Chapitre 19

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PDV Lou


Je suis seule dans un la forêt, il n'y a absolument personne, aucun bruit ou objets. Mais où est Hugo ? Et Thibaut ? Il m'a vraiment tiré dessus ? Je me lève et sent une douleur dans la poitrine, une tache rouge énorme prend la moitié de ma robe blanche. J'ai ma réponse, mais je ne portais pas de robe blanche pourtant. Je relève la tête et vois une porte apparaître devant moi, je m'approche et ouvre celle-ci.

« Salut, je suis Hugo Lloris tu dois être Lou la sœur d'Olivier ? » pourquoi je me vois parler à Hugo ?

« En effet, enchantée Hugo. » le moi d'il y a 5 ans sourit et serre la main que lui tendait Hugo.

« Oli ! Romain ! Regardez je suis trop forte ! » cette fois je me vois petite à jouer au foot avec mes frères et faire des jongles.

« Si tu veux tu restes la mais moi je me barre ! » le moi adolescente part et je vois Olivier du même âge assis à une table d'un café avec une amie.

« Ça me fera des vacances. »

« Je voulais pas dire ça ! Je t'aime reste avec moi Lou ! Je t'en pris ouvre les yeux ! Dit moi que tu rigoles encore et que c'est du ketchup ! » c'est dix minutes plus tard, je suis couverte de sang par terre et Olivier pleure sur mon corps étendu au sol. Je m'approche et tente de le rassurer mais ma main passe à travers son épaule. C'est l'accident qui m'a empêcher de réaliser mon rêve.

« Je suis sincèrement désolé madame Giroud. Il est mort. On doit le retirer pour votre bien, voulez-vous le faire maintenant ? » c'était juste avant notre rupture avec Hugo, je suis chez le gynécologue et je hoche la tête, le regard vide de sentiments ou expression. Quelque chose est brisé en moi.

« Je t'aime Lou ! Et jamais je ne voudrais être loin de toi ! Alors, veux-tu sortir avec moi ? » nous sommes dans un parc, Hugo embrasse Lou devant moi après qu'elle est dit oui.

« C'est qui cette fille ? Trois ans que nous sommes ensembles et tu as toujours pas voulu que nous officialisons notre relation, même nos proches ne sont pas au courant ! Et cette fille tu l'embrasse à peine 1 heure après tout le monde est au courant ! Tu sais que j'en souffre moi ? Que j'attends depuis des mois de pouvoir en parler a quelqu'un d'autre que ma famille? Je te quittes Hugo. Et ne cherche pas à me revoir ni à me retrouver ! » le moi d'il y a un an pleure, et part après avoir giflé Hugo qui reste droit comme un i à sa place.

« Je m'appelles Thibaut, et toi ? » il tend sa main à la moi du passé, nous sommes assis à côté dans l'avion qui nous amènes à Paris. Si seulement je pouvais dire à cette Lou de ne pas prendre cette main, de ne pas répondre...

« Lou. » elle serre sa main en souriant.

« Je ne veux plus que tu parles à ta famille, ni à personne d'autres que moi ! » il s'approche et frappe Lou qui est assise en boule sur le sol froid de notre appartement à Paris. C'est deux mois après notre rencontre. J'ai couper les ponts avec tout le monde suite à ça, j'avais trop peur des représailles.

« Venez me sauvez s'il-vous-plaît ! Ne me laisser pas pourrir plus longtemps ici je vous en pris. » Lou chuchote à la télévision où passe un match amicale France-Allemagne, je vois des larmes couler sur ses joues. Je me souviens le bonheur que j'avais ressenti ce soir la quand je les ais tous vus heureux sur le terrain. Mais j'étais vraiment malheureuse les autres jours, des bleus parcourent mon corps partiellement dénudé au niveaux des bras et jambes.

« Ne part pas encore une fois je t'en supplie Lou ! Ne m'abandonne pas une seconde fois ! Reste avec moi ne part pas rejoindre les étoiles ! Je sais que tu les aimes mais ne t'en approche pas s'il-te-plaît ! » je vois Hugo pleurer sur mon corps dans la forêt. Thibaut est revenu vers nous, il fixe mon corps sans signe de vie dans les bras d'Hugo. Quand les sirènes commencent à se faire entendre il part en courant, je vois une larmes tomber au sol derrière son passage.

« Elle fait un arrêt ! Faites un massage et donnez moi le défibrillateur ! » dit un homme à ma droite. Je le vois bouger autour de mon corps. J'ai mal au cœur c'est normal ? D'un coup le mal devient très fort et j'ouvre les yeux.

« Elle est revenue ! » dit une femme à ma gauche, je sens que je suis allongée dans un lit.

« Hugo. Je veux voir Hugo et Olivier. »




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Exceptionnellement les deux semaines de vacances je publierais un chapitre le mercredi et l'autre le dimanche parce que je suis occupée les deux samedis. J'espère que vous aimez toujours autant cette histoire!

I can't remember you Où les histoires vivent. Découvrez maintenant