Chapitre 27

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PDV Lou


Je porte le maillot de mon copain, capitaine de l'équipe de France de football qui joue actuellement la finale de la Coupe du monde 2018. Je suis si fière de lui, de mon frère et de tous les autres présents sur le terrain comme sur le banc, ils ont tous su se motiver les uns les autres pour en arriver ici et ils le méritent.

Ici dans le stade, je vois une masse bleue hurler et sauter à chaque but de notre équipe, et je sais qu’en France tout le pays doit être dans le même état et ça me rend encore plus fière d'eux. Ils ont réussi, ils ont fait se réunir tout le pays, tous les habitants dans un même but, être sacrés champions du monde.

Et ils ont réussi ce projet aussi. L’arbitre siffle la fin du match, nous avons gagné 4 à 2, les croates se sont bien battus mais n'ont pas réussi à stopper la machine française. Je regarde les gens dans les tribunes en face, les supporters français montrent leur joie, les croates leur déception. Et ici, dans la tribune des familles, tous se serrent dans les bras, attendant de voir nos champions brandir la coupe.

Ils sont tous là, sur le terrain, Hugo en tête. Il relève la tête, sourit et lève la fameuse coupe au dessus de lui sous les applaudissements du public. Ça y est, ils l'ont fait.

Je descends sur le terrain avec les autres familles, Hugo me vois et s'approche. Il me prend dans ses bras.

« On l'a fait ! On est champions du monde ! »

« Oui vous êtes champions du monde. » je lui souris et lui m'embrasse le front.

« J'ai quelque chose à te dire. » il a l'air sérieux.

« Vas-y. » je l'encourage malgré son air vraiment sérieux alors qu'il est sensé être heureux.

« En ce beau jour, sous cette pluie battante et ses millions de gens qui vont sûrement le voir, je voulais te dire que je t'aime. Je t'aime et je suis plus qu'heureux de t'avoir à nouveau auprès de moi ! Je sais que ça ne fait pas longtemps que l'on s'est retrouvés mais voilà. Veux tu m'épouser ? » il s'agenouille et sort une boite de je ne sais où.

Le temps semble s'être arrêté. Je regarde autour de moi, tous les joueurs nous regardent ainsi que tout le stade et les caméras. Je regarde à nouveau Hugo, ses cheveux tombent sur son visage avec la pluie, il est si beau comme ça. Je regarde un peu plus bas, il a acheté une bague magnifique avec des petits diamants. Je me baisse à son niveau et mets mes mains autour de son cou.

«Oui je le veux, monsieur Hugo Lloris.»

I can't remember you Où les histoires vivent. Découvrez maintenant