier. Je descend prendre mon petit-déjeuner en suivant les cris, dans la salle il y a mon frère, Hugo, Ngolo, Presnel, Paul et Antoine. Les cris provenait des trois derniers qui hurlent déjà.

« Vous pouvez la fermer s'il vous plaît ? Pour le bien des gens qui vous entourent. »

« Mais c'est qu'elle à pris la confiance depuis hier la petite Giroud. » réponds Paul.

« Elle a raison en même temps. » intervient Ngolo.

« Vous me faites mal à la tête dès le matin. » sur enchère mon frère.

« Hugo tu nous aides même pas ! » se plaint Presnel.

« Je suis du même avis que les Giroud et Ngolo. » dit-il en souriant.

« Bande de lâcheurs ! » dit Paul en partant.

Nous nous regardons et rigolons ensembles et on déjeune dans le calme vu que les deux autres boudent. Hugo se lève et part précipitamment, j'essaye de le rattraper mais il est déjà hors de ma vue quand je rejoins le hall. Je dit bonjour au joueurs que je croise en retournant chercher mon téléphone près de mon frère.

« Tu veux lui parler ? » il me demande à l'oreille.

« Oui. »

« Il a une interview ce matin tu le verras pas. » dit-il en souriant.

« Okay et pourquoi tu sourie idiot ? » dis-je en souriant aussi.

« Tu a eu l'air triste quand je t'ai dit que tu ne le verras pas. » il sourit toujours autant.

« Idiot. »

Je me lève et part dans ma chambre. J'ai l'impression d'être un boulet pour Olivier mais je me sens très bien ici, mieux que chez Thibaut et chez mes parents, sa me fait encore étrange de les appeler parents... Tout comme appeler Olivier mon frère. Je veux vraiment connaître ma vie avant, elle devait être géniale.

Finalement j'ai passée la matinée avec les gars pour faire leurs connaissances et je m'entends bien avec tout le monde ils sont vraiment super ! Et la ils se préparent pour l'entraînement donc je vais m'asseoir sur le banc, Didier m'avait proposer de rester là à tout les entraînements. Les gars courent dans tout les sens, dribblent et font des slalomes entre des barres je trouve sa assez amusants a voir. Après une heure ils commencent un petit match entre eux, ils jouent vraiment bien tous ensembles.

C'est fini, j'attends Hugo devant les vestiaires. Monsieur met du temps a se changer et prendre une douche quand même.

« Hugo ! Ça fait 20 minutes que je t'attends! » déclarais-je en le voyant, il me regarde surpris.

« Tu m'attendais ? Pourquoi ? »

« Je doit te parler. »

« Je, j'ai pas le temps. »

« Je dois vraiment te parler ! » il commence à partir et je le rejoins.

« S'il te plaît, je pense que ça pourrait m'aider à me souvenir de ma vie. »

« Et si j'ai pas envie que tu t'en souvienne ? » il me cris cette phrase, les autres nous regardent étrangement.

« Pourquoi ? Hein ? Pourquoi tu veux pas ? » ils comprennent qu'ils doivent nous laissés et partent petit à petit.

« Tu te souviendrais de moi. » cette fois c'est moi qui suis surprise.

« Pourquoi tu voudrais pas que je me souvienne de toi ? Nous étions ensemble selon Olivier, on devait être heureux non ? »

« Oui nous étions plus qu'heureux, mais c'est pas ça la raison. »

« C'est quoi la raison alors ? » il baisse la tête.

« J'ai merdé. Il y a un peu plus d'un an. J'ai merdé et je t'ai perdue. » il me regarde droit dans les yeux, des frissons parcourent mon corps.

« Je ne t'en veux pas, de toute façons je m'en souvient pas, mais j'aimerais vraiment savoir pourquoi je suis partie avec ce connard. » il me sourit.

« C'est en partie ma faute, après le moment où j'ai merdé tu m'as quitté. J'ai chercher à te revoir mais impossible tu ne voulais pas. Ton frère m'as appris trois mois plus tard que tu étais en couple, et encore trois mois après tu as emménagé chez lui, et deux mois après tu as déménagé je ne sais où et j'ai jamais pu te revoir, tout comme ta famille. Olivier ne m'as pas adresser la parole pendant des mois, rejetant la faute de ton départ sur moi, ce qui était vrai. Depuis ton départ rien n'était pareil. Je jouais moins bien, je me suis laissé aller un moment, je ne sortais plus de chez moi que pour les matchs et les entraînements. Et quand il m'a annoncer ton retour samedi, c'était un des plus beau jour de ma vie, tu as tout oublié ! Tout ! Je me suis dit que j'allais pouvoir te reconquérir ! Mais après t'avoir vu faire un cauchemar hier je me suis senti mal. Comment pouvais-je me sentir bien en te mentant ? J'ai préféré te laisser, par peur des mensonges et de notre passé, et garder mes sentiments pour moi. » il baisse la tête, une larme coulant le long de sa joue.

« Hugo... Lève la tête s'il te plaît. » il le fait et plante ses yeux dans les miens. « Je comprends ce que tu m'as dit, j'aurais sûrement fait pareil. Mais j'ai un problème. Mon cerveau ne s'en souviens plus mais mon corps si, je me sens comblée quand je suis proche de toi. Je ne sais pas ce que c'est ni ce que je ressent mais voilà. »

Il me regarde encore, prend mon visage entre ses mains et se penche pour m'embrasser.

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Ne vous réjouissez pas trop vite, la suite mercredi!