Chapitre 38

2.7K 116 5
                                    

PDV Lou


Je suis assise sur un fauteuil dans un style ancien, en robe de mariée, au bord des larmes. Pourquoi ? Je me pose des questions, trop de question. Et si Hugo ne voulait plus ? Et si en réalité je n'aimais pas Hugo ? Et si le mariage devenait horrible dans 5 ou même 10 ans ? Le bruit de la porte qui s'ouvre me sort de mes pensées et je relève la tête vers ma belle-sœur qui entre.

« Que ce passe-t-il ici ? » elle s’accroupit devant moi et me fixe.

« Je me pose des questions. » elle soupire et pose ses mains sur les miennes.

« Tu sais, quand je me suis fiancée à ton frère j'étais certaine de mes sentiments envers lui. Mais est arrivé le jour de notre mariage. Je me suis posée pleins de questions ce jour là, avant d'entrer dans l'église. Mais c'est un passage on ne peut plus normal, cette remise en question de toi-même, ça veut dire que tu l'aimes et que tu es prête à y aller. » je me mets à pleurer et elle me prend dans ses bras.

« Wow, il se passe quoi ? Pourquoi tu es en pleure Lou ? » je me retourne pour faire face à Antoine, mon témoin, je m'approche et le prends dans mes bras aussi.

« Je suis prête. » je le sens sourire contre mon cou et il me repousse doucement.

« Non, avant tu vas refaire ton maquillage parce que là... » je me tourne vers Jen qui se moque de moi.

Elle m'a refait rapidement mon maquillage et maintenant je suis fin prête pour aller rejoindre Hugo. Didier entre dans la salle après avoir toqué à la porte.

« Tous le monde n'attend plus que vous. Que tu es belle. » je lui souris.

« Merci beaucoup Didier, pour tout. » il me sourit et prend mon bras pour le mettre autour du sien.

On rentre dans l'église à la suite de Jen et Antoine qui sont mes témoins. Je vois Hugo devant l'autel, très beau dans son costume noir. Le monde semble arrêté autour de nous, je ne vois que lui et ses yeux qui brillent, signe qu'il va pleurer. J'arrive à ses côtés, il se penche vers moi et me chuchote un petit « Tu es magnifique. ».

Je doit avouer que je n'ai pas vraiment écouté le discours du prêtre, comme sûrement toute l'assemblée. J'ai juste suivis à la fin, quand il nous a demandé si nous voulions prendre l'autre pour époux et que nous avons répondus « Je le veux » tous les deux, puis le fameux « Vous pouvez embrasser la mariée. » et les acclamations de nos invités qui ont sûrement écouté les mêmes parties que moi.

Notre soirée a été parfaite. Nous avions organisé un lâcher de lampions dans la nuit tombée qui a vraiment été magnifique. Mais le meilleur moment pour moi, c'était notre ouverture de bal. Notre moment à tous les deux, et seulement nous deux.

Plus tard.

Je suis blottis dans les bras de mon mari, même si cela fait encore bizarre de le dire.

« Je suis si heureux Lou. » je le regarde et l'admire, il est beau comme ça.

« Moi aussi Hugo. » il baisse la tête vers moi et me sourit.

« Je suis marié à la femme la plus merveilleuse du monde et nous avons une adorable petite fille. Que demander de plus ? »

« Une autre personne dans notre famille pour l'agrandir ? »

« C'est vrai, un petit mec pour faire l'égalité des sexes. Et pour jouer au foot avec lui. »

« Tu pourras aussi jouer au foot avec Lily ! » m'exclamais-je.

« Non. Je ne pourrais pas parce qu'elle sera attaquante, comme toi. »

« Qu'est-ce qui te fait dire ça ? »

« Tu as vu les coups de pied qu'elle met ? » il rigole et je le suit dans son fou rire.

« Je m'appelle Lou Lloris. » dis-je après une pause en regardant mon alliance, il arrête de rire et m'embrasse.

« J'aime beaucoup. »

« Moi aussi, monsieur Lloris. »

I can't remember you Où les histoires vivent. Découvrez maintenant